Le manoir interdit. ( Marilou 4è7 Pablo )

L'escapade de Laura et ses amis.

  J’attendais mes amis, au coin de la rue Charles Constantin, en direction du manoir interdit qui venait de la famille de Jace et qui avait été laissé à l’abandon par son arrière grand-mère allemande. Ils arrivèrent vers 21h20 et nous prîmes le bus en direction de notre lieu et arrivions vers 21h35.

  Quand nous nous approchions du bâtiment, on ne pouvait pas le manquer étant donnée son impressionnante grandeur d’au moins 15 m tel un géant sortant des ténèbres. Les fenêtres semblaient avoir été brisées à coup de projectiles, il y avait aussi des gargouilles taillées dans la pierre, et la gigantesque et magnifique porte, qui se trouvait devant nous, paraissait entrouverte. Une fois tous les cinq entrés, nous nous dirigeâmes vers l’escalier impressionnant qui trônait au milieu de cette magnifique bâtisse. Il y avait de somptueux et très vieux meubles sculptés dans le bois d’acajou. Soudain, une lumière s’alluma. Nous eûmes très peur et nous décidâmes de partir sur le champ, effrayés qu’il y ait quelqu'un qui nous voit, nous séquestre et nous laisse mourir comme le disait la légende. Mais au moment de sortir, la porte se verrouilla, nous étions prisonniers. Il nous était impossible de sortir, il fallut donc chercher un autre accès pour partir. Mais que se passait-il ?

  Nous décidèrent de nous séparer en 2 groupes afin de faciliter la recherche d’un accès pour sortir : Clary avec Jace et Léo et Théo avec moi. Je marchais donc en compagnie de Théo faisant une visite du manoir en cherchant une autre sortie. Quand, soudain je sentis quelque chose effleurer ma main. Je demandais à Théo si c’était lui, mais il me répondit que non, essayant de me rassurer, il me dit qu’il s'agissait probablement de mon imagination pensant à la légende. Nous continuâmes de marcher et cela recommença. Je fis comprendre à Théo que cela n’était pas marrant de me faire peur ainsi et il me répondit que ce n’était pas lui et qu'il fallait que je me calme sinon il allait devenir fou. Quand à Clary, Léo et Jace, ils nous appelèrent sur mon téléphone, je répondis aussitôt. Jace me dit qu’ils avaient trouvé un trou assez large pour que nous puissions nous enfuir. Je me retournai pour annoncer la nouvelle réjouissante à Théo mais il n’était plus là. Où était-il passé ?

  Je pris tellement peur que je me foula la cheville en trébuchant sur une marche de l’escalier. Et comme quelques minutes auparavant, une chose me frôla la main mais cette fois-ci la tira si fort que je crus que mon membre était arraché. J’eus si mal que je fermai les yeux le temps de quelques secondes. Quand je les rouvris, je ne reconnus pas l’endroit où je m’étais arrêtée jusqu’à présent. Il me semblait être attachée à un objet que je ne percevais pas. J’entendis une voix, une voix qui me parlait en chuchotant... je ne comprenais pas la langue, la phrase qu’il essayait de me dire. La pièce où je me trouvais était lugubre, sombre et, sur les murs, il y avait de vieilles tapisseries représentant des anges se faisant tuer par le diable, et surtout il y avait une odeur, une odeur d’un endroit renfermé, humide, vieux et ça sentait “la mort”. Puis, en palpant l’objet auquel j’étais retenue et attachée, je sentis comme des tissus. En levant le bras qui n’était pas retenu par les chaînes, je découvris un visage, enfin, un reste de visage... Je sentai les yeux, les dents et le crâne. Je devais donc être accrochée à un homme qui avait dû périr et se décomposer avec le temps, retenu par ses chaînes.

  Je n’ai pas réussi à me souvenir de la fin de mon escapade, il y avait comme un “trou” dans mon cerveau. Je me souviens par contre de mon retour chez moi, il y avait mes parents et je leur racontais ce qui s’était passé. Ils me dirent que je n’allais pas bien que je devais être sous l’effet de la fatigue et que cela irait mieux demain. Le lendemain, je n’avais plus rien à la cheville.

A l'heure où je vous parle, cela fait 60 ans que je ne suis plus entrée dans ce manoir mais, tous les soirs, à cette heure précise de 21 h 53, j'ai toujours l’impression que l’on effleure ma main.

 

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