Ma Vie Nocturne,Edith.T (4e1Pascal)
Par Blaise Pascal 4e1 le 17 décembre 2017, 13:12 - Archives - Lien permanent
Je ne suis ni grand ni petit ; une taille normale pour un garçon de dix ans. Je suis banal, rien d'exceptionnel : les yeux marrons, mes cheveux bruns coiffés en bataille, Mes baskets toujours vissées aux pieds et le t-shirt que ma mère m'avait offert quand elle était en vie.
Je n'aimais pas ma nouvelle chambre : elle était trop petite, les murs d'un blanc sale, sans photos a part un cadre de ma mère. Le parquet menaçait de se briser à chaque pas et il était moisi. Mon lit était prés de l'unique et minuscule fenêtre et n'avait qu'un drap fin et un oreiller miteux. Une avec quelques vêtements était au fond de la pièce. Je venais juste de déménager à cause du travail de mon père et parce qu’on ne supportait plus notre maison depuis la mort de ma mère il y a un an. Je ne suis ni grand ni petit ; une taille normale pour un garçon de dix ans. Je suis banal, rien d'exceptionnel : les yeux marrons, mes cheveux bruns coiffés en bataille, Mes baskets toujours vissées aux pieds et le t-shirt que ma mère m'avait offert quand elle était en vie. Je ne me souviens pas trop de sa mort ; on était dans la rue, on rentrait de l'école je crois, on était en train de traverser ; un bus arrivait vite, trop vite … un énorme bruit puis, une tache rouge foncée et la main de ma mère, inerte. Je ne sais pas comment cela avait pu arriver car nous étions au milieu de la route quand c'est arrivé et le bus se trouvait derrière nous, Je n'ai pas envie de parler de ça, et mon père encore moins.
Il s'est passé quelque chose d'extraordinaire, surnaturel, étrange ce soir : j’étais en train de dormir quand je sentis un courant d'air glacial. Je regardais si la fenêtre était ouverte mais non ! Je tournais la tête et me trouvas devant le spectre de ma mère. Je me figeais sur place. Ma main tremblait, ma mère plaça sa main sur la mienne pour la calmer ; comme autrefois puis, s'en alla par sa photographie accrochée au mur. Je m'endormis après de longues heures, marqué par ce qui venait de se passer. Au fur et à mesure de mon sommeil, un cauchemar grandissait : la mort de ma mère. Je revoyais la scène de sa mort mais, cette fois ci, je touchais quelque chose dans ma poche ; un jouet, une figurine je crois, Puis, le moment fatale mais je ne compris toujours pas comment ma mère s’était faite renverser alors que le bus était derrière nous. Je me réveillais, en sueur et le cœur battant la chamade.
Toutes les nuits,ma mère venait me hanter et dans chaque cauchemar apparaissait un élément qui, petit a petit, pris de l’importance. Puis une nuit, je compris : la figurine que je tenais était tombée ; ma mère l'avait ramassée et le bus ne l'avait pas vue. C'était de ma faute ! Ma mère était morte a cause de moi ! Je ne contrôlais plus mes mains, elles serraient ma gorge avec tant de force puis tout à coup, ma porte s’ouvrit et je vis ma mère. Elle m’accueillit, bras ouverts tel un ange.
Commentaires
Bonjour,
Ton récit est captivant mais nous ne comprenons pas pourquoi le passage : "Je ne suis ni grand ni petit...quand elle était en vie" apparaît une deuxième fois dans ce récit. Tu as également mis une majuscule à "Mes baskets" alors qu'il y a une virgule devant. Tu aurais pu mieux décrire la peur.
Sinon il s'agit d'un agréable récit qui nous a impressionnées , bravo à toi.
P.S. : Attention aux fautes d'orthographe :)
Bonjour,
Ton récit est captivant mais nous ne comprenons pas pourquoi le passage : "Je ne suis ni grand ni petit...quand elle était en vie" apparaît une deuxième fois dans ce récit. Tu as également mis une majuscule à "Mes baskets" alors qu'il y a une virgule devant. Tu aurais pu mieux décrire la peur.
Sinon il s'agit d'un agréable récit qui nous a impressionnées , bravo à toi.
P.S. : Attention aux fautes d'orthographe :)
Ton récit m’a beaucoup plus, l’histoire et le scénario étaient à la fois touchants et angoissants, et le surnaturel qui s’immisce dans une triste réalité quotidienne rend ton texte captivant. Il n’y avait presque aucune faute à part quelques fautes de conjugaison ou d’accord (l.6 « Une avec quelques vêtements était au fond de la pièce. » ou l.24 «(...)et me trouvas (...). ») et le texte était divisé en paragraphe. La fin est aussi très surprenante, ce qui touche le lecteur car c’est une chute brutale et très innatendue.
Bravo pour ton récit!
Salut,
ton récit m'a beaucoup plu, particulièrement le fait que tu donne une tournure douce-amère au genre fantastique car le garçon peut enfin revoir sa mère qu'il n'a pas vue depuis sa mort: "ma mère plaça sa main sur la mienne pour la calmer ; comme autrefois".
Toute fois, tu ne laisse pas de place à l'hypothèse rationnelle à la fin de ton histoire: "Je ne contrôlais plus mes mains, elles serraient ma gorge avec tant de force puis tout à coup, ma porte s’ouvrit et je vis ma mère. Elle m’accueillit, bras ouverts tel un ange." Pourquoi ses mains se lèvent-t-elles vers son cou? Pourquoi sa porte s'ouvre-t-elle? Je comprends bien que l'apparition de sa mère suggère qu'il est mort, mais ce n'est pas "rationel" (pour le coup de la mère je chipotte peut être un peu). Pour ses mains tu aurai peut être
pu trouver quelque chose de plus sensé pour qu'il se tue, car ce n'est pas très vraisemblable que ses mains bougent toute seule et se serrent au point de le tuer (à moins que sa mère se venge en le possèdant, mais si c'est le cas, c'est un peu tiré par les cheveux). Je trouve aussi que la fin est un peu précipitée, ce qui est dommage car elle est tout de même pas mal.
Sinon des problèmes attendus comme l'orthographe ou les accords ( "..., Je n'ai pas envie de parler de ça": majuscule après la virgule).
Mise à part ça, ton choix d'adjectifs dans le premier paragraphe était excellent ("qu'un drap fin et un oreiller miteux") et le concept est très rafraichissant. Bravo pour ce merveilleux récit qui marche très bien malgré ses quelques bémols.