La maison étrange, Léa C. 406, Blaise Pascal

Il était vingt heures, on partait en vacances pour le Canada. On était trois dans la voiture: mon père Stéphane, ma mère Christine et moi, Wendy.

Il était vingt heures, on partait en vacances pour le Canada. On était trois dans la voiture: mon père Stéphane, ma mère Christine et moi, Wendy. J'ai quatorze ans et je suis au collège, en troisième. Arrivés a destination, je décidai de me promener dans la ville pendant que mes parents cherchaient un hôtel. Je longeais les maisons, passais dans des parcs, à côté de quelques écoles.

 

Après avoir longuement marché, j’aperçus dans la rue, assez loin de moi, une silhouette étrange que je ne percevais que sous la lumière des lampadaire. Cette étrange silhouette ressemblais a un homme. L'homme s'arrêta sous un lampadaire et j'aperçus son visage. Il avait un nez retroussé, le front et le menton ridés par la fatigue ainsi que le teint très pâle. Il portait des vêtements noirs et abîmés. Après l'avoir longuement dévisagé, je me rendis compte que l'homme me fixait puis, tous les lampadaires s’éteignirent d'un coup. Je me trouvais maintenant dans une rue totalement inconnue pour moi, avec un homme étrange et dans le noir. Lorsque les lampadaires se rallumèrent, l'homme s'était rapproché et marchait lentement vers moi. A quelques mètres de moi, il tourna vers une maison toujours en me fixant de ses yeux noirs et globuleux. Avant qu'il entre dans cette vieille maison, presque abandonnée, j'aperçus dans son cou une longue cicatrice. Puis il entra dans la maison. Je voulu, par curiosité, me rapprocher de sa maison. J'ouvris le grand portail noir et rouillé. Dans la boite aux lettres, plusieurs lettres jaunissaient de vieillesse. A côté de cette boîte aux lettres qui tenait seulement sur une barre de fer tordue et rouillée, je vis un panneau plein de terre. Après avoir enfin réussi à déchiffrer ce panneau, je compris que cette maison pouvait accueillir des personnes, je partit toquer à la porte. L'homme étrange ne vint pas m'ouvrir, alors je décida de rentrer sans annoncer ma présence. Les murs étaient recouverts d'un papier peint très fleurit jaune, le plafond avait plusieurs taches comme du sang et un tapis très sale reposait au pied d'un escalier très sombre. La porte de l'entrée grinça derrière moi puis claqua. J'avançais dans un couloir noir et étroit puis j'arrivai devant une porte sur laquelle était inscrit le numéro douze. J'ouvris la porte qui se présentait devant moi et découvrit une chambre très grande, bien aménagée, avec un joli lit couvert de beaux draps propres. Un miroir entouré d'or se trouvait au dessus d'une coiffeuse en or et en argent. Soudain, une jeune femme arriva derrière moi et me demanda:

«-Que faites-vous ici? Avez-vous réservé cette chambre?

-Non mais comme personne ne m'a ouvert, je me suis permis d'entrer.»

Quelques minutes après, mes parents arrivèrent. Ils demandèrent une chambre. Une fois installés dans une petite pièce, à l'étage, on se coucha. La chambre dix, la nôtre, était beaucoup moins belle que ma chambre douze que j'avais vu auparavant. Pris par la fatigue, mes parents se couchèrent mais moi, je ne pouvais pas. Je n'était pas fatiguée.

 

Je descendais les marches une par une en essayant de ne pas faire de bruit. Arrivée en bas, j'ouvris une porte, puis une autre et encore une autre. Je ne trouvais plus la sortie de cette maison. Après avoir enfin trouvé une porte fenêtre dans la cuisine, je l'ouvrit et sorti. Je me trouvais maintenant dans le jardin. Je me promenais dans l'herbe lorsque je vis une pierre a moitié dans la terre. Quelques chiffres étaient inscrits dessus de manière indéchiffrable. J'avais froid et j’étais fatigué. Je décida alors de rentrer m coucher.

 

Le lendemain, mon père décida d'entretenir le jardin, sans demander aux habitants de la maison. Après une demie heure de travail, je l'entendis qui nous appelai avec affolement. Avec ma mère, nous accoururent dans le jardin. Mon père avait trouvé des os dans la terre. Ma mère décida d'écarter mon père de cette étrange maison et me demanda de rester ici pour remettre la terre comme on l'avait trouvée. J'étais toute seule dans la maison. Devant la télévision, je me reposais après ma nuit très agitée lorsque j'entendis un gros BOUM venant du haut de la maison, la chambre où ont dormais. Je pensais qu'un volet mal accroché avait claqué jusqu'à ce que j'entende des pas sur le plancher qui craquait. Prise de panique, je courus prendre mon téléphone pour appeler mes parents lorsque tous les bruits s'arrêtèrent d'un coup. Je me reposa sur le canapé en essayant d'oublier ce qui c'était passé. Est-ce que j'étais vraiment seule dans cette maison? Peut être qu'un chat s'était glissé dans la maison? Je ne savais répondre à ces questions, j'étais paniquée.

 

Mes parents arrivèrent avec quelques sac remplis d'objets, de vêtements et d'autres. Ma mère sortit une paire de chaussures blanches, affreuses que je ne porterais sûrement jamais. Après le dîner, je partis me coucher. Le lendemain, ma mère me réveilla en criant. Elle me disait:

«-Tu es allée où cette nuit?!

-Mais... je... je ne suis pas... sortie! Pourquoi? Lui dis-je.

-Alors tu peux m'expliquer ceci?» me dit-elle en me montrant les chaussures qu'elle m'avait acheté la veille. Elles étaient pleines de boue encore fraîche. Je ne pouvais pas expliquer ce qui avait put se passer. J'étais pourtant sûre de ne pas être sortie... Je devais être somnambule... Ou les bruits de la veille avaient peut être quelque chose à voir avec a terre qui se trouvait sur mes chaussures... Je doutais.

 

Toute la journée j'ai eu peur et là je me suis couchée. Je pensais à tous les moments étranges passés ici. La nuit me paraissait tellement longue... Tout d'abord, je n'arrivais pas à régler le radiateur depuis que le propriétaire de cette vieille maison était entré dans la chambre où je dormais. Il faisait tellement chaud... Soudain, des bruits se firent entendre, venant de dehors, du côté du jardin. Je me demandais vraiment ce ces bruits pouvaient être. Je couru jusqu'à ma fenêtre et je vis une silhouette ressemblant à l'homme étrange qui était entré dans cette maison lors de ma balade dans les rues de la ville. Il tenait un objet dans la main ressemblant à une pelle ou un hache. Il tapait sur le sol là où mon père avait trouvé des os. Puis, je décida de sortir pour mieux voir. Je me cachait derrière une haie, près de lui sans qu'il m'aperçoive. Il déterrais des cailloux puis entera une boîte semblable à un caillou. Puis il recouvra de fleurs la terre qui avait froid. Puis je retourna me coucher. Le lendemain, je me réveilla

et je courus dans le jardin pour chercher cette vieille boite. Je creusais, creusais et creusais encore mais je ne trouvais rien. Je changeais d'endroit, d'outil je faisait tout pour la retrouver. Après avoir retourné tout le jardin, je me rendis à l'évidence que la boîte n'était plus la. S'était-elle volatilisée? Quelqu'un étais-t-il venu la récupérer? Encore une fois, je doutais et je paniquais.

 

Après avoir raconté à mes parents tous ce qui s’était passé dans cette maison sans qu'ils le sachent, ils décidèrent de rentrer à la maison, à Paris. Arrivés à la maison, mes parents repartirent aussitôt pour faire quelques courses. J'étais seule chez moi quand la porte d'entrée claqua. J'entendis des pas jusque dans les escalier, dans le couloir puis dans le grenier. Je décida de suivre ces bruits, mais je ne voyais personne. J’attrapai mon manteau, mes clés et je sortit de ma maison. Derrière moi, je ferma la porte à clés. Après avoir marché dans la ville pendant une heure, je décida de rentrer chez moi. En arrivant devant ma grande et vieille maison, je fus surprise; la porte d'entrée était grande ouverte et les fenêtres aussi. Dans mon salon, un verre remplis d'un liquide semblable à du sang était posé sur la table devant la télé. Ce liquide était-t-il vraiment du sang? Depuis que j'étais partie au Canada, des choses bizarres se produisaient. Est-ce l'homme bizarre et sa maison qui me suivaient?

 

 

 

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