Pris dans le noir, Mathilde C (4e6Pablo)

Une jeune fille seule, dans le noir , elle a peur. Mais de quoi ? 

  Un soir de Décembre , je parcourais la longue et large rue qui séparait mon collège de la résidence que je devais traverser pour rentrer chez moi. J' y entrais : elle dormait d'un sommeil profond. Mes pas lourds et bruyants résonnaient dans l'immense vide qui régnait dans ce lieu.

  Un portail étrangement petit marquait l'entrée de ce lieu si lugubre. Je pris mon portable, regardai l'heure il était 18h30. Des lampadaires immensément grands éclairaient ma route. Arrivée à un virage très prononcé et large je me retrouvai dans une obscurité impénétrable. Et à ce moment précis une phrase que je lus une semaine avant me revint en mémoire : "La rue était noire, noire comme la mort". Cette phrase me perturbait car elle reflétait exactement ma vision de la résidence. Je ne voyais plus mon chemin à cause de l' obscurité profonde. Celle-ci due aux lampadaires qui soudainement furent éteints. Même la Lune ne suffisait pas a éclairer un seule bout de la résidence : seule celle de mon téléphone guidait mes pas. Le noir m'effrayait depuis ma petite enfance. Alors un frisson me parcourait car seule et prise dans les ténèbres je me décomposais.

Plus loin, je me retournai et  une ombre, aperçus une ombre,  je vis un poteau ou plutôt je crus voir un poteau. Le souffle du vent faisait danser les arbres et voler les feuilles. Puis une chose glacée me toucha au niveau de la nuque, prenant possession de mes sens. Tétanisée, je touchai ma nuque puis me pétrifia. Quelle était cette chose glacée? Si froide, une main ou simplement une impression? Une misérable goutte de pluie : ce n'étais que cette chose qui m'avait fait si peur!

J'entendis des pas sourds, inquiétants et je ne savais d'où ils provenaient. L'angoisse m'envahis à ce moment précis. Soudain un hurlement de terreur atteignit mes oreilles. Prise d'inquiétude je courus, aussi loin et aussi vite que je pus craignant une chose mais quoi? Je ne savais pas! Ce crie qui retentissait dans mes oreilles me rendit folle et guidait mes jambes vers la fin de ce cauchemar, la fin de ce lieu si effrayant. Appartenait-il à une personne? Où seulement le hurlement du vent? Je ne savais pas mais je partis loin très loin pour me sortir de ce cauchemar.

 

 

 

 

 

Commentaires

1. Le 09 janvier 2018, 18:56 par cilya.D

Ton récit est géniale, il y a beaucoup idée on ressens le doute et l'hésitation mais aussi la peur et ça c'est très important, dans un récit fantastique, tout et là. Bravo

2. Le 10 janvier 2018, 20:15 par Manon C.403 Blaise pascal

très bon récit, qui donne des frissons quand nous nous mettons a la place du personnage. Mais je n'est pas compris le passage "une ombre, aperçu une ombre.

manon

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