La Fille De L'orphelinat, Joséphine R. 406, Blaise Pascal

Dans une ville perdue d’Écosse... Elle semblait perdue et seule. Elle marchait devant elle sans savoir où elle allait. Lily était orpheline et ne parlait pas. Depuis la mort de ses parents, elle n'avait adressé aucun mot à personne.

Dans une ville perdue d’Écosse... Elle semblait perdue et seule. Elle marchait devant elle sans savoir où elle allait. Lily était orpheline et ne parlait pas. Depuis la mort de ses parents, elle n'avait adressé aucun mot à personne.

Elle était mystérieuse, sombre et à chaque fois qu'on voulait connaître son histoire, elle leur lançait des regards noirs. Ses mains était tremblantes et froides et cela l'empêchait donc d'écrire ce qu'elle voulait répondre aux assistantes de l'orphelinat quand celles-ci lui posaient des questions. Autour d'elle, les enfants pensaient qu'elle tenait un lourd secret ou quelque chose comme ça.

Quand elle marchait, elle boitait, on la surnommé donc « la balance ». En fin de compte, personne ne savait rien d'elle, juste qu'elle était profondément seule. Ses habits n'était pas non plus très attirants, ils étaient sales, quelques uns même déchirés et repoussants, ils étaient surtout très sombres et sans couleur. Ses cheveux étaient eux, très broussailleux et semblaient n'avoir jamais été brossés. Ils étaient semblable à un buisson épineux. Elle marchait toujours, toujours devant soi. Quand elle finit sa balade, elle rentra à l'orphelinat, frigorifiée. Cette année là, l'hiver était plus que glaciale et la grande demeure n'était pas vraiment chauffée. L’Écosse était vraiment un pays froid, et depuis qu'elle y avait été envoyé à la mort de ses parents par sa grand-mère, ça ne s'était pas arrangé. L'orphelinat était un bâtiment imposant, sombre, mal entretenu et sale. Les enfants dormaient sur des lits dont les matelas étaient déchirés et n'avaient pas de sommiers, donc l'humidité était très présente. Ils dormaient tous dans un long dortoir qui n'avait pas été balayé depuis des années. L'hygiène était rare à l'orphelinat car l'eau n'était pas chauffé donc rare étaient les enfants qui acceptaient de se laver.

 

 

Cela faisait déjà quatre ans que Lily vivait ici, et elle avait déjà remarqué des choses étranges : des portes qui claquent – toutes seules – des bruits bizarres, et toutes ces choses provenaient...... du grenier – mais tout ça n'était rien par rapport à se qu'elle allait découvrir par la suite. D'ailleurs les enfants de l'orphelinat avaient interdiction de monter là-haut , mais on ne leurs avaient jamais expliquer pourquoi. Elle s'était toujours dit que ces « trucs bizarres » étaient le son du vent contre les volets ou des rats qui rongeaient le sol ou qui cherchaient à manger mais elle commençait à se dire que ses explications devenaient plus que douteuses. Peut-être était-ce un fantôme ou des revenants venue la tuée, mais il fallait qu'elle se sorte cette idée de la tête. Comme tout les soirs, Lily alla se coucher tôt, même ça, pour les autres enfants, c'était bizarre. Mais en fait, chaque soir, elle allait dans le grenier pour éclaircir le mystère qui la chiffonnait. Mais à chaque fois, elle fut interrompu dans son élan par Madame Fix, la directrice de l'établissement. Lily trouvait toujours une bonne excuse comme « Je me suis perdue en allant aux toilettes » ou des trucs comme ça. En tout cas une chose est sûr, sa vie à l'orphelinat était palpitante.

 

 

 

Le lendemain, la jeune fille fut réveillée en sursaut par des cris stridents : ils provenaient du grenier. Soudain parcourue par un puissant élan de curiosité, elle se leva, ouvrit la porte du dortoir et longea le couloir menant à l'escalier principale. Une fois arriver en haut, elle se stoppa net, un frisson lui traversa le corps : à ses pieds, des traces de pas menant à la porte du grenier. Elle hésita un moment, puis s'élança pour ouvrir la porte.

 

Elle se trouva face à un pièce immense, le parquet était recouvert d'un tapis hideux troués de partout et donc les broderies était à peine visibles. Au plafond, elle apercevait des toiles araignées suspendues aux poutres transversales. Les rideaux des fenêtres étaient eux aussi, recouvert de poussière, mais on pouvait quand même voir qu'ils étaient d'un rouge soyeux et brillant. Au même moment, elle crut voir un des rideaux bougés, elle regarda aussitôt les fenêtres: elle n'était pas ouvertes. Elle se dit « Comment les rideaux ont-ils put bouger si les fenêtres étaient fermés et que il n'y a eu aucun coup de vent ? »

 

Elle reprit ses esprits et avança jusqu'au milieu de la pièce. Elle n'en croyait pas ses yeux, elle secoua la tête pour être sûr qu'elle n'hallucinait pas : en grosses lettres rouges, sur le mur du fond, une inscription disait « Je te vois ! » Lily ne bougeait plus, comme tétanisée. L'écho du message se propagea dans la pièce, on aurait dit que les murs lui parlaient et lui envoyaient un message. Elle descendit en trombe les escaliers en espérant ne jamais se souvenir de ce qu'elle avait vu. Elle se réfugia le plus vite possible dans sa chambre- ou plutôt la chambre qu'elle partageait avec douze de ses camarades – referma la porte derrière et s'écroula par terre. Elle reprit sa respiration et alla se recoucher.

 

Quand elle se réveilla vers onze heures, les autres filles étaient déjà levaient et devaient être en train de petit-déjeuner. Sa curiosité la rongeait, elle décida donc d'aller prendre l'air dehors. Une fois à l'extérieur de la maison, la jeune fille se dirigea vers le kiosque. Elle s'assit près d'un arbre et enfonça sa tête entre ses genoux, cette arbre devait être très vieux car il était incroyablement large, avait de longues branches fines et devait mesuré plus de cinquante mètres de haut. Elle releva la tête comme pour avouer quelque chose à quelqu'un où elle savait qu'elle aurait tort. Au lieu de ça, une femme en robe blanche à l'air pas très sympathique la fixait de haut. Elle avait les mains sales et ne sentait vraiment pas très bon. Ses cheveux d'un noirs intenses descendaient jusqu'en bas de son dos. Lily ne put pas trop voir son visage car ces cheveux le recouvrait aussi, elle était pieds nus et avait des égratignures de partout. Cette femme était terrifiante. Lily était immobile et ne savait pas quoi faire à part courir, courir de toutes ses forces.

 

 

FIN

Commentaires

1. Le 19 décembre 2017, 19:58 par J.S

bonne nouvelle fantastique, bravo.

2. Le 22 décembre 2017, 13:50 par Angèle et Alycia collège Argote Orthez

très bien détaillé, la situation initiale est un peu longue, il n’y a pas d’élément réparateur, expliquez pourquoi cette femme était là, qui était cette femme? Sinon très bonne histoire.
Alycia et Angèle

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