Une fin de journée au Père-Lachaise - Léa.M (4e6pablo)

Le 16 décembre, je décidais de me rendre au Père-Lachaise pour rendre visite à mon grand père...

Le 16 décembre, je décidais de me rendre au Père-Lachaise pour rendre visite à mon grand père. Je pris le métro à 18h30, il paraissait vide. Intriguée, seule dans le wagon, toutes les lumières éteintes, je me posa un tas de questions. Le train roulait sur des anciens rails crispants. Puis soudain, un coup de vent me glaça le sang et je trouvai cela étrange car toutes les minuscules fenêtres qu'offrait ce train paraissaient fermées. Etrange ! Je ne m'attarda point sur ce sujet. Une station de métro plus tard, je descendis et courus en quatrième vitesse vers la tombe de mon grand père. J'adorais la contempler car ma famille et moi avions voulu une pierre tombale rectangulaire de couleur grise acier, l'inscription " Jean Connord, 1800-1876", imprimée en couleur or. 

 

Après quelques minutes de course, je fis une pause, Je fus essoufflée. Je pris le temps de scruter tout le cimetière. Ce dernier semblait vide, personne ne rodait et seuls quelques réverbères demeuraient allumés, pas plus. Je me relevais doucement car ma tête tournait et je crus sentir le même coup de vent que l'instant d'avant. Ce dernier me frigorifia. Je regardais autour de moi et le cimetière me parut tellement sombre que je repris aussitôt ma course, alors que la nuit tomba.

 

Enfin ! J'arrivais à ma destination finale. Je me sentis soulagée mais pas pour longtemps, car je crus voir un tas de feuille se lever et dessiner une silhouette. L'angoisse s'empara de moi ! Je me retournais et le tas, ce fameux tas, attendait juste ici comme lors de mon premier passage. Mais où était-il ? Je rêvais, il n'existait pas, mais si je croyais l'avoir vu, comme une illusion !

 

20 minutes plus tard, je pris le chemin du retour. Je balayais du regard l'horizon qui semblait toujours aussi sinistre. Au moment de bifurquer sur ma droite mon corps me dirigea vers des escaliers interminables comme si quelqu'un me poussait. Ces derniers me coupèrent le souffle. Beaucoup de lampadaires bordaient le bord des marches en pierre massives et soudain je crus sentir une personne toucher mon épaule gauche. Mon souffle s'arrêta d'un coup bref. Devais-je me retourner... et puis non il y aura personne ! Je devrais peut être vérifier... Au final mon instinct, me fit me retourner. Je jetais un coup d'œil par dessus mon épaule et ce que je vis me terrifia. De peur ou de bonheur ? Je ne pus l'exprimer à cet instant. 

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