La Forêt d'un autre monde, Paul H. (4e8 Roby)
Par 4e8 Marcel Roby (78) le 16 décembre 2017, 20:46 - Lien permanent
L’année dernière, mes parents m’ont envoyé dans une colonie de vacances...
L’année dernière, mes parents m’ont envoyé dans une colonie de vacances qui consiste à renforcer l’apprentissage scolaire. Au vu de mes résultats au collège sur le dernier trimestre, ils s’inquiétaient pour mes études.
Le jour du départ, je dis au revoir à mes parents et je montai dans le bus.
Une fois assis, je fis la connaissance de Léa, qui me dit qu’elle y était allée l’année précédente, et que la colonie avait changé de propriétaire pour une raison inconnue. Je rencontrai aussi Charles et Paul, pour qui c’était la première fois, comme moi. Il y avait beaucoup d’autres élèves dans le bus.
A notre arrivée, nous vîmes par la fenêtre deux moniteurs affichant le plus grand des sourires qui, bizarrement, ne semblait pas être le plus sincère. Léa, Charles, Paul et moi, comme les autres, sortîmes du bus. Tout autour de moi, je vis une grande forêt sans limite.
« Le camp est à 1Km, il va falloir courir pour y arriver avant la tombée de la nuit » nous dirent les moniteurs.
Quand nous atteignîmes le camp, tout le monde était essoufflé, sauf les moniteurs. Quand il fût l’heure de se coucher, nous montâmes nos tentes, puis nous nous couchâmes rapidement, épuisés. Tout le monde semblait endormi, mais je n’y arrivais pas car à chaque fois que je fermais les paupières, elles se rouvraient instantanément.
Pris par une impulsion soudaine, je sortis de ma tente et me dirigeai vers la forêt. Plus j’avançais dans l’obscurité, plus je m’éloignais du camp. Au bout d’un moment, je vis un animal de taille impressionnante : il ressemblait à un loup, doté des yeux perçants d’un aigle et sa fourrure sombre était aussi longue que la crinière d’un lion. Il hurlait à la lune, montant des crocs aussi acérés que des couteaux.
Dès qu’il me vit, il fonça vers moi à grandes enjambées la gueule grande ouverte ! Je partis en courant dans une direction aléatoire, espérant retrouver le chemin du camp. Peu à peu j’eus la terrifiante impression que les arbres essayaient de me bloquer le passage : leurs branches se courbaient vers le sol pour former une haie infranchissable.
Je me rendis compte avec horreur que je ne retrouvais plus le camp !!!
J’étais… perdu.
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