La bibliothèque familiale, Clara B. et Reane B. (4e5 Collège Marx Dormoy)
Par 4e Paris le 15 décembre 2017, 13:58 - Archives - Lien permanent
Marion, je dois te raconter ce qui m'est arrivé, tu ne me croira peut être pas et même moi je me demande des fois si ce n'étais pas juste le fruit de mon imagination.
Marion, je dois te raconter ce qui m'est arrivé, tu ne me croira peut être pas et même moi je me demande des fois si ce n'étais pas juste le fruit de mon imagination.
Mes parents m'ont envoyé chez la soeur de ma mère pour les vacances de Noël ils avaient encore prétexté qu'ils avaient trop de travail. Je la connaissait très peu, elle devait être venue une ou deux fois lorsque j'étais petite mais mes souvenirs étaient flous. Elle habitait dans un petit manoir de famille perdue au fin fond de la campagne.
Mon père ma déposée devant, on aurait dit une maison hantée, il était délabré les portes grinçaient et le grand escalier craquait à chacun de mes pas : ça donnait froid dans le dos. Le pire c'était quand j'ai voulue appeler ma mère j'ai constaté qu'il n'y avait pas de réseau, impossible de contacter qui que ce soit. Quand à ma tante Bernadette depuis que j'étais arrivée elle n'avait fait que passé tous son temps dans la bibliothèque ne sortant que pour manger et dormir. Lorsque je lui demandai ce qu'elle faisait elle répondait que ce n'étais pas mes affaires et m'interdisais de mettre ne serais ce qu'un pied dans cette fichue bibliothèque. Super ! j'étais parti pour passer une semaine dans un manoir qui me donnais froid dans le dos et avec seule compagnie une tante acariâtre qui passait sa journée enfermée a faire je ne sait quoi. Ma mère m'avait à peine parlée de cette bibliothèque, elle disait que c'était une bibliothèque familiale.
Je n'arrivais pas a dormir car le mystère de cette pièce me turlupinais je décidai alors de voir ce que ma tante me cachais. Je m'y rendis sur la pointe des pieds mais hélas quand j'essayai d'ouvrir la porte je découvris qu'elle étais fermée . Découragé mais pas vaincu je me rendis en silence dans la chambre de ma tante , elle dormais d'un profond sommeil et a son cou je vis la clef du grenier. Je la pris délicatement et alors que je la tenais presque ma tante ouvrit brusquement les yeux et vociféra d'une voix que je ne lui connaissais pas: Dehors! Dehors! Je crus alors qu'elle allait m'étriper mais elle referma les yeux immédiatement et se rendormit comme si de rien n'était.
La clef en main, le coeur battant à tous rompre je montais jusqu'à la bibliothèque et ouvrit la porte. C'était une grande pièce rectangulaire remplie de part et d'autres de livres, il devait il en avoir des centaines. Sur le coup le vue de tous ces livres m'émerveilla mais cette sensations fut remplacée par une beaucoup moins agréable j'avais la sensation de ne pas être seul. Ce n'étais pas comme si quelqu'un me regardait mais plutôt comme si il y avait plusieurs être dans la pièce, ni vivant ni mort. Pour me changer les idées je décida de regardé ces livres, j'en pris un au hasard il semblait plutôt vieux même si par rapport à la plupart des livres entreposés ici il ne l'était pas tant. Je lue sur la première de couvertures: Jean Moranie, ce titre étais justement le nom de mon oncle. Je crus d'abord que ça devait être une sorte de journal ou il racontait sa vie (un peu comme un journal intime) même si ce n'était pas vraiment son genre mais en l'ouvrant je découvris qu'il n'y avait rien du tout d'écrit. Les première pages avaient été arrachées mais le plus troublant c'était que en les comptant je découvris qu'il y avait exactement 32 pages arrachées et ce nombre était justement l'âge de mon oncle. Je décidais alors d'approfondir mes recherche et découvris que tous les livres se nommait du nom d'une personne de ma famille, étais vierges et que le nombre de page arrachées correspondaient tous à leurs âge. Je me rendis compte aussi que sur certaines pages ont voyait des tâches qui correspondaient à leurs tâches de naissance, pareille pour ma grand-mère qui c'était fait une blessure au niveau de la jambe, sur son livre à une page il y avait une déchirure semblable à sa blessure. Mais ce qui m'effraya le plus ce fut quand je vis dans un coin un livre qui semblait tout brûlé, sur la couverture j'arrivais encore à distinguer: Zoé Moranie, c'était le nom de ma cousine morte dans un incendie.
Ça n'avait aucun sens pourquoi ma tante me cacherais une bibliothèque remplie de livre vierge portant le nom d'une personne de ma famille avec le nombre exacte de feuille arrachées correspondant à son âge et tout les cicatrices ou marque qu'il avaient, ça ne menait à rien. Déboussolée je me dirigea vers le fauteuil qui se trouvait au milieu de la pièce et me laissa tomber dessus, trop de questions s'enchaînaient dans ma tête, et si ces livres étaient en quelque sortes comme des poupées vaudous et que tous ce qu'on leurs faisait on le faisait à la personne associée à ce livre, ce serait horrible. Cela voudrait dire que ça serait ma tante qui aurait brûlée le livre de Zoé et donc qui l'aurait tuée, ce n'était pas possible pourquoi donc aurait elle fait ça, elle était peut être folle. Non c'était moi qui devenait folle, des larmes me montaient au yeux je devais me reprendre mais le manque de sommeil se faisait sentir alors je m'assoupis.
Le lendemain lorsque je m'étais réveillée j'étais dans mon lit, je devais avoir bien dormi car le jour étais déjà lever et ma tante dans sa bibliothèque. Je me disais que ce n'étais qu'un mauvais rêve mais j'avais quand même cette drôle d'impression: j'étais pourtant sûr d'avoir tournée la clef dans la serrure et ouvert cette porte, vu cette mystérieuse bibliothèque et découvert son terrifiant secret.
Je devait en avoir le coeur net alors je me suis extirpée de mon lit et me suis dirigée vers la bibliothèque tant pis si ma tante s'y trouvait elle me devait de toute façon des explications sur ce qu'elle y faisait. Et même si j'avais un peu peur d'elle je pris mon courage à de main et monta le grand escalier. J'avais de la chance car elle avait oubliée de fermée la porte ou alors elle avait cru que j'avais eue trop peur pour m'y rendre une deuxième fois, c'était mal me connaître. J'entrouvris la porte et je la vis en train d'écrire sur la couverture d'un livre le nom d'une personne, je ne pus hélas distinguer que la première lettres: C, un frisson me parcouru le dos c'était justement l'initiale de mon prénom: Clara Bartholomé.
Commentaires
Ton récit est très captivant du début jusqu'à la fin même si le thème du "manoir" est un peu cliché, tu as su le détourner de façon intéressante.
Bonjour,
Ton récit est très intéressant car le thème de la famille, des vacances, du manoir et surtout de la bibliothèque est très accrocheur.
Le personnage que tu incarnes est très courageux car tu n'hésites pas à aller prendre la clé, à rentrer dans la bibliothèque alors que ta tante te l'a interdit.
Le "petit manoir" est très bien décrit :"on aurait dit une maison hantée, il était délabré les portes grinçaient et le grand escalier craquait à chacun de mes pas".
Le fait que "ça te donnait froid dans le dos" laisse un sentiment de peur et de suspens à la fois.
Le secret que cache ta tante est à la fois flou et bien expliqué.
Néanmoins les personnages de "Clara Bartholomé" et de ta tante ne sont pas assez décrits.Tu aurais pu, par exemple nous dire si ta tante est plutôt méchante, triste ou bien mystérieuse.
La chute est très accrocheuse, ça nous donne envie de lire la suite.
Merci, au revoir.
Ton récit est très bien détaillé, la description de la peur et du lieu l'est aussi. Le fait que les livres soient comme des poupées vaudou est original et bien trouvé. Il y a quelques fautes d'inattention comme : "elle dormaiS" ou encore "une sorte de journal oU il racontait sa vie", que tu aurait pu corriger si tu te serais relu attentivement. Tu aurait du aussi faire attention à l'espace que tu laisse entre les lettres et les signes de ponctuations.
Ton histoire est très intéressante tout d’abord car tu ménages le suspens et le doute; le fait que la tante passe toutes ses journées dans une mystérieuse bibliothèque dont on ne connait pas le contenu suscite une grande curiosité chez le lecteur. Par ailleurs, le doute est permanent puisque le personnage principal, à son réveil, doute d’être entré la nuit dans la bibliothèque.
Je trouve également que l’idée des livres qui contrôlent le destin des membres de la famille à la façon des poupées vaudous est très bonne car cela donne un aspect angoissant à l’histoire puisque les membres de la famille ne semblent pas maîtriser leur destin.
Malgré tout je trouve que le cadre de la maison hantée est un peu cliché.
Bonjour,
J'adore ton récit ! Il est captivant du début
à la fin. Cependant, je pense que tu aurais dû mettre plus de doute car c'est plus "surnaturel" que fantastique.
Le lieu est très bien décrit et les sentiments du narrateur aussi.
L'idée du manoir est clichée mais grâce à la bibliothèque on sort du cadre "habituel".
Cela donne très envie de lire la suite !
Bonjour ton récit est intéressant car le côté mystérieux provenant d'une pièce rend ce récit plus étrange et il y a aussi le fait que l'on ne sait pas ce que la tante du narrateur fait dans cette bibliothèque qui rend le récit angoissant . Mais je pense qu'il faudrait plus décrire ton émotion lorsque tu entre dans la bibliothèque
Ton récit est bien construit et très captivant, la fin est rempli de suspens ce qui laisse le narrateur sur sa faim,tu aurais pu utiliser plus d'adjectifs exprimant le doute lorsque le personnage est dans la bibliothèque.
Bonjour,
Le manoir est très bien décrit et tu utilises parfois du langage soutenu"turlupinais" ce qui est très bien.
Le cadre dans lequel est le narrateur est cohérent "les vacances de Noel", "un petit manoir de famille perdu au fin fond de la campagne".
Tu aurais juste pu éviter de dire "on aurait dit une maison hanté" pour que le lecteur se l'imagine tout seul.
Au revoir et bravo pour ton récit.
Bonjour,
J'ai adoré ton récit, ton idée est très originale et ton histoire nous captive dès le début. Tu laisse le lecteur douter : "Ce n'étais pas comme si quelqu'un me regardait mais plutôt comme si il y avait plusieurs être dans la pièce, ni vivant ni mort." et la bibliothèque qui est un endroit silencieux et souvent désert est très propice au fantastique.
L'étrange comportement de la tante quand il est question de la bibliothèque et le fait de ne pouvoir joindre personne suscite un certain malaise chez le lecteur : "un petit manoir de famille perdue au fin fond de la campagne", "quand j'ai voulue appeler ma mère j'ai constaté qu'il n'y avait pas de réseau, impossible de contacter qui que ce soit"
J'aurais aimé avoir plus de précision sur le caractère et l'histoire de la tante et en savoir plus sur la courrageuse Clara .
Ta description très précise du manoir nous donne vraiment l’impression d'y être : "aurait dit une maison hantée, il était délabré les portes grinçaient et le grand escalier craquait à chacun de mes pas : ça donnait froid dans le dos"
Cordialement
Emilie Magnard
Bonjour,
Ton récit est assez terrifiant sur le faites que les livres apparaissent sous forme de poupées vaudou. Le titre met en valeur l'histoire de ton récit. Tu aurai pu plus décrire tes émotions et le lieux ou se situe la bibliothèque familiale pour nous infliger des hypothèse et nous mettre entièrement dans le doute. Cependant ton récit et assez fantastique mais je ne comprend toujours pas pourquoi les pages sont vierges et donc pourquoi ça tante passe toutes ses journées a lire des pages blanches mais cela et peut être dit pour nous rentrés dans le doute. Sinon tu a bien décris le manoir et le fait que le personnage se met en "danger" en rentrant dans la pièce de la bibliothèque est très courageux et le thème familiale est originale. Très bon récit.
Bonne journée.
Ton récit est captivant les lieux sont très bien décrit, les expressions aussi, les sentiments et tu nous plonges
directement dans l'histoire comme si on est avec elle, magnifique récit original.
Votre récit maintient très bien le doute ainsi que l'ambiance des lieux sont bien décris. Le thème du manoir n'est pas très original mais celui de la bibliothèque mystérieuse est très intéressant. Il y a tout de même quelques fautes d'orthographes et pas assez de ponctuations.
Ton récit est très attrayant du début à la fin, elle plonge le lecteur dans: la peur, le doute et l'appréhension. Mais, "les vacances dans un manoir" fait un peu clichés.