La fugue monstrueuse (Titouan 4e5)
Par Pablo Picasso 4e5 le 20 décembre 2017, 14:11 - Lien permanent
Une fugue d’un adolescent qui tourne au cauchemars
La fugue monstrueuse
C’était un samedi soir. Il était vingt-deux heures quand soudain, mes parents rentrèrent dans ma chambre. Je sentais que j’allais passer un sale quart d’heure. Je ne m'étais pas trompé, le lycée avait appelé et les avait averti de mon comportement. Ils voulaient m’envoyer en maison de redressement !
Déjà vivre avec sa famille, pas super, mais alors aller vivre dans une prison pour adolescents, non merci ! Je pris donc la décision de fuguer,
Je fis mon sac et je sautai par dessus la fenêtre après avoir envoyé mon matelas pour
m’amortir.
Je me mis à courir vers la forêt de peur que mes parents m’aient vu et se lancent à ma poursuite. J’atteignis la forêt près de une heure de course plus tard. Malgré l’obscurité, je vis qu’il y avait un tronc que l'on pourrait confondre avec un sanglier. Je frissonnais en cognant contre une souche, pensant que c'était un serpent.
Je m’installais au pied d’un sapin et me mit à jouer sur mon téléphone quand soudain j’entendis un hurlement de rage, qui avait hurlé? Mes parent qui seraient partis à ma poursuite? un animal qui avait flairé la chair humaine? ou bien même un homme emplit de mauvaises intention. Pris de panique, j’essayai de grimper à l’arbre. Me voulait- il du mal? Toutes ses questions me trottaient dans la tête. Je me calmais me disant que c’était probablement rien de plus que mon imagination qui me jouait des tours. Je descendis de mon arbre et commençais à m’endormir bien que le froid me gênait. Je me réveillais en sursaut en entendant des bruits de pas qui craquaient les branches d'arbres à une dizaine de pas de moi. Je me mis à courir vers le côté opposé à ces bruits de pas ! Je ressentais l’horrible sensation que quelqu’un me poursuivait. Au bout d’un moment, je me forçais à croire que ce n’était que la fatigue. Je me détendus et me posais contre un arbre. Les arbres paraissaient menaçant,presque vivant tout m’effrayait. Pris par la fatigue, je m’endormis.Tout à coup quelque chose se mit à me toucher la joue. Il m’avait griffé. Je me retournai pour voir mon agresseur et, rien, personne. Je ne pouvais avoir rêver car ma joue sagnait, tant d’angoisse submergeait mon esprit. Je ne savais pas quoi faire, je me mis à hurler et, comme poursuivit par la mort, je fonçais tout droit vers ma maison. Je jetais un coup d’œil derrière moi et j’eus l’impression de voire une ombre debout, qui était ce maudit agresseur, un homme, un ours, un rêve ou plutôt un cauchemard, je ne possédais plus aucune certitudes, quel était mon nom, même à cette question, j’étais incapable de répondre. je courus tel une gazelle poursuivie par un lion pendant plus d’une heure. Je crus que j’allai mourir . Dès que ma vitesse de course faiblissait, je prenais un énorme coup de griffe dans le mollet ou la cuisse ! Mon poursuivant respirait péniblement.
Soudain je traversai une rue qui me permettait de partir de cette forêt et d’arriver dans la ville. J’aperçus la maison abandonnée où j’allais souvent avec mes amis. j’ouvris la porte, rentrai et refermai à clé derrière moi. je courrus dans les escaliers et atteignai la chambre où nous parlions avec mes amis lors de nos visites. je me posais, pensant que cette poursuite était arrêtée. Petit à petit, j’entendis un petit, comme un bruit de serrure. Suivi aussitôt d’un couinement de porte rouillée. Quelle horreur, était ce un de mes amis, venu pour visiter la maison, mon agresseur, ou bien même le fruit de mon imagination. La réponse fut vite trouvée car des pas très lourds montaient sur les marches. je sautai par la fenêtres et atterrissait dans un buisson. Je me remis à courir en allant vers ma maison.
Je l’atteignis et me précipita à l’intérieur. Tout le monde était couché et toutes les lumières éteintes. Je fermai la porte à double tours et monta calmement vers ma chambre en allumant le moins possible les lumières quand soudain, le courant sauta me laissant seul dans le noir ! Je courrus vers ma chambre et me cacha dans mon armoire. Pris de fatigue, je m’endormis et le lendemain, fus réveillé dans mon armoire par ma mère, folle de rage que mon lit soit dehors. Quelle effroyable nuit.
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