La dame rouge (Auriane-4e5)
Par Pablo Picasso 4e5 le 20 décembre 2017, 11:12 - Archives - Lien permanent
Je faisais du camping avec mes amis...
Il faisait nuit et dans la sombre forêt. La pleine lune brillait dans le ciel. Tout le monde dormait sauf moi, je surveillais un petit feu qui nous éclairait à peine et nous réchauffait presque pas.
Tout paraissait calme on pouvait entendre les hululements des chouettes et le bruit des flammes qui montaient vers le ciel étoilé. Je fermai les yeux pour entendre tout ces petits bruits plus attentivement. Soudain j'entendis un craquement de branche . Je rouvris les yeux, tout le monde dormait. Qu'est ce que c'était ?
Je me posai la question pendant une éternité. Au bout d'un moment, je pris mon courage à deux mains et j'allai voir. Il n'y avait rien . Enfin, je ne voyais presque rien dans ce noir. Je sentis une odeur fumée.
Quand je revins, les flammes n'étaient pas comme tout à l'heure, elles firent au moins deux mètres. Je me reculai en sursaut. Les flammes se transformèrent petit à petit en une magnifique jeune femme. Je crus rêver, je clignai des yeux, je me les frottai, je me pinçai, rien à faire, les flammes étaient toujours là. C'était bien réel et pourtant je ne voulus pas y croire. Qui était ce ? Un démon une sorcière ? Je ne pus choisir entre toutes ses idées qui se baladaient dans ma tête.
Elle me murmura de m'avancer d'une voix douce et légère. Je le fis, j'étais comme hypnotisé je crus avoir une voix dans ma tête qui me dit de le faire. Comment fait-elle ? Je ne vois plus rien à part la femme. Quand j'arrivai devant elle, elle s'approcha de mon oreille et me prononça des mots d'une langue qui m'était étrangère et pourtant, il me semblait tout comprendre. Je ne ressentais aucune émotion mais une sensation de bien être .Qu'est ce qu'il se passe ? Tout s'embrouille dans ma tête.
Elle approcha son visage de mon coup, elle me prit les mains et me tira vers les flammes. Sa beauté se transforma en une laideur abominable. Ses cheveux doux et soyeux se transformèrent en de vieux cheveux gris ébouriffés. Son regard bleu devint un regard vide et rouge comme les ténèbres. Sa voix douce semblait grave et cassée. J'essayai d'y résister mais je n'y arrivai pas. Puis un instant plus tard je me retrouvai dans un autre monde.
Je n'eus pas le temps de regarder car je me retrouvai par terre. Les secondes devinrent des minutes, les minutes en heures et les heures jours, tout me paraissait une éternité, quand soudain, je me réveillai. C'était tout blanc. Où suis je ? Je suis mort ? Le blanc laissa place à une chambre d’hôpital. Pourquoi j'étais à l’hôpital ? Je en me souvenait plus de rien. Que c'était-il passé ?
Commentaires
Bonjour, cette nouvelle est géniale. Ce doute de savoir ce qui s'est passé ce soir-là .Tu as bien joué avec les illusions de la femme et Des autres. Le conseil que je peux te donner et de plus décrire ton personnage. Merci pour la lecture.