Une soirée étrange, Anais A. (4e6pablo)

Une soirée ordinaire qui se transforme en cauchemar ...

Plus tôt dans la journée, mes élèves de seconde avaient eu un contrôle. Ah ! les contrôles, j'en connaissais un paquet qui les appréhendaient. Moi- même ça me laissais désespéré de voir le nombre de copies a corriger. Et pourtant ! Il faut bien passer par là ! Etant plus jeune le français avais été ma matière préféré. Ce qui me menai a faire se métier : Professeur de français.

Il faisait plutôt chaud dans la salle. Cinq minutes avant les femmes de ménages entrèrent dans ma salle pour me laisser les clés et me dire qu'elles rentraient chez elles. Tout le monde était rentré, il me sembla donc que j'étais seul. Le calme me fit du bien, voir la salle avec 30 chaises vides était apaisant. Quelques heure plus tard j'avais enfin terminé ! Je décidais alors de ranger mes affaires. Soudain je me rappela qu'il fallait que j'aille vérifié si les salles où j'avais fais cours aujourd'hui étaient bien fermées. 

Je pris les clés qu'on m'avait confier dans la soirée et sortis de ma salle laissant ma porte ouverte. Je parcourus les salles vérifiant que les portes étaient bien fermées et que par le peu d'espace que me laissait la porte et le sol m'assurait que les lumières étaient éteintes. Lorsque je tournai la poignet de la salle 207, la porte s'ouvrit. J'entrais avec méfiance : la fenêtre était ouverte. Il pleuvait. Le vent soufflait et avait dû l'ouvrir. Je parcourus la salle des yeux et ensuite pris soin de refermé la porte a clé. Je me tourna vers le couloir pour continuer mon inspection et je vis que deux des lumières étaient allumées.  Le silence se fit tout a coup inquiétant, presque angoissant. Bizarre, je n'avais pourtant pas touché aux interrupteur ! Y'aurait il quelqu'un d'autre que moi ? Je m'avançai en faisant allusion à cela et vérifiant les autres salles. Je descendis d'un étage et regardai celles du premier. J'ouvris la porte de la salle 101 elle était fermée. Quand je tournai la poignet de la salle 104 elle était aussi ouverte ! Dans la rapidité je faillis tomber mais je me rattrapai sur la table qui se trouvait devant. Je fis très vite le tour de la salle avec les yeux. Et ... oh, misère ! Tout les ordinateurs étaient allumés et faisaient un écran bleu qui virait au vert. Que c'était- il passé ? On avait sans doute oublié de les éteindre. Je mis 2 minutes à tout éteindre. Lorsque je me rendis compte du froid qui régnait. Certes, c'était probablement normal à cette période. Je ressorti fermant toujours la porte à clé. Je pivota et quand je leva les yeux, ils se posèrent sur une chaise. Une chaise en plein milieu du couloir désert. Une chaise !? Au milieu du couloir? Je ne suis tout de même pas folle !? Lorsque je traversait le couloir il y avait de cela cinq minutes, le couloir se trouvait vide. Je la fixai en me posant toute sorte de question. Restait- il une personne dans l'établissement ? Je n'était donc pas seule ? Ne l'aurais- je tout simplement pas remarquée ? Un étrange frisson me prit le bas du dos pour remonter jusqu'en haut de ma nuque. Soudain des pas ... Des pas lourds ... Des pas sourds ... Pris d'une angoisse, je me jetai sur l'escalier et descendis aussi vite les marches que je pus. J'était à présent terrifiée. Quand je me retrouvai devant ma salle, toute essoufflée et apeurée, la porte était fermée. J'étais sûre de l'avoir laisser ouverte ! J'attrapai la poignet et essayai de l'ouvrir, je mis de la force mais en vain ... Elle ne s'ouvrait pas. Que faire ? Un son retenti à l'intérieur de la salle. Mon téléphone sonnait ! Mince ! Mince ! Mince !! Comment faire ? Puis je me souvins ... Les clés ! J'attrapai les clés que j'avais mises plus tôt dans ma poche et cherchai celle qui ouvrait cette salle. Je ne la trouvais pas ! J'entendis les bruits de pas se rapprocher. Je me tournai dans la direction des pas lourds ... Et c'est la que je vis.

Commentaires

1. Le 17 janvier 2018, 19:30 par Océane 402 Blaise Pascal

Ta nouvelle m'a beaucoup plu. Tu as bien respecté le sujet. Tu as gardé du fantastique tout en rajoutant de la peur, de l'angoisse et du suspense. Tu as réussi à me mettre dans la peau du personnage (le professeur de français). On ressent bien les émotions du narrateur. A la fin du récit, on se demande ce qu'elle va voir "Je me tournai dans la direction des pas lourds... Et c'est la que je vis"
On se pose des questions, on se demande ce qui va se passer.
J'aimerais bien en savoir plus :)
Félicitations, ta nouvelle est vraiment bien.

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