INQUIETANTES ETRANGETES

Je me nomme Rose Goguin, j'ai trente trois ans et dans cinq jours, je déménage en Bretagne à Saint-Malo. J'ai hérité du manoir de mes parents morts il y a vingt ans, je n'ai jamais vraiment su comment ils étaient morts, mais une amie à eux m'a raconté qu'un soir en allant chez eux, elle les avait retrouvé morts dans leur salon. Je viens de finir mes études d 'architecte, je n'ai ni frère ni sœur.

Cinq jours plus tard il pleuvait et il y avait du brouillard.Je venais d'arriver sur les petits routes de bord de mer : elles sont sinueuses, en mauvais état : je craignais un peu pour ma vie et bizarrement, je n'ai croisé aucune voiture. Je suis arrivée devant cette grande maison, elle était entourée de grands arbres et on prouvait apercevoir un petit ruisseau parmi les ronces. D’extérieur, la maison avait l'air un peu vieille et délabrée. Elle avait des volets de couleur, un grand perron et une immense porte en bois. Quand je fus rentrée dans le maison, je vis les anciens meubles et fauteuils de mes parents. J'avencais vers le grand salon obscur j' arrivais à discerner un portrait de moi bébé avec ma mère. Dans un coin se trouvait son piano. Je montai les escalier et dans une des pièces, de nombreux tableaux de mon père étaient accrochés. J’aperçu une chambre, je m'allongeai sur le lit et m'endormis .

Il était minuit quand je vis par la fenêtre une ombre effrayante dans la jardin : je pris d’abord peur puis je me dis que j’étais fatiguée et qu'il s’agissait sûrement du reflet des arbres devant la pleine lune. Deux heures après en partant chercher un verre d'eau, je vis au bout du couloir l'ombre d' une femme et quand j'allumai la lumière elle avait disparu. Lorsque je suis remontée avec mon verre, je la revis de plus près : son visage était indiscernable mais on pouvait quand même apercevoir son regard tombant et son teint blême ainsi que sa grande bouche sanglante. J'étais terrorisée mais son visage me rappelait quelque chose : un souvenir sûrement. Elle me regardait avec ses mains pleines de sang et son regard malveillant. Lorsque j'essaillais de la toucher elle disparaissait, elle était insaisissable. La peur m'envaissait, je fermai les yeux trois secondes et quand je les rouvris, elle avait complètement disparu.

Le lendemain j'étais encore toute tremblante. Je repris mes esprits et je descendis prendre mon café. Pendant que je buvais je m' aperçu que la représentation de moi et ma mère avait disparu. Je me levais brusquement de la chaise, je renversais ma tasse, commençais à avoir peur : j’avais la chair de poule, mon cœur palpitait. Je fouillais la maison de fond en comble pour me persuader que ça n'était rien mais pas la moindre trace du tableau. Je retournais la maison dans tous les sens je cherchais dans toutes les pièces de la maison même les plus obscures. Dans une des chambres que je pensais être celle de mes parents, je revis la femme assise devant le tableau : elle le regardait comme si elle le conaissait depuis toujours. J' étais angoissée et attendrie mais cela ne dura pas longtemps. La femme se retourna et me fixa avec un regard noir et profond, j'étais prise de panique, mon coeur s'emballait, mes poils se hérissaient. Plus je la regardais plus son visage me paraissait attendrissant et famillier. La femme ne me faisait plus vraiment peur. La femme s' avença vers moi et me dit :

“ROSE”

J' avais peur, la sueur coulait de mon front et mille questions se posaient dans ma tête : comment conaissait-t-elle mon prenom ? Pourquoi était-elle là ? Depuis combien de temps était-elle là ? Conaissait- t-elle mes parents ? Ect. Mais la plus grande était 

“ Qui es tu ?”...