Derrière vous, Anya 4e7.
Par Pablo Picasso 4e7 le 20 décembre 2017, 16:12 - Archives - Lien permanent
Courir. Marcher. Courir toujours plus vite. Je le savais, si je m’arrêtais, je sentirais cette main, froide et visqueuse se poser sur mon épaule. Et quand je me retournerai…
Courir. Marcher. Courir toujours plus vite. Je le savais, si je m’arrêtais, je sentirais cette main, froide et visqueuse se poser sur mon épaule. Et quand je me retournerai… je ne préférais pas savoir. Cette nuit, je m’étais aventurée plus loin que jamais. Enfin, je le supposais. Tous les arbres de cette forêt lugubre se ressemblaient. Pendant des heures et des heures, j’avais eu l’impression de tourner en rond. Mais j’approchais, je le sentais. J’étais prêt. Tout prêt. Mais de quoi ? J’eu une montée d’adrénaline. J'accelerais mes pas. Je tombais, m’écorchant les genoux. Je me relevais, à chaque fois. J’allais peut être sortir, et la douleur provoquée par les chutes ne m’arrêtait pas. Je continuais ma course. Quand soudain, j’entendis une comptine d’enfant. Douce, agréable, ensorcelante. Je ne faisais plus aucuns mouvements. J’étais hypnotisée, étrangement attirée vers le son. Je ne contrôlais plus mon corps, j’avançais sur la droite, sans m’en rendre compte. La musique me poussait à aller autre part. Et sans avoir pu y faire quoi que ce soit, je m’étais jetée dans la gueule du loup…
Seule la lumière inquiétante de la lune éclairait le ciel, entièrement sombre.
Petit à petit, mes yeux parvinrent à s’habituer à l’obscurité. Une grande demeure se présentait devant moi. Elle dégageait une odeur boisé qui me donnait la nausée. J’avançais, tout doucement, méfiante.
« hôtel travalgar ». Tiens, ce nom me disait quelque chose. Peut être étais-je déjà allée dans leur chaîne d’hôtel ? Inexplicablement, j’étais convaincue que je n’avais plus rien à craindre et qu’il fallait que je pénètre ces lieux. Je devais entrer. Et sans me poser plus de questions, je franchis le seuil de l’hôtel.
Une immense pièce se présentait devant moi, si grande que ma maison entière pourrait tenir dans cet endroit. J’avançais, examinant chaque recoin de ce qui était sans aucun doute, la pièce principale la demeure. Il y avait beaucoup d’objets. Des vieilleries, des bizarreries. Je passais mon doigt sur une étagère débordante de poussière. Je levais doucement les yeux, il y avait un portrait d’une femme qui devait être véritablement une déesse car elle était d’une beauté sans pareille. Elle contemplait, du coin de l’œil, un enfant qui était peint juste à côté d’elle. Je cligna des yeux une première fois. La femme sur le tableau avait les yeux pointés vers moi. Impossible. Je cligna plusieurs fois des yeux, comme pour me chasser cette image. Cette fois, l’enfant qui me regardait aussi. Je recula, refusant d’y croire. Le parquet grinça. Si fort. On aurait dit un cri d’horreur. Le tableau ! Je jeta mon regard vers sa place, mais il n’y était plus. Je me retournais, dans tous les sens, apeurée. Je me força à calmer ma respiration et je ferma les yeux, pour m'apaiser. Et quand je les rouvris, le tableau était juste devant moi. Et cette fois, je n’avais plus de doute, les personnages avaient bougé. Ils me regardaient, en premier plan du tableau, avec un sourire diabolique aux coins des lèvres. Dans un hurlement qui me déchira les cordes vocales, je pris la peinture et l’envoya contre le mur. Il était hors de question pour moi de rester une seconde de plus dans cette demeure effroyable. Je porta mes jambes à mon cou et je m’enfuis à toute vitesse. J’étais dehors, un peu plus loin de l’hôtel. Je m’arrêta, j’étais essoufflée. Quand soudain, une main vint se poser sur mon épaule. Et quand je me retournis… AHHHHHH !!!!!!!
Commentaires
J'ai beaucoup aimé ton histoire. La peinture, les yeux qui regardent ton personnage, on ressent leur regard sur nous haha. Cependant, même si cela n'affecte pas ton récit, la terminaison du passé simple que tu as emprunté n'est pas correcte, la bonne terminaison est "ai" pour "je" avec les verbes du premier groupe et non "a". Certaines fois également, tu as employé l'imparfait, et je pense, qu'avec le sens de la phrase, le passé simple aurait été mieux. Mais comme je t'ai dit, cela n'affecte en rien ton histoire, tu as beaucoup de vocabulaire et tu l'exploite vraiment bien.
J'ai beaucoup apprécié ta nouvelle pleine de rebondissements!
D'une part j'ai beaucoup aimé la scène avec le tableau, les clignements des yeux étaient bien trouvés pour marquer les changements des regards.
D'autre part, ta phrase "Je cligna plusieurs fois des yeux, comme pour me chasser cette image" ma fait ressentir le moment présent. Très bon récit, écrit avec du vocabulaire recherché, bravo à toi !!
Bonjour Anya
Ton histoire se lit très facilement et nous pousse à rester jusqu'au bout ,il est vrai que quelque fois le temps utilisé n'est pas forcément le bon et que quelque fautes d’orthographe sont présente ,cela ne nous dérange pas pour la lecture de ta nouvelle qui reste excellente et attrayante.Bravo .
Anya, ton texte m'a beaucoup plu malgré que l'on ne sache pas ce qui à poussé ton personnage à aller dans cette forêt. Tu as bien su exploiter le surnaturel mais l'histoire se finit un peu brutalement. Le lecteur veut savoir ce qu'il se passe après le hurlement.
ton histoire est correct, l'histoire est bien trouver et bien raconter mes attention au conjugaison et au temps employer sinon moi j'ai bien aimer ton histoire.
J'ai bien aimé ton histoire, elle était intéressante. La peinture... sont bien trouvée. Effectivement, fait attention à ta conjugaison. Tu le sauras pour la prochaine fois. A part ces quelques petite erreurs, bravo à toi.
La nouvelle est juste parfaite à mon goût, tout est respecter, le suspens est présent, l'émotion du personnage qui est très bien détaillé, la description qui est très réaliste. Le vocabulaire et bien et très peu de d'erreur d'orthographe. Le titre est intrigant, on se demande ce qu'il va se passer .. On a envie de lire cette nouvelle...!
Bonjour
J ai bien aimé ta nouvelle .
Tu as bien réussi à exprimer l émotion de ton personnage .
Fais attention au faute d orthographe sinon bravo.