Le mystère de la broche

     Je me réveillai et j’allai ouvrir mes volets, le ciel était pesant. Je me nomme Marie-Laure, il y a 29 ans je suis née en Bretagne où j’y vis toujours dans un appartement. Et j’ai aussi obtenu ma licence en droit.

       Malheureusement, ma mère était décédée subitement auparavant, à cause de la Covid, aucune cérémonie n’avait eu lieu. Le vœu de ma mère était que des cousins et moi-même, allions dans la maison de campagne de mes aïeux pour lui rendre hommage et par la même occasion répartir ses biens.                                                                  

       Je partis de chez moi à huit heures du matin et j’arrivai devant la demeure à dix heures. Personne n’était arrivé. Je garai ma voiture et je descendis. Je ne m’attendais pas à une bâtisse de ce style, elle était ancienne,abîmée, la peinture blanche qui recouvrait la maison était devenue grise. Ces fenêtres fermées me faisaient penser à des yeux qui avaient l’air de dormir.

       Je poussai la porte qui n’était pas fermée. Le papier peint se décollait du mur, l’odeur de renfermée qui régnait était atroce. J’ouvris toutes les fenêtres. J’entendis du bruit, mes cousins arrivaient. Nous nous installâmes dans le jardin sur de vieilles chaises. Nous parlâmes de maman et nous nous décidâmes de nous répartir les biens.            

        Ma cousine eût l’honneur d’hériter de la voiture, mon cousin du fauteuil Voltaire, et moi de la broche transmise de génération en génération depuis plus d’un siècle. Elle était en or, brillante mais rayée.

        Au moment où mon cousin me tendit l’objet et que je l’ai prit, une image me vint, je me vis tomber comme pousser vers l’arrière, l’environnement ressemblait à des tranchées, je me rendis vite compte que ce n’était pas mon corps, tout était flou, on aurait dit que je portais une blouse d'infirmier. Une silhouette s’approcha et prit la main du personnage, je n’arrivais pas à distinguer son visage. Elle prit quelque chose accrochée sur sa poitrine. Je revins à la réalité extrêmement troublée, j’allai me rafraîchir dans la cuisine.

        Je m’appuyai sur le plan de travail. Je réfléchissais à la manière de comment tout ça avait pu se produire. J’arrêtai vite de penser à ça. “Ce n’est que des sottises !” me dis-je. Je rejoignai mes cousins mes cousins. La nuit commença à tomber, nous nous installâmes pour le dîner.

        Nous mangeâmes et rejoignîmes nos chambres. J’observai les murs qui étaient recouverts de papier jaune, similaire à la couleur d’un tournesol. L’odeur de renfermée semblait moins présente grâce à l'aération que j’avais faite. Sur les murs il y avait des portraits de mes aïeux, les meubles devaient dater d’au moins sept décennies.

       Je me couchai et j’enlevai la broche, ma vision se troubla, je revis les images que j’avais vue la premières fois que je l’avais touché, mais cette fois j’arrivai à mieux voir le visage de la silhouette qui approha, il m’était familier mais je n’arrivais pas à savoir qui était ce grand monsieur brun, imberbe, d’une trentaine d’années. En voyant la main du personnage au sol, je remarquai que c’était une femme, elle portait effectivement une blouse d’infirmière. La chose accrochée sur la poitrine que l'homme prit ensuite semblait dorée.        

        Je commençais vraiment à me poser des questions, était-ce à cause de la broche ? Qui étaient ces deux personnages ? Ma vision redevînt plus nette. Je levais la tête et regardai un à un les portraits accrochés au mur. Un d’entre eux avait l’air de ressembler au jeune homme en question. A l’arrière du cadre il était écrit “1884-1918”. En y reflechissant, c’était possible que cet homme ai fait la première guerre mondiale et que la femme qui semblait être une infirmière était une proche du soldat, ce qui explique qu’il la soutenait lorqu’elle semblait en fin de vie. Mes paupières se fermèrent toutes seules, j’allai donc me coucher. Je continuerai mes recherches le lendemain.

        Le lendemain, des voix me réveillèrent, on aurait dit un homme et une femme, une force singulière gardait mes yeux fermés. La femme avait une voix tremblante, comme si elle souffrait, elle suppliait l’homme de ne pas l’oublier, il lui promit en lui disant qu’il avait une idée. J’arrivai enfin à ouvrir mes yeux et me levai en sursaut. Ma respiration était rapide comme une personne asthmatique courant le marathon. J’étais dans l’incompréhension et effrayée à la fois. J’allai voir à la fenêtre, mes cousins étaient déjà partis…

 

Commentaires

1. Le 10 mars 2022, 21:45 par Salomé 4e2

J'ai trouvé l'intrigue de cette nouvelle très intéressante et originale. On ressent la peur du personnage grâce à certains groupes de mots ou expressions comme : "Ma respiration était rapide". On comprend également l'hésitation du personnage : "était-ce à cause de la broche ?". On retrouve aussi des comparaisons qui enrichissent l'histoire comme "Ces fenêtres fermées me faisaient penser à des yeux". J'ai cependant trouvé le début de la nouvelle un peu long et donc les évènements étranges arrivent un peu tard.

2. Le 13 mars 2022, 14:03 par Maxence et Pablo

Le récit est bien construit. L'histoire est mystérieuse grâce à ses éléments étranges comme le manoir, la broche et les voix qui réveillaient la narratrice. Il est également intéressant car il y a une histoire qui se développe au fil du texte, cela commence par le décès de la mère, en passant par le manoir, puis par les évènements produit avec la broche, l'histoire est composé de péripétie

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