INQUIETANTES ETRANGETES

Je suis brocanteur et une histoire fantastique m'est arrivée lors d'un soir en hiver. Ce soir-là je décidais d'aller chez mon ami Emrick à Paris. 

En me voyant arriver, il me dit : "Alors Théo, ça avance tes affaires ?"

Je lui répondis: "Non, pas vraiment ..."

"Dommage" dit Emrick," Mais il y a un vieux manoir dans les environs et tu y trouveras peut être quelque chose car personne n'y va jamais."

Je m'y rendis de ce pas en cachette. En arrivant je remarquais que ce manoir avait une atmosphère angoissante et lugubre. Les fenêtres semblaient me regarder et le toit semblait onduler tout seul d'un mouvement hypnotique. Cette maison était abandonnée et délabrée. Personne n'ouvrit lorsque je toquai mais la porte s'ouvrit soudain toute seule. J'y entrais, mais à peine à l'intérieur, j'entendis un murmure qui susurrait "Théo, Théo, Théo" en écho, puis je vit une silhouette près d'une salle et soudain elle disparut. Cette voix semblait s'adresser à moi et elle me donna des sueurs froides.

J'entrais alors dans une grande salle. C'était une vaste et vieille chambre. Elle était morbide, mélancolique et terrifiante. Un lit dégradé et poussiéreux trônait au milieu. Une terreur insurmontable accompagné d'un frisson de fièvre s'empara soudainement de moi. D'un coup un orage se mit à gronder. Chaque éclaire projetait une même silhouette inquiétante. Cette salle lugubre augmenta mon sentiment de malaise. Les vitres semblaient encore me regarder malgré la pièce plongée dans l'obscurité. J'entendis soudain un bruit étrange dans cette chambre. C'était un livre qui était tombé par terre et qui s'ouvrit sur des pages vierges.

Tout à coup un réveil sonna et toute la pièce sembla se mouvoir et se tordit dans tous les sens. Puis la silhouette se matérialisa devant la porte. Ensuite elle se téléporta devant moi et me parla dans une langue incompréhensible. Elle disparut soudain puis réapparut derrière moi en me posant la main sur l'épaule. Sa main était glaciale comme la mort et augmenta mes frissons. Je cherchais à hurler mais aucun son ne sortit de ma bouche. J'étais comme paralysé par la terreur.en sentant des griffes acérées sortir de ses doigts.