Paris, Sébastien P. (4e3 Roby)

Cher journal, on est jeudi 21 décembre, le jour de l’hiver.

Cher journal, on est jeudi 21 décembre, le jour de l’hiver. Je suis chez moi dans mon appartement du centre de St Germain en Laye. A ma fenêtre, je vois la place du marché recouverte d’un fin manteau blanc. Je me suis levé, pris mon petit déjeuner, m’habilla et parti vers le RER.

En sortant, je vis les cafés rentrer toutes les chaises, leurs tables puis je descendais dans la galerie. A mon grand étonnement, il n’y avait personne, aucun homme d’affaire en smoking, aucun sans abri avec leur couverture, aucun jeune, rien. La gare était magnifiquement propre, aucun papier, ticket, rien, même pas une miette. Quand je rentrai dans le train, exactement comme dans la gare, personne. Les sièges étaient propres, tout semblait neuf.

Ayant pris mon train jusqu’à la Défense, la gare, habituellement pleine à cette heure, était vide. Je me pressais de monter et en sortant je revoyais enfin la vie, des hommes d’affaires, des employés de bureau, la vie me souriait. J’entendais tout le bruit de téléphones, des paroles, d’échanges humains.

Je fermai les yeux et en les rouvrant, plus personne, tout avait disparu, même les pigeons. Seuls étaient restés les arbres, buissons muets ; aucun vent ne les bousculait. Le soleil plombant ne projetait aucune ombre sur les tours, les bancs n’ombrageaient plus leurs pieds. Je regardais Paris et des voitures, le bruit des gens je tournais la tête et plus rien. A ce moment là, j’entendis des gens parler dans un bâtiment. J’y accourus et je ne vis rien, simplement des gens parler. Suis-je fou ? Les murmures s’intensifient, s’emparèrent de moi et tout à coup plus rien.

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