Le Masque maudit Ilann (404 Blaise Pascal)

C'était le soir après une triste journée. Je me trouvait à Kyoto, au Japon. Il faisait froid, seul, car j'empruntais un petit sentier humide, à la vue de personne, j'allai quelque part, je ne sais où. J'avais bu.E j'ai vu un bois ou je n'aurais jamais du aller...

C'était le soir après une triste journée. Je me trouvait à Kyoto, au Japon. Il faisait froid, seul, car j'empruntais un petit sentier humide, à la vue de personne, j'allai quelque part, je ne sais où. J'avais bu. Nulle, ma vie était à en mourir, car oui, elle l'était. Depuis petit, je suis seul, il n'y avait jamais personne pour m'aider. En vérité, je cherchais un endroit où mettre fin à mes jours, c'est là que je vis ce petit bois qui allait tout changer...

 

Ce bois m'intriguait, il m'appelait, ou plutôt, devrais-je dire, quelque chose m'appelait à l'intérieur. Je décidai d'y entrer, à l'insu de tout le monde. Sombre, avec des couleurs oranges âpres car c'était l'automne. Il y avait un dense et épais brouillard, qui ne tombait pas du ciel, mais qui émergeais de la terre, ce bois avait une forte odeur pestilentielle que l'on ne pouvait supporter. J'avançai dans ce singulier bois, et je vis un petit chemin étroit, où l'on ne pouvait à peine passer. J'y allai et je découvris une immense clairière où il régnais une paix qui n'était plus là, comme si celle-ci était morte. Ici l'herbe était jaune, desséchée. Au milieu, à mon grand étonnement, il y avait un grand temple japonais...


 

Étrange, ce temple semblait vieux, très vieux. J'avais comme un sentiment de tristesse et de mélancolie, face à ce bâtiment, celui-ci m'oppressait, me tourmentait, une énorme angoisse me prit face à cette vue. Il semblait abandonné, fissuré de part et d'autre, j'y entrai. A l'intérieur, les pensées qui m’obsédaient parurent encore plus fortes. Il y avait, des fresques sur les murs avec des écritures incompréhensibles, une table était posée au milieu de la pièce, et dessus était posé un masque. Il était en bois, de couleur blanche, un blanc âpre comme sur la peau d'un défunt, j'avais l'impression qu'il me fixait, qu'il me suivait du regard. Il avait des traces de sang en forme de main, ce sang était rouge d'un rouge ardent, il semblait être encore frais ! C'est à ce moment précis que j'entendis :

_ « Hiro... ».

Mon prénom ! Il me sembla avoir entendu mon prénom ! Peut-être fut-ce réel ? Ou bien l'effet de l'alcool ? Ou encore le vent qui aurait raisonné ? Je ne savais pas, j'étais perdu, perdu dans mes pensées, et c'est à ce moment-là qu'une main sortit d'une table posée au milieu de la pièce. Elle était pleine de sang, elle venait attraper le masque, j'avais peur, très peur. Cette main continua de monter. C'est là que je vis une tête, c'était une fille. Je me rappelais d'une vieille légende qui disait qu'un démon vivait dans le bois où je me trouvais, ce démon semblait être cette fille. Ma vision devenait floue, je vis qu'elle courut vers moi, mais en une fraction de seconde je ne la vis plus, elle posa sa main sur mon épaule, elle était derrière moi ….

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