Le mystérieux métro, Romain D. (4e6 pablo)

Préparez-vous à plonger dans un monde presque irréel et où tout ce que vous connaissez va disparaître… ou pas!

Comme tous les soirs je rentrais du travail vers 20h30. Je prenais le métro vers 20h45, il faisait très froid pour cette nuit de janvier. Il faisait nuit depuis longtemps et j’attendais le métro depuis un quart d’heure. Il n’y avait pas beaucoup de monde contrairement à d’habitude : un jeune homme d’une vingtaine d’année et trois collègues avec des amies. Quand le métro arriva je crus ne pas apercevoir de conducteur mais ce devait être un de leurs métros automatisés.

 

    Seulement deux des six personne vinrent avec moi. Une seule personne se trouvait dans le métro. Le métro mis un quart d’heure à repartir quand j’entendis un crissement venir de la fenêtre située à ma droite. Un frisson me parcourut l’échine quand j’arrivai à la station de métro de Châtelet. Pourquoi cette station m’inquiétait-elle à ce point? Pourquoi, pourquoi ce frisson à cette station et pas à une autre? Je décidai de regarder par la fenêtre pour voir ce qui produisait ce crissement strident mais quelque chose en moi me retint et je dus me rasseoir. Les lumières se mirent à clignoter, je sentis une boule se former dans mon ventre. Je voulus demander aux autres passagers si eux aussi trouvaient que quelque chose n’allait pas mais je ne vis personne. Les autres personnes devaient avoir changé de wagon, me dis-je pour me rassure. Personne ne pouvait partir d’un train en marche ou disparaître comme cela. Il me sembla qu’un vent frais passa par la fenêtre mais celle-ci se trouvait dermée. Tout se mit à se bousculer dans ma tête.

 

    Mon imagination me jouait sans doute des tours. Le train plutôt petit n’abritait que quelques places assises, sa couleur bleue le rendait presque amical. Ce moment me faisait penser aux films où l’acteur se retrouve seul avec un tueur derrière la porte mais cela n’arrive que dans les films. Je descendis enfin du métro quand j’arrivai à la station de Saint-Germain-des-Prés. Les lumières n’éclairaient pas beaucoup. Je ne voyais presque plus mais heureusement la lumière de mon téléphone me permettait de voir à plus d’un mètre de moi. Seulement quelques voitures roulaient sur la grande route. D’immenses nuages noirs cachaient la lune. Ils cachaient aussi la plupart des étoiles, les toits me semblaient immenses contrairement à d’habitude. Je marchais tranquillement lorsque tout se mit à danser autour de moi. Je luttais pour rester debout, il me sembla que l’on me parlait mais je courus car quelque chose m’effrayait. Qui ou quoi,je ne sais pas et  je ne le saurai sans doute jamais. Je ne savais pas où j'allais ou plutôt “plus” où j’allais. Je crus voir une ombre, celle d’un gros rat ou d’un chat. Je me rapprochai pour voir l’animal mais je n’arrivai plus à marcher, la peur me tenaillait. Je ne me sentais pas bien, dés que je voulais avancer mes jambes flageolaient et je m’étalais de tout mon long. L’idée de ne plus revoir ma femme m’épouvantait.

 

  Les avenues me paraissaient immenses, les cheminés rejetaient des panaches de fumée qui réchauffaient l’air. Des immeubles, des immeubles toujours des immeubles! Le jour Paris affichait sa robe de lumière mais la nuit venue les immeubles semblaient.Le ciel sombre protégeait Paris avec ses nuages innombrables nuages qui ne semblaient ne faire qu’un. J’avançais jusqu’à la tour Eiffel, elle paraissait joyeuse avec toutes ses lumières.

    

    Des cris stridents retentissaient à chaque coin de rue. Mon pouls s’accentuait à chaque pas, à chaque seconde et rien que le fait de passer devant l’une de ces rues m’épouvantait. La mort me guettait, je le sentais et je le savais. J’avais le souffle coupé à force de courir, je pensais que mon coeur exploserait si je continuais mais quelque chose en moi me forçait à le faire. Je tremblais d’effroi et seul mon souffle me faisait savoir que je vivais encore.

 

Commentaires

1. Le 18 janvier 2018, 20:43 par aymeric joseph-reinette 402 b-p

Bonjour, j’adore ton histoire, le suspense de ton texte est captivant .Ont ressent que ton personnage ne connais pas la peur mais le vie dans ce train .Le seule conseil que je peux te donner et de d'écrire plus ton personnage car nous avons très peux d'information sur lui .Mais l'idée que sa se passe dans un train mystérieux reste très original.Merci pour cette lecture.

Ajouter un commentaire

Les commentaires peuvent être formatés en utilisant une syntaxe wiki simplifiée. Les liens ne sont pas autorisés.

Fil des commentaires de ce billet