Ewilan Forest et la mésaventure terrifiante Baptiste B. 4è7 Pablo Picasso

Je crus apercevoir loin derrière les arbres une silhouette blanche. Qui était-ce ? Une divinité ? Elle marchait lentement et distinctement. J'éprouvais un malaise horrible. Une lumière blanche éclatante m’éblouit. Voici un extrait de ma rédaction que vous aimerez sûrement.

Ah , dans quelques minutes à moi les vacances ! Vive les vacances !!!  J'étais dans la forêt lugubre et abandonnée d'Ewilan Forest. Mon lieu de vacances se trouvait à une cinquantaine de kilomètres. J’étais fatigué, il était très tard, je dirais dans les environs de 2h00 du matin. Il pleuvait beaucoup et des grondements d’orage ne me laissaient pas indifférent. Mon téléphone n’avait plus de batterie. Il venait de s’éteindre à cause de mon application GPS. Oh non!!! Ma voiture allait bientôt tomber à court d’essence ! J’essayais de relativiser. Soudain, je crus entendre retentir un hurlement au moment même où mon véhicule s’arrêta. Cela m'effraya un peu. Un autre coup d’orage tomba du ciel et éclaira pour quelques secondes les alentours. Je crus halluciner, un guerrier en pierre se trouvait devant moi. Je commençais à paniquer. En prenant la fuite, je percutai quelque chose de rugueux. Etait-ce un démon ou une créature maléfique ? Un arbre ? Je crus cauchemarder. J’accélerai ma marche, j’entendis des pas. Je me retournai alors, et vis à nouveau cette supposée statue de pierre . Elle avait avancé.Son regard me faisait frissonner. Étais-je devenu fou ? Mon imagination me jouait-elle des tours ? Je fus effleurer au dos par des ongles aiguisés. Je n’en n’étais pas sûr. Peut-être était-ce un loup, un chien ou une bête féroce ? Je ne comprenais rien. Tout à coup, il me vint l’hypothèse que c’était un farce  de l’un de mes proches. Je hurlai :” Arrêtez ce n’est plus drôle !” Personne ne répondit. Je le répètai un nouvelle fois.Je ne perçus aucune réponse..  Décidément, j’ai un problème ! Le colosse en pierre avait encore bougé. Tout cela continuait à se dérouler dans un atmosphère extrêmement  sinistre, sous la pluie et le froid. Des chauves-souris sortirent d'endroits insoupçonnés  et volèrent juste au dessus de moi. A ma droite, je semblais distinguer vaguement des arbres qui me paraissaient abattus. Au sol, se tenaient des feuilles brûlées. Certaines crépitaient alors que d’autres tourbillonnaient sans fin à la recherche de la lueur du printemps. Pourquoi étaient-elles en cendre ? Le sol était pourtant humide. La sève rougeâtre des chênes coulissait sur le bois tel le sang d’un humain agonissant. Soudain, une odeur pestilentielle me fit penser à celle d’un cadavre.  Y-aurait-il eu un meurtre ? En même temps, c’était  l’endroit idéal pour ce genre d’action. Alors que je m’imaginais cela, j’entendis des craquements de bâtons accompagnés de cris stridents les plus angoissants et effrayants que l’on puisse imaginer. Mon coeur battait à m’étouffer. Quelques minutes auparavant, se dressait une statue face à moi. Mes yeux avaient probablement  un problème. Les statues s’étaient désormais démultipliées autour de moi. Je les dévisagèrent  à peine quelques secondes, elles avaient toutes disparu. Je pus distinguer des cerfs courir, leurs mouvements gracieux semblaient être ceux d’une danseuse étoile. Je crus apercevoir loin derrière les arbres une silhouette blanche. Qui était-ce ? Une divinité ? Elle marchait lentement et distinctement. J'éprouvais un malaise horrible. Une lumière blanche éclatante m’éblouit. De suite, je tombai au sol et m'évanouis. Était-ce un le pire cauchemar pensable ou la réalité ?

 

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