Le journal du début, Carla O. (4e3 Roby)
Par 4e3 Marcel Roby (78) le 16 décembre 2017, 21:12 - Archives - Lien permanent
"je prenais mon souffle, ma jambe gauche s'avança, ma jambe droite aussi, je crois bien que je courrais!"
03 mai 2017
Il m'a dit que j'étais un cas désespéré, alors pourquoi continuer ? Il y a peut-être une solution, partir. Ma grand-mère m'a parlé d'un village au Guatemala, elle me manque beaucoup, elle est morte l'année dernière. Je ne préfère pas parler d'elle, ni de rien.
12 juillet 2017
Je fis dix heures de vol pour arriver au Guatemala puis six heures pour arriver au village. Durant tout ce temps de voiture je pus observer le couché du soleil, l'eau bleue turquoise qui s'éloignait de la rive et les arbres qui respiraient profondément. Je réussis même à dormir. Quand je suis arrivée dans mon village, je ne vis personne à part les tortues dont me parlait ma grand-mère; je pensais beaucoup à elle. Je rentrai dans la maison et mes yeux ne pouvaient croire ce qu'ils voyaient! Ils étaient émerveillés, époustouflés! Je me posai mille et une questions. C'était bien ma grand-mère qui était assise à l'autre bout de la pièce. Je pris mon souffle, ma jambe gauche s'avança puis ma jambe droite suivit, je crois bien que je courrais! Mais...où était-elle, il ne restait qu'une statue en forme de tortue. Je me suis mise à la chercher pendant des heures pour enfin tomber de fatigue.
13 juillet 2017
Je me sentais triste, j'étais seule et j'avais cru revoir ma grand-mère mais ce n'était qu'une illusion... Une tortue marchait au bord de la plage et quelque chose en moi me disait de la suivre. Alors je montai sur son dos. J'avais peur, je ne me contrôlais plus, je pouvais tomber à tout moment, ou même me noyer, mais je perdis le contrôle de moi-même, puis elle se mit à nager. Je ne savais pas où elle m'emmenait, j'étais paniquée. Ce qui me parut le plus étrange c'était le fait que je puisse respirer sous l'eau, pourtant je ne suis pas un poisson mais mon esprit continua à la suivre.
15 juillet 2017
Après deux jours à voyager sur sa carapace, j'arrivais enfin chez elle. Je voulais repartir, c'était mission impossible, je ne savais pas où j'étais ni comment retourner chez moi, et pourtant j'essayais de trouver des issues mais aucune ne pouvait être réalistes. Elle me proposa du thé, mais je ne lui répondis pas car j'étais méfiante et inquiète, et elle pouvait m'empoisonner ou je ne sais quoi. Sa voix m'étais familière, mais je ne savais pas d'où. Je ne savais qui elle était mais rien que quand elle se mise à chanter, mon sang se glaça et je tombai sur la chaise qui était à ma droite et je sanglotais de peur car j'étais perdue au milieu de je ne sais ou. Comment se fait-il que rien que le son de sa voix me fasse un tel effet ?
Commentaires
Le début est un peu rapide et ce n'est pas très terrifiant mais l'histoire est bien pensée et est originale
On ne comprends la fin de ta nouvelle : on peut penser que c'est la tortue qui te sert la tasse de thé et que c'est sa voix que tu reconnais
très bon récit, le vocabulaire utilisé est bien choisit j'ai trouvé sa presque poétique. La nouvelle a réussi a captiver mon attention jusqu'au bout. Il y a du suspens a la fin.
Cette nouvelle est bien écrite je trouve juste que ta sirène ne fait pas vraiment , tu ne la détaille pas assez.
je trouve touchante la mort de la grand mere et son histoire avec les tortues mais je ne comprend pas comment c'est possible qu'une tortue propose tu thé et t'emene dans sa maison car une tortue n'a pas de maison
j ai bien aimé cette nouvelle avec les date et les paragraphe a chaque fois mais l histoire ne fais pas assez peur