Janvier (Elodie B. 4e5)

Rationnel ou irrationnel,être ou folie ?

11 janvier 1972

 

Je regardais par la baie qui laissait pénétrer l’air et la lumière, de la faible clarté de l’aube. La nuit  avait été bonne et mes anciens cauchemars avaient cessé de m’effrayer.

 

12 janvier 1972

 

La belle nappe blanche posée délicatement sur mon jardin resplendissait. La légère brise de l’hiver traversait les nombreux sapins qui clôturaient ma maison. J’aimais la solitude, vivre seul dans un si vaste espace,et la neige était une compagne désagréable pour ma personne.

 

14 janvier 1972

 

La pendule sonnait les onzes coups du soir quand la fatigue me prit. Je montais les marches de l’escalier, mes pieds me paraissaient lourds et terriblement pesants. J’ouvris la porte de ma chambre, et je laissais le sommeil lourd et pénible me prendre à son tour.Au  bout de deux ou trois heures, la monstrueuse panique de mon rêve me réveilla. Mes cauchemards, revenaient. Je soufflai, me levai et bu de l’eau, puis je me rassit et j’observais le grand cadre posé en face de mon lit. Les yeux des personnages me fixèrent longuement d’un regard triste,et leur peau devint pâle, blanche comme de la neige. La rouge clarté de leurs joues creuses semblait devenir noire comme du charbon. Leurs cheveux blonds tels que les blés prirent une teinte grise comme de l’acier, et toute la lumière envoyé sur leurs visages se masqua d’une ombre obscure. Leur regard doux et délicat devint terrifiant et monstrueux. Je baissai le regard et leur  ombre se reflétait sur les draps blancs de mon lits, je croyais devenir fou, j’avais beau fermer et rouvrir mes yeux, elles restaient là immobile.

 

15 janvier 1972

 

La terreur était présente, je la sentais. Etait-ce le fruit de mon imagination ou bien une illusion de mes sens ou tout simplement je devenais fou ?

 

17 janvier 1972

 

Ce matin je partis dans les bois,la douce odeur forestière me caressait, mais soudain un léger brouillard commençait à se former, il s’épaissit et avança tel un monstre qui allait dévorer sa proie, les arbres étaient grands et robustes, ils pouvaient assomer une poignée de cent hommes d’un seul coup. Leurs branches telles des doigts crochus et pointus se refermèrent pour ne laisser passer aucune lumière. Devant moi se dressait une longue allée de pins gigantesques, aussi grand qu'une tour de cinquante étages. Où étais-je tombé ? Puis j’entendis un bruit, ça devait être une branche qui cassait.Le bruit se rapprocha ,mon coeur sursauta et je me retournai. Je me vis devenir fou.Le bruit recommença, et cela sans cesse comme une sonnette.Alors, je levai le pied pour partir en courant mais une force invisible me retenait. Il me semblait qu’un être diabolique se rapprochait et j’étais pris au piège.Je voulais me retourner, mais cette idée lança une frayeur qui traversa tout mon corps.

 

19 janvier 1972

 

Il le fallait...que je mette fin à toute mes souffrances,un mal étrange voulait ma mort et je fus forcé de lui donner ce qu’il recherchait.

 

Commentaires

1. Le 22 décembre 2017, 13:54 par Floriane et victoria collège Argote orthez

C’est une bonne histoire mais on s’y perd il n’y a pas assez de précisions mais on a bien aimé le style d’écriture. bravo

2. Le 18 janvier 2018, 21:28 par aymeric joseph-reinette 402 b-p

Bonjour ,ton histoire me plait elle est différente des autres car tu crée des date sur le mois de janvier comme l'indique le nom de ton histoire et sa c'est très original .merci pour la lecture

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