L'ombre du dragon, Léane P.406, Blaise Pascal
Par Blaise Pascal 4ème6 le 14 décembre 2017, 16:09 - Archives - Lien permanent
Je vivais dans une maison dans Asnières à côté de l’Oise. J’aimais la ville et ses environs.
Je vivais dans une maison dans Asnières à côté de l’Oise. J’aimais la ville et ses environs. J’ai emménagé ici il y a quelque jours avec ma femme Mira et ma fille de deux ans Isla. Notre maison a six pièces: la chambre d’Isla, notre chambre, la salle de bain, la cuisine et le salon. Nous ne savons pas encore à quoi va servir la sixième pièce, mais pour l’instant elle nous sert de … de bric à brac.
Un jour où je m’étais disputé avec Mira, je sortis prendre l’air. J’étais en train de me promener tranquillement dans la rue quand je vis au loin une silhouette étrange. Je m’étais arrêté et elle se dirigeait vers moi en marchant rapidement. Puis … elle avait disparu. Je n’avais eu le temps que de cligner des yeux, qu'elle s’était déjà volatilisée. Je tourne sur moi-même pour voir où elle était allée. Je la vis dans le coin d’une rue, dans l’ombre. C’était incompréhensible, comment avait-elle fait pour se déplacée aussi vit en si peu de temps. Plus je la regardais, plus je distinguais que cette … chose -car, oui, on peut l’appeler comme cela- ressemblais a un homme les mains dans les poches de son sweat à capuche. Je ne pouvais pas voir son visage caché sous cette dernière. Mais, je distinguais ses lèvres - enfin ce que je pris pour -, elles formaient une fente en guise de bouche, et elles bougeaient. Cette créature disait quelque chose. Je regardais autour de moi et je vis que j'étais seule avec cette créature étrange. Elle avait dû sentir mon appréhension car elle s’élança ver moi … en volant ! J’ai eu tellement peur que je faillis m’évanouir. Je courus aussi vite que mes jambes tremblantes me le permettaient, la chose derrière moi. Quand je m’arrêtais enfin elle avait disparu, mais, j’avais comme l’impression, qu’elle m’observait, qu’elle était encore là, tapis dans l’ombre prête à me capturer à tout moment, comme un animal guettant sa proie.
J’étais rentré chez moi et je dormais quand je fis un cauchemar. Je courais dans la forêt comme si la mort étais à mes trousse, je trébuchais sur une racine et me réveillais en sursaut trempé de sueur, dans mon lit, a côté de Mira, et, pourtant, j’avais peur et je n’arrivais pas à me rendormir. Je fis le même rêve la nuit d’après. Puis … plus rien pendant quelque jours, une semaine, un mois, un an.
J’avais oublié le rêve. Un an après ma rencontre avec la chose, j’allais me coucher quand j’eus soudain très peur, je ne savais pas pourquoi jusqu'à ce que ver minuit à peu près, je refis le même cauchemar. Je m’habille et sort de chez moi en pensant que j'avais besoin d'air. J’avançais dans la petite allée de devant ma maison pour me rendre dans la grande rue quand une ombre passa devant moi, je pensais que ce n’étais qu'un oiseau et continua mon chemin. Un craquement retentis. Il n'y avait rien, que le noir et le froid de la nuit. Je continuais à avancer quand j'entendis des pas. Je me retournais, rien. Je voulus reprendre ma route mais quelque chose posa sa main sur mon épaule. S'en était trop, je courus jusqu'à chez moi et ne ferma pas l’œil de la nuit.
J'en avais assez. Assez d'avoir peur pour quelque chose qui s’était passé il y a un an, assez de ses cauchemars que me réveillais toute les nuits, assez que mes cauchemars me met de mauvaise humeur, assez de me disputer avec Mira à cause de ça, j'en avais assez. Je me promenais dans la forêt, j’étais énervé. Tout à coup, un cri aigu retenti. Je pensai d’abord que s’était un animal blessé, quand je vis passe une ombre devant moi. Puis, j’entendis des craquements de branches et des bruissements de feuilles derrière moi. Je me retourne pour voir qui avait fait ça, personne. Je fis demi-tour pour continuer mon chemin quand j’aperçus quelque chose au loing. Ça avançais, encore, et encore. A chaque fois que je clignais des yeux, la chose avançait. Je ne savais pas quel distance elle parcourait à chaque fois, mais elle était rapide, très rapide. Si rapide qu'en moins d'une minute elle était à moins de trente mètres de moi. C’était la même personne que j'avais vu un an plus tôt, elle avait le même sweat, mais, son pantalon avait changé, il était noir alors que la dernière fois, j’étais presque sûr qu'il était gris. Mais ce n'est qu'un détail sans importance, du moins je l’espère. La créature me montrait du doigt, et disait quelque chose. Vu le mouvement de ses lèvres je supposais que ça devait être la même chose que la dernière fois. Tout à coup, elle allongea le bras comme on allongeait une canne à pêche. Il était extensible à l’infini ! Avant même que je me mis à crier, l’homme étrange avait disparu. Soudain quelqu’un derrière moi cria :
-«BOUH !»
Je me retourna en sursaut, avant de détaler comme un lapin en sens inverse. C’était la chose qui avait crié, elle s’était trouvé derrière moi alors qu’elle était en face.
Je courus aussi vite que je pouvais jusqu’à arriver dans une clairière. Là, se trouvait une maison, elle paraissait abandonnée. Les volets moisis, tombaient en morceaux et claquaient au moindre coup de vent. Les murs sales disparaissaient sous le lierre qui les recouvrait de plus en plus chaque jours. C’était une grande demeure, avec une terrasse couverte dont le toit pourri tomberait à coup sûr, si par malheur une feuille venait se poser dessus. Il y avait une sorte de cabanon qui était, semblait-il, séparé de la maison. Un des murs était détruit et il y avait un trou dans le toit. Tout à coup, un éclair zébra le ciel pourtant bleu. Cette maison me faisait peur et me paraissait étrange. Je ne parvenais pas à m’expliquer cela mais cet endroit avait quelque chose d’attirant, si bien que je m’avançais pour entrer. L’intérieur était tellement propre par rapport à l’extérieur en ruines, que l’on aurait cru avoir changé d’endroit et être dans un château - ancien et très sombre mais un château – sur le sol de parquet, il y avait un vieux tapis très épais. L'entrée ou je me trouvais était très grande. J’avançai un peu et me retrouva dans un long couloir étroit et sombre. Sur les murs couvert de papier peint était accrocher de vieux portraits - de famille sens doute- sur les cotés il y avait de vieux meubles anciens en bois de chêne sombre qui semblait-il avaient survécu à plusieurs générations.
Sur un des meubles, il y avait un chandelier de bronze dont les trois bougies étaient allumées. Bizarrement la cire n'avait pas beaucoup fondue - pas du tout en fait - et, pourtant je ne me rappelais plus les avoir vu allumées quand je suis renter, la cire qui commençais à peine à couler confirmait mes craintes : quelqu'un était venu les allumer après que je sois rentrer dans la maison ! Je me retournai pour sortir, mais la porte avait disparu ! J’étais pris au piège dans cette maison, mais, plus je regardais autour de moi, plus je trouvais que cet endroit ressemblait d'avantage a un manoir hanté qu’a un château comme je l’avais pensé quelque temps avant. Je décidai donc d'avancer dans la demeure plutôt que de rester dans l'entrer. J'avais l’étrange impression que quelqu'un m'observais, que les tableaux me suivaient des yeux, mais ce n’étais qu'une impression, enfin, c’était ce que je croyais, jusqu'à ce que je me retourne pour être sûr que l'on ne me suivait pas et que je vois accroché au mur … Le même tableau que j'avais vu dans l'entrer ! Je pensai d’abord que les personnes qui vivaient ici avaient accroché plusieurs tableaux du même ancêtre pour honorer sa mémoire, mais la même chose se passa quelque minute plus tard ! Et recommença comme sa plusieurs fois.
J'avais l'impression de tourner en rond et je commençais à avoir peur avec cette histoire de tableau qui me suivaient. Je commençais à me dire que j’étais perdu, quand je vis sur le mur une flèche, une flèche rouge qui indiquait une porte, cette porte s’ouvrit, comme si un courant d'air l'avait fait bouger, mais, l’intérieur de la pièce étai noir, donc ça ne pouvait sûrement pas être ça. Je m’avançais quand même pour entrer dans la pièce quand je senti une présence derrière moi. Je me retournai pour voir ce que c’était et ... la prote était devant moi ! Je me retournai pour voir ce qui c’était passer mais elle avait vraiment changé de place. Je décidai donc d'entrer dans la pièce.
C’était un couloir en tout point semblable à celui que je venais de quitter, sauf que cette fois à la place de la porte par laquelle je venais d'entrer se trouvait un escalier et que sur les murs était dessiner d’étrange symbole représentant des étoiles formées avec deux triangles l'un sur l'autre dont les sommets touchaient le bord d'un cercle. Je voulu revenir sur mes pas mais la porte avait encore disparue. Je m’avançai donc pour monter dans l'escalier. Il régnait dans cet endroit une atmosphère étrange, comme si … quelque chose allait bientôt se passer, quelque chose d’inconnu, d’irréel. Je continuais se pendant à monter, un étage, deux étages, trois étages, jusqu'au quatrième et dernier étage. Il y avait dans l'air une … une odeur de mort. J’avançais dans la pièce. Au milieu, se trouvait … la chose !
Elle était assise au milieu de la pièce, dans un dessin au sol, le même que sur les murs. Des bougies étaient posées sur les sommets des triangles. On aurait dit que la créature était en train de répéter un rituel maléfique ou quelque chose comme ça. Sur le mur était projeter une ombre, une ombre très étrange, on aurait dis un animal imaginaire. Cette ombre, je me souvenais l'avoir déjà vu quelque par. Je me rappelais l'avoir vu chez moi ! Je comprenais maintenant pourquoi j'avais l'impression d’être observer : la chose étais venue chez moi ! Soudain, elle se leva et se retourna, lentement, elle enleva sa capuche et je pu enfin voir son visage : une fente en guise de bouches et deux petits trous formaient ses narines, ses yeux vitreux, sens vie, étirées ver ses tempes comme des amandes très aplatis, il n’avait pas de cheveux, ni d’oreilles, a la place de ses dernières, il y avait deux bosses. La chose s’avança vers moi. Cloué sur place par la peur je ne dis rien quand elle commença à me tourner autour.
«-N’aie pas peur, chuchotât-elle, je ne vais pas te faire de mal.»
Je ne disais rien, étonné de ne pas m’être déjà évanoui tellement j’étais terrifié.
«-Je m’appelle Elzmard, continua la chose, Je pense que tu as deviné que je te guette depuis maintenant plus d’un an, et je ne suis pas une personne ordinaire.»
Ça je le savais depuis notre première rencontre et je n’étais pas prêt de l’oublier !
«-Mais ce que tu ne sais pas c’est que je peux faire quelque chose de bien plus dangereux encore, et tu vas bientôt savoir ce que c’est.»
Je n’avais pas envie de savoir mais je ne pouvais plus parler, j’étais paralysé. Elzmard s’éloigna de moi et commença par tomber parterre en gémissant, puis il se tordit dans tous les sens. Il commença à se relever et je vis sa peau se déchirer pour laisser sortir … DRAGON ! C’était un grand dragon noir qui faisait plus de deux fois ma taille avec des yeux couleur d’or. Je l’aurais sans doute trouver magnifique … S'il n’était pas juste devant moi en chair et en os ! Je pouvais sentir son souffle brûlant sur mon visage. Et j'avais peur.
«-Sous cette forme, je m’appelle Ténèbris, retiens bien mon nom, c’est un conseil.»
J’avais peur, TRÈS peur. Si peur que je me mis à crier. Je me retournai pour courir et m’enfuir de cette maison hantée mais le dragon cria :
«-ÇA NE SERT À RIEN DE COURIR JE TE RETROUVERAIS QUOI QU’IL ARRIVE !»
Je me pris les pieds dans quelque chose et tomba sur le sol. Je me retourne sur le dos pour voir ou était Ténèbris. Il était juste au-dessus de moi !
Je m’évanouis. J’avais l’impression de tomber. Je tombais, je tombais, sens m’arrêter. Puis je me réveille, dans mon lit, dans ma maison, il fait jour. Je me levais abasourdis. Si sa se trouve ce n’était qu’un mauvais rêve. Pourtant je suis sûr d’avoir sentis une des pattes du dragon se poser sur moi et j’entends encore ses paroles qui résonnes haut et fort dans ma tête : ça ne sert à rien de courir je te retrouverais quoi qu’il arrive …..
Je fini quand même par me persuader que ce n’était qu’un rêve, mais, une partie de moi restais persuadée que ce n’en était pas complètement irréel et qu’il y a une part de véritée dans tout sa.
FIN
Commentaires
je trouve cette nouvelle intéressent, bravo