Le livre mystérieux, Anaé (4è ODG clg J. Prévert)

Entrée dans une bibliothèque déserte et étrange, la narratrice emprunte un livre interdit. Elle n'aurait jamais dû...

 

Le soir meme, je commençai ce mystérieux livre . Ce soir-là, j'étais trés fatiguée et à la fin du premier chapitre après avoir lu l'unique et dernier mot de celui-ci, je m'emdormis dans un sommeil profond et une heure plus tard exactement me réveillai brusquement . Jusqu'à cette nuit je n'avais pourtant jamais ressenti autant de panique, je me sentais totalement perdue, je ne savais plus ou j'étais, j'avais grand mal à la tete, je n'arrivais meme pas à savoir si j'étais endormie ou pas puisque j'étais pour moi bien réveillée mais peut-etre m'étais-je réveillée dans mon reve...? Enfin bref tout ça n'était pas trés clair ! Mais ouiiiiiii, ça y était ! J'étais en fait rendue dans le livre... Je ne savais pas comment réagir à cette situation, mais peut-etre un élément pouvait m'aider ? Justement j'aperçus dans un arbre face à moi comme une petite lettre . S'adressait-elle à moi ? Pour le découvrir il fallait bien pouvoir l'atteindre mais par ma petite taille ça n'allait pas etre la chose la plus facile à faire . Mais bon, il fallait bien que je me débrouille seule avec les éléments situés autour de moi puisque cet endroit me paraissait fort désert ce qui était plutot normal . J'observai le paysage et n'y vis pas grand chose . Comment allais-je faire ? C'était une immence question . Mais jusqu'ici à vrai dire je m'en posais tellement que celle-ci ne m'effrai pas plus que ça . Puis, par la suite, l'idée me vint enfin, il suffisait simplement d'y grymper . Donc je regroupai plusieurs branches et meme rondins de bois, les plus plats, pour déjà atteindre la première branche de l'arbre et m'y accrocher . Et également pour éviter de glisser ce qui m'handicaperai pour la suite des aventures que j'imaginais déjà torturantes vis à vis du premier chapitre du livre qui m'interrogait tant . J'y parvenus enfin et essayai délicatement de l'attraper . Ca y était ! Je la tenais . Pour redescendre je me suspendai par une des lianes de l'abre d'à coté et y glissai jusqu'à terre . Oufff ! Alors, je l'ouvris et y lus le contenu . Elle s'adressait effectivement à mon propre personnage et voulut me transmettre que si je souhaitais m'évader de ce lieu il fallait que je suive exactement les consignes suivantes :

- trouver l'arbre à fleurs " albackises " noires

- en ceuillir une et la déposer sur le ruisseau d'eau jaune

- la récupérer dix mètres après la cascade réparatrice

- l'avaler en trois fois

Je m'aventurai ainsi vers les directions données, trouvai directement l'arbre à fleurs noires " albackises ", en ceuillis une soigneusement, la déposai dans le ruisseau d'eau jaune vingt mètres plus loin, je ne la quittais pas des yeux quand alors je chuttai au sol à plat ventre à cause d'une misérable racine qui m'avait tant freinée dans mon élan ! Les genoux écorchés et les yeux remplis de larmes, je me releva avec vaillance et poursuivis ma course . Avec un peu de retard, je récupérai finalement la fleur vingt mètres après la cascade réparatrice donc avec dix mètres d'écart par rapport à la consigne de la lettre, puis l'avalai en trois fois, le plus vite possible, comme il était si bien inscrit . Elle avait un gout amer et sucré à la fois et son gout acidulé à la fin me donnai l'envie de tout recracher au sol , mais moi qui revais de rentrer à la maison, je me retenus de cette envie . Tout à coup, mes paupières se fermèrent et je me sentis comme aspiré, comme dans mes cauchemards petite quand je m'imaginais etre aspirée dans l'aspirateur de ma grand-mère qui me faisait extremement peur . C'était exactement la meme sensation . Le lendemain matin, je me réveillai toute humide  allongée dans l'herbe ou la rosée du matin me paraissait glaciale, je me levai toute fatiguée et congelée et me rendis compte que j'étais libérée du sort et sortis du livre donc je n'avais plus aucuns soucis à me faire . Mais moi qui pensais etre débarassée de cette affaire, un élément vint me prouver le contraire . Une deuxième lettre tomba de ma poche, je la ramassai et y lus ces quelques mots écrits dessus : " Remets l'objet que tu as volé avant fin de matinée ou éternellement tu y resterai enfermée par le retard que tu as causé ! " . Il me fallut cinq minutes pour me remémorer mes aventures de ces deux derniers jours . J'avais donc juste une matinée pour que cette histoire me lache les pattes, cela me semblait bien insuffisant mais le temps pressait, je m'y mis tout de suite ! Sortis du jardin dans lequel j'avais atteris, je rentrai rapidement chez moi et n'y vis personne, embarquai le livre, le temps commençait déjà à me rattraper, je repris route et arrivée devant la " Bibliothèque de Monsieur Linden " ou personne ne si-trouvai, à quelques minutes de la fin de matinée, j'entrai violement, courus entre les allées de biblos, soulevai la cloche, y déposai le livre, puis remis la cloche par dessus, quand tout à coup, de longues plantes poussèrent au milieu du livre, chapitre quarente-huigt parmi ses vingt-deux autres . Elles recouvrirent celui-ci à ne plus en voir le titre et enfin se fixèrent et s'agripèrent à la cloche afin que meme l'homme le plus costaud de l'univers ne puisse la soulever . Soulagée mais un peu perturbée je sortis de cet endroit et après que la porte se soit claquée je me retournai et étonnament ne vis plus qu'un simple champ d'herbe séchée . Je rentrai ensuite à la maison ou nous passions les vacances, je retrouvai ma mère pleurant mon abscence assise tete dans mains sur le canapé, la serrai fort contre moi et toutes deux rassurées nous rentrames à la maison et reprimes une vie normale .

Ajouter un commentaire

Les commentaires peuvent être formatés en utilisant une syntaxe wiki simplifiée. Les liens ne sont pas autorisés.

Fil des commentaires de ce billet