INQUIETANTES ETRANGETES

L'impatience m'envahissait, je voulais que mes parents partent de la maison pour enfin jouer à mon ordinateur. Mais vers 21h15, je descendis et vis la cuisine déserte. Les canapés paraîssaient soyeux et lisses et la télévision semblait encore allumée. Mais alors que je venais de commencer à jouer, un bruit désagréable me fit frissonner et sursauter. J'attendais quelques secondes puis repris mon jeu, croyant que c'était une hallucination. Quelques minutes plus tard, ce bruit se répéta, j'enlevai mon casque et l'entendis de nouveau, je courus au 1ère étage vers ma chambre et attrappai mon couteau suisse sur ma table de chevet. Je me sentis plus en sécurité.

Quand tout à coup, un autre bruit beaucoup plus fort tel un hurlement de mort retentit. Je criai et mon couteau s'échappa de ma main, je le repris aussitôt,sortis de ma chambre et toutes les lumières s'éteignirent, j'étais là, au bord de l'escalier, éprouvant une angoisse folle et tremblant comme une feuille. Soudain, toutes les lumières se rallumèrent et quand je me retournai, un être vêtu de noir se tenait là, comme une statue, et son chapeau recouvrant son visage. Tellement effrayé, je reculai, oubliant les escaliers. Je les dévalai à toute vitesse et perdis connaissance.

Un verre d'eau me réveilla. Je m'aidai du canapé pour me lever.

Je me rappelais l'épouvante ressentie pendant cette terrible chute. Je me relevai et un événement terrible survint, mes parents gisaient-là sans aucune trace de blessure. Soudain, je me figurai que ,toutes les vitres commençaient à se casser. Alors je repris mon courage à deux mains, remontais les escaliers, repris mon couteau. Je regardais l'heure : vingt-trois heures cinquante neuf. Cette heure-là me fit trembler de la tête aux pieds. Je redescendis et j'eus l’impression que les cadavres de mes parents commençaient à bouger de plus ne plus rapidement puis montèrent au plafond comme possédés. Étais-je fou ? Avais-je perdu la tête ? Mon imagination me jouait-elle des tours ? Mon cœur battait déjà à m'étouffer, mais là je crus mourir de peur. J'eus l'impression que la silhouette vêtue de noir avec son chapeau et sa canne voulait me faire perdre la tête. La rage m'envahissait, je voulais retrouver mes parents et comprendre ce qui m'arrivait. Encore 2tourdie, il me semblait que la canne du monstre commençait à monter au plafond. Je me levai et m'accrochai à la canne. J'eus l'impression d'apercevoir des centaines d'arbres tous multicolores. Je les contemplais puis soudain, je clignai des yeux et tout redevint noir et laid ; Etait-ce une imagination ? Ou une hallucination ?

Je crus distinguer la main de l'être claquer des doigts et comme dans un rêve, je crus monter dans le ciel.