Un soir d'automne

Le vent frais du soir me caressait les joues tandis que je m'enfuyais dans la forêt. Les arbres fuyaient à toute vitesse et en on entendait les quelques feuilles d'automne se plier sous mes pieds. Je traçais pendant environ dix minutes puis je fini par m'arrêter, le cœur haletant. Je n'avais jamais autant cavalé de ma vie. Je repris petit à petit mon souffle tout en regardant si l'on ne m'avait  pas suivie. Je m'apprêtai à reprendre ma course quand je cru voir une ombre passer rapidement entre le végétal. Je me rapprochai pour mieux voir mais quand je fus devant l’arbre l’ombre avait déjà disparu. Ça devait être mon imagination, j'avais attrapé un rhume récemment. Je continuais donc ma course, au rythme d'un piano endiablé. Le vent sifflait si fort que je pouvais le sentir jusque dans mes entrailles. Puis, d'un coup, le monde se mit à tourner, dans la nuit profonde, je senti mon corps vaciller, les arbres, les feuilles aux couleurs orangées comme l'enfer, les habitants, les chats errants qui se promenaient dans les rues à la recherche de proies à dévorer, tout, absolument tout se mit à tourner. Alors, le temps sembla s'arrêter, comme si le temps s'était figé, comme si le monde avait cessé d'exister, je vis quelqu'un, ou plutôt quelque chose, une ombre, elle avait l'allure d'une toile très fine,  noire, mais je n'eus pas le temps de m'enfuir.

L'odeur de bois mouillé entrais doucement dans me narines. J'ouvrit les yeux, surprise de constater que je m'étais endormie là, au beau milieu d'une allée d'aulnes qui était entourée d'un bois. On pouvait discerner les feuilles d'automne humides et aux couleurs variées, le soleil les distinguait, c'était la rosée du matin. Qu'Est-ce que je faisais là ? J'essayai de me remémorer la soirée d'hier. Je m'étais disputée avec Marie et je m'étais échappée. Et je fus alors prise d'un frisson en repensant a cette chose, ça ne pouvait pas être humain, ni animal, mais alors quoi ? J'avais halluciné ? Non, non je l'avais bien vue cette chose ! Je rentrai donc, encore confuse de cette dernière nuit.

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La voix de Marie résonnait dans la salle de classe, tandis que les autres élèves l'écoutaient attentivement. Ses cheveux noirs décollaient légèrement de ses épaules à cause de la fenêtre qui laissait passer le vent. Elle était habillée d'une longue robe en lin violette et d'un sers-tète. J'étais installée au fond de la salle, Et je faisais, du moins j'essayai de faire la punition que marie m'avait ordonné de faire. Mon esprit divaguait, et bientôt, je n'entendis même plus les voix autour de moi.

Mon regard se dirigeait peu à peu vers la fenêtre, là où l'on pouvait voir les monstrueux champs délabrées, dévorés par l'âge et l'église, effroyable, aussi terrifiante qu'un cimetière habité. Lentement, l'envie de sortir germa dans mon esprit et je commençai à manquer d'air. La salle commença a se mouvementer, tel un géant la prenant de ses mains colossales. Les remparts de la pièce se rapprochaient de plus en plus, comme s'ils allaient m'étreindre.

Et je ressentais le besoin pressent de sortir, m'évader, déguerpir de cet endroit asphyxiant, mais au moment où je me levai, un rayon m'aveugla, et un être, l'être que j'appréhendais le plus au monde apparut devant moi, horrifiée, je commençai à courir, mais la créature m'empoigna le cou, d'un bras sec comme une lame, et commença à m'étrangler. Je hurlai de toutes mes forces, enfin de ce qu'il en restait, mais l'individu ne flancha pas. Je remarquai cependant que les élèves, la classe, Marie, le monde, avaient disparus. J'étais dans une sorte de microcosme, et j'essayai de distinguer la face de l'esprit, qui gardait toujours sa main à mon cou et qui le serrait de plus belle, mais je ne vis rien qui voile noir. L'instant d'après, il prononça un mot, que je n'ai pas su déterminer, mais par la suite, je fus vidée de toute mon énergie, mes muscles, mes organes, mon cœur, je ne le sentais plus battre en moi, c'était comme si on l'aspirait. Mais c'était lui, Lui ! Lui qui avalait mon histoire, mon destin, mon identité, ma vie. Il la buvait, la savourait , l'inhalait, la pompait, il s'en nourrissait, et très vite, beaucoup plus vite que je ne l'avais calculé, il était régalé, satisfait d'avoir terminé son repas. Il a absorbé mon existence.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                 

 

Commentaires

1. Le 17 mars 2022, 13:25 par Kelyan et Maël 4e1

Ton récit fantastique est très original et bien développé. Cependant il faut veiller à ce que toutes tes phrases soient claires et compréhensibles. On pourrait de demander si quelques termes de vocabulaire qui ne sont pas adaptés à toutes les générations, comme par exemple "germa", sont appropriés pour un récit scolaire.

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