La pire nuit de toute ma vie, Lucas J. (4e6pablo)

Comme toutes les nuits, un vent frais rodait tel un carnassier dans ma chambre. Mais cette nuit là, un claquement régulier et inhabituel vint troubler mon sommeil paisible et jusqu’ici sans encombres.[...]. Je ne tenais pas sur mes jambes, j’étais terriblement inquiet, il n’y avait pas de bruit, une raison de plus pour s’inquiéter. Quand je descendis, tous mes doutes étaient confirmés...

     Je dormais tranquillement dans ma chambre peinte en noir. Une minuscule fenêtre de toit ornait le plafond. A ma droite, sur le mur, un tableau représentant un chien gris avec des canines aussi longues que mon bras, et une fourrure épaisse et emmêlée. A gauche du chien se trouvait un paysan, tenant dans sa main une faux. Le plancher, à moitié cassé grinçait à chaque mouvement brusque. En face de moi, se dressait une haute et imposante armoire en bois avec de belles dorures. Il y avait aussi un petit trou dans le mur. Il était apparu à cause des tempêtes qui menaçaient régulièrement la maison de s’écrouler.

     Comme toutes les nuits, un vent frais rodait tel un carnassier dans ma chambre. Mais cette nuit là, un claquement régulier et inhabituel vint troubler mon sommeil paisible et jusqu’ici sans encombres. Je pris mes jambes à mon coup et parti me réfugier dans la cuisine, apeuré. J’étais terrorisé. Je reparti dans ma chambre et mis des boules quies. Jusqu’au matin je ne cessais de me réveiller puis de me rendormir.

     Enfin le matin ! Il était sept heure et demi. Un peu tôt à mon goût pour un Week-End. Je passais la journée à me poser des questions sur l’étrange bruit de la veille. Sur la terrasse, se dessinaient des traces un peu bizarres…la trace de gauche était celle d’un pied…mais la trace de droite…il n’y en avait pas ! Pendant deux jours toute cette mise en scène recommençait. Et plus les jours passais, plus il y avait de traces de pieds. J’en avais le souffle coupé. J’avais cru pendant les premiers jours qu’un pirate unijambiste rodait, la nuit sur la terrasse. Quelle idée ridicule ! Ici c’est le monde réel, pas le monde de Peter Pan ! Je repartis me rendormir avec tout de même une appréhension.

     Le lendemain, je me réveillais plutôt bien. Pour une fois, je n’avais pas entendu le claquement. Pas normal…Je ne tenais pas sur mes jambes, j’étais terriblement inquiet, il n’y avait pas de bruit, une raison de plus pour s’inquiéter. Quand je descendis...tous mes doutes étaient confirmés, les traces avaient disparu… mystérieusement. « Plus les jours passent, plus il se passe des «choses» bizarres » pensais-je. La nuit suivante, j’eus une idée brillante : je pourrai me cacher dans la grange, comme ça je pourrai voir ce qui ce passe depuis des jours.

     Je fis donc cela. Je descendis me cacher dans la grange. Il faisait extrêmement sombre et froid. Je n’avais que une petite lampe torche. Soudain, je fis cloué sur place, le regard livide, il me sembla, je crus, voir une chose à vous glacer le sang le plus profond. Je ne décrirai pas cette chose pour ne pas qu'elle hante vos pires cauchemars.  

Commentaires

1. Le 18 janvier 2018, 21:08 par aymeric joseph-reinette 402 b-p

bonjour,j'aimes beaucoup cette histoire sa reflet un peu notre vie des qu'on doit aller se coucher et puis la il a une petite peur qui s’installe est c'est sa que j'aime dans ton texte .En plus tu d'écris bien chaque détail de chaque objet dans le texte et rajouter une petite dose d'humour .merci pour cette lecture.

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