Imprévisibles Catacombes, Lucas T (4e6pablo)

"ARRETE C'EST ICI L'EMPIRE DE LA MORT "

 

C'était une magnifique journée de printemps, le temps était splendide, rien de mieux pour fêter mon départ. J'avais commencé à travailler dès 8 heures du matin afin de profiter de ma dernière journée en tant que gardien des Catacombes de Paris. Il était 19h00, les visiteurs commençaient à quitter les lieux. Comme à mon habitude je fis un dernier tour des carrières, à première vue rien d'anormal. Nous avions prévu avec trois de mes collègues de passer une dernière  nuit dans ces fameux sous sols parisiens.  Je les attendis à l'entrée de l'ossuaire; tel était notre lieu de rendez-vous. Je lisais une fois de plus ces mots qui avaient marqué toute ma carrière "Arrête c'est ici l'empire de la mort". 

Après de longues heures d'attente, je commençais à me demander si mes collègues ne s'étaient pas égarés ou même pire si ils ne leur étaient pas arrivés quelque chose. 22h30 et toujours pas de trace de mes amis. Mon inquiétude grandissait peu à peu. Soudain les lumières s'éteignirent. Voulaient ils me faire une plaisanterie ? Bizarre, bizarre, très bizarre. Je sortis donc ma lampe de poche et commençait à être quelque peu angoissé. Je crus entendre une sorte de respiration et plus je m'avançais au milieu des ossements et plus ces bruits étaient terrifiants. Etrange, très étrange. Je ne vis toujours pas la moindre trace de mes amis. Je crus apercevoir des formes sombres se dessiner sur les murs de crânes. Je devais rêver, sans doute une hallucination. 

Ce lieu que je connaissais si bien semblait à présent sinistre et lugubre. Je ne voyais plus les Catacombes comme avant, elles devenaient un véritable enfer pour moi. Un mouvement de panique me saisit. Je dus me calmer en respirant lentement, en fermant les yeux. Je réussis à me raisonner et j'ouvris les yeux. C'est là que je crus voir les crânes se déplacer et pourtant dès que je m'en approchais tout semblait normal. Ces galeries sans fin m'effrayaient comme lorsque je les avais découvertes la première fois étant jeune. Je me sentais de plus en plus seul malgré les six millions de parisiens décédés qui m'entouraient. Ce lieu cessait à ce moment de m'être familier ...

 

Ajouter un commentaire

Les commentaires peuvent être formatés en utilisant une syntaxe wiki simplifiée. Les liens ne sont pas autorisés.

Fil des commentaires de ce billet