Angoisse en claire obscure,Nolwenn.T(4e3pablo)

Entre rêve et réalité...une nuit de cauchemar.

            Je suis Jean Jacques, je viens de perdre ma femme, mon travail et mon logis, je suis donc chômeur et sans abri. Je change de lieu de vie tous les soirs mais je vais vous raconter ce que j’ai vécu la nuit dernière. J’en ai vu passer des gens avec qui je parlais, et la plupart me comptaient que la pleine lune était diabolique. Certains racontaient même qu’elle fait faire des choses inimaginables à la nature, que nul être ne peut en y échapper. J’en étais où déjà… ah oui !

« Ce fut un soir de pleine lune, je marchai pour me trouver un endroit accueillant pour poser mes valises. A force de me promener, je me trouvai dans de petites ruelles lugubres, où gisaient sur le sol les cadavres de souris et de rats. Quelques secondes après, un froid glacial me traversa  le dos, un lampadaire s’alluma et me fit sursauter, puis paniquer. La lune était déjà bien haute dans le ciel, sa lumière chatoyante se reflétait dans les fenêtres des demeures.

Je remarquai une cave ouverte à l’extrémité de la rue d’en face. Je m’y engouffrai sans trop de difficulté. Mais qu’est-ce qu’il faisait fraie, j’entendais de petits bruits stridents comme des chauves-souris qui m’attendaient de l’autre côté de la porte. Je déposai mon sac avec mes affaires et je fis un peu le tour. Le lieu sinistre me replongé dans l’enfer des histoires que ma mère ne contait étant petit. Puis sans aucunes explications la porte se referma.»

Ah oui… j’ai oublié de vous préciser que je suis claustrophobe.

« Je fus d’abord sidéré que l’ouverture se referme devant mes yeux ébahis puis j’essayai de l’ouvrir, en vin. Je dus continuer à chercher l’issue de secours grâce à la lueur de la lune qui traversé quelques pavés de verre. Soudain, j’entendis des bruits de pas craquer sous du vieux bois, je retins mon souffle en écoutant d’où ils venaient car seule des murs m’entourais. Une angoisse croissante grandissait en moi, quand je perçus des jeux de clés s’enfonçaient dans une porte qui s’ouvrait en grinçant. Brusquement la lumière qui se située au-dessus de ma tête commença à vaciller, sous l’effet de la pression mon corps mollissait. Puis je débouchai sur la chaufferie en décelant un accès détourné le long des poubelles donnant dans celle-ci. Je tombai nez à nez devant une armée de rongeurs et je nus pas le temps de faire demi-tour. Je restai stupéfait, horrifié devant ces rats comme si leurs milliers de petits regards m’avaient pétrifié. Est-ce que la sortie est par là ? Ces rats sont-ils méchants ? Vais-je me faire mordre ?

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