La chose

C’était un jour de printemps, les arbres étaient en fleurs, les familles se promenaient.

J’étais chez moi, après la crise du Covid 19, les locaux de l’entreprise où je travaillais avaient fermé et, les salariés comme moi avaient été obligés de se mettre au télétravail.

12h30, je fermais mon Mac et j'entreprenais de regarder le nouveau “Thread horreur” de Squeezie…Ayant quelques symptômes, rester à l'intérieur me semblait plus prudent.

La vidéo se mit en route, mes écouteurs étaient enfoncés dans mes oreilles. Au bout de dix minutes, un chuchotement se fit entendre, cela ne m’inquieta pas plus que ça, l’influenceur avait l’habitude d'intégrer des bruitages pour créer une atmosphère angoissante, je profitai des dernière minutes de tranquillité qu’il me restait puis mon alarme sonna, ma pause était terminée.

Je me remis à mon bureau, mes rideaux étaient fermés, quelques rayons de soleil glissaient sur le parquet, faisant briller les cadres présents sur les murs. Les arbres se mouvaient au gré du vent, les oiseaux chantonnaient dehors, un chant quelquefois perturbé par le grincement de la fenêtre mais l'après- midi semblait parfait.

Le chuchotement recommença, un bruissement léger, lointain, comme des pieds qu’on traînait au loin sur le sol. Je remuai la tête et cliquai sur mon lien Skype, ce devait surement être  un enfant qui jouait au ballon dans le parc voisin. La conférence commença, mon collègue présenta les dossiers du moment je clignais des yeux..

Il me sembla alors qu’une ombre se glissa sous mon bureau. Décidément, le mélange de la fièvre et de la vidéo me donnait des visions. Les rideaux claquaient contre le mur, de plus en plus fort…Le vent devait se lever.

Quand ce fut mon tour de parler, je fus pris d’un étrange mal de tête, j’avais l’impression qu’une petite voix me parlait, je me focalisais sur ses paroles “je te voooooooooiiiiisss…” lançait-elle doucement. Je saisis mon verre d’eau, je devais surement rêvé. Les ombres  branches se transformaient peu à peu en longs serpents aux yeux rouges. La lumière clignota, je repris une gorgée d’eau..

Je sursautai, quelque chose me touchait, quelque chose qui ressemblait à des mains, à des doigts. Un gros nuage noir cacha le Soleil, et une fine pluie, semblable à milles larmes, fendit le ciel. Je retins mon souffle “je te vooooois…je te seeeeens…je t’ennnnteeeeends”. Dehors le vent soufflait de plus en plus fort, des formes humanoïdes s’introduisirent, des ombres, des ombres perdues, oubliées.

Je fermais les yeux, j’étais fou, complètement fou, les symptômes du Covid étaient plus graves que ce que je ne pensais;

La Chose laissa glissé ses longues mains autour de mon cou, sa poigne se refermait sur ma gorge, elle fut bientot rejoint par les êtres qui continuaient à entré par la fenêtre, il reserra ses doigts, ma peau se déchira, l’air ne passait plus dans ma gorge, je me sentis aspiré…puis d’un coup…

Plus rien, je rouvris les yeux, il n’y avait que moi, mon ordinateur qui tournait encore.

Je lançai un regard dehors, le temps était de nouveau radieux.  Je passai ma main dans mon cou, il était couvert de sang….



 

Commentaires

1. Le 16 mars 2022, 11:57 par Maël Kelyan 4e1

Le récit est bien rédigé, il est compréhensible. Il est riche en détails.

Tu n'as pratiquement jamais utilisé les verbes être et avoir ! En revanche les termes des vocabulaire ne sont pas adaptés à toute les générations.

2. Le 16 mars 2022, 12:12 par Tamar 4e1

J'ai trouvé l'histoire intéressante, le vocabulaire est riche pour accentuer l'histoire et le doute est maintenu du début à la fin. La dernière phrase nous plonge dans le fantastique "il était couvert de sang". En revanche, on comprend mal le lien entre le titre et l'histoire, car dans le texte, on y trouve la description avec "des mains, des doigts", au début mais le titre est "LA CHOSE", or une chose ne possède pas de caractéristiques humaines.
De plus, je remarque une incohérence entre le début "les rideaux fermés" et la fin "lancer un regard dehors", elle ne peut pas regarder dehors.
Enfin, la dernière phrase dévoile un peu la suite car le sang dans le cou fait référence au vampire et les rideaux fermés le prouvent (les vampires ne supportent pas le soleil).

3. Le 16 mars 2022, 17:46 par Allycia et Sarah 4e1

Nous avons trouvé que le doute était présent dans l'histoire ainsi que la chute. Il y a aussi une bonne compréhension et un bon enchainement du schéma narratif. L'histoire semble plutôt réelle grâce au fait que l'histoire se passe il n'y a pas longtemps "après la crise du Covid 19".
Malgré tout cela on ne comprend pas trop comment la chose apparaît car elle apparaît d'un coup.

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