La tombe mystérieuse

Je me baladais sur les quais de cette merveilleuse Seine, à quelques mètres de ma demeure. J’avais toujours vécu dans cette maison entourée de nature mais depuis quelques temps, des personnes avaient emménagé à côté de chez moi. Ils avaient une cinquantaine d’années. Ils venaient de la Creuse et semblaient solitaires mais ils m’avaient toutefois adressé la parole peu de temps après leur arrivée. La femme s’appelait Béatrice Gouzien et son mari se nommait Nicolas Gouzien.

Après ma promenade, je partis me recueillir sur la tombe de mes parents. Dans l’allée du cimetière, une tombe retint mon attention. Je ne l’avais jamais remarquée mais je m’approchai d’elle. Je vis inscrit sur la tombe “Ici reposent en paix Béatrice Gouzien et Nicolas Gouzien”. Je me posai des questions et après m’être recueilli, je rentrai chez moi. Il se passa plusieurs jours sans aucun fait étrange et je me dis que cela devait être une illusion d’optique car il faisait très sombre et j’étais fatigué.

Deux semaines après cette hallucination, je vis un groupe de personnes à l’air triste devant la maison de mes voisins. C’étaient des personnes âgées et ils pleuraient tous. Je sortis alors pour demander ce qui se passait mais personne ne répondit car ils en étaient incapables tant ils pleuraient. Mais en rentrant chez moi, j’aperçus Béatrice et Nicolas tranquillement assis sur leur canapé en train de lire. Ils ne paraissaient pas alertés par les gémissements qui provenaient de leur cour. Je me rappelai alors de cette tombe et je décidai d’y retourner.

Quand j’arrivai au cimetière, une tempête se préparait. Les arbres ressemblaient à des géants enragés et la pluie était tellement forte que cela faisait comme un rideau et je n’arrivais pas à me repérer. Je faillis me faire emporter à plusieurs reprises. Après une dizaine de minutes, j’arrivai devant la tombe mais celle-ci changea. Elle était très ancienne et abandonnée, pas comme celle que j’avais vue quelques semaines plus tôt. Cela me glaça le sang et je rentrai chez moi. Je voulais consulter un médecin mais avec mes antécédents psychiatriques, on m’avait diagnostiqué schizophrène alors si je racontais cette mésaventure au médecin, c’était certain qu’il m’enfermerait dans un hôpital psychiatrique pendant un bon moment de ma vie.

Je décidai d’inviter mes voisins pour en savoir plus sur cette histoire. Nous étions un samedi soir et mes voisins arrivèrent vers dix-neuf heures. Ils avaient l’air normal mais ils étaient habillés de vêtements d’une autre époque. Comme c’étaient des personnes rustiques, cela ne m’inquiéta pas plus que ça. Mais au-dessus de ma porte d’entrée, il y avait un crucifix et je vis que cela les dérangea. Ils me demandèrent alors de changer de pièce. Pour le repas, il y avait une soupe à l’oignon et cela les dégoûta.

Tous ces événements me troublèrent et après cette soirée je décidai de m’enfermer chez moi. Cependant, après quelques temps de réflexion, je me dis que si je restais dans la maison, j’allais devenir fou et je me résignai donc à quitter ma chère demeure car tous ces événements m’avaient profondément perturbé : je faisais une crise de schizophrénie. Je ne revins plus jamais en ce lieu et je ne connus jamais la vérité à propos de mes voisins.                                

 

Commentaires

1. Le 16 mars 2022, 12:07 par Clara Schibler et Manon Denais 4e1

Nous trouvons que cette nouvelle est très intéressante car il y a la présence d'un paratexte, ce qui est judicieux et original. Le temps du passé met en valeur ton récit fantastique et le texte est riche en vocabulaire. Ta nouvelle est très agréable à lire, tes recherches lexicales sont approfondies pour ne pas retrouver les même mots dans le texte…
En revanche, il y a un manque de descriptions au niveau des voisins et de leurs habitudes… La fin est beaucoup trop rapide ; il faudrait plus de fantastique et plus de détails car le fait de raccourcir cette fin et prendre la solution la plus simple la transforme en fin quelque peu dans le thème réalisme … De plus les vampires n'ont pas peur de l'oignon mais de l'ail car tu as mis dans ton texte "soupe à l'oignon"... Tu pourrais ajouter plus de vocabulaire de la peur, ce qui permettrait d'enrichir davantage ton texte et de le rendre encore plus effrayant .
Sinon ton texte est très constructif.
Bravo à toi !!!

2. Le 16 mars 2022, 12:08 par Lidia Rogojinaru 4e1 et Kéassè Taho

Le point fort du récit sont que le texte est facile à lire car le choix du vocabulaire est adapté aux jeunes lecteurs.

Les points faibles du récit sont que personne ne peut croire le jeune homme car il n'a pas de preuve concrète.

3. Le 16 mars 2022, 16:46 par Adam

Les effets de réel sont bien encrée dans le récit les situations( d'énonciation, élément de résolution) sont bien cohérents et sont bien distinguables. Les prénoms donne un côté d'humour ce qui est avantageux pour la lecture du texte, et qui nous fais rentrer dedans.
Les lieux sont mis en évidence se qui nous permet de nous situer dans l'histoire.
Les point a amélioré seront la situation finale car la fin aurait pu être en raccord avec la fin du texte.

4. Le 16 mars 2022, 17:36 par Adam

Les effets de réels sont bien ancrés dans le récit.
Les situations d'énonciation, et les éléments de résolution sont bien utilisés et sont bien différenciés. Le nom des personnages (fantômes) donne une note d'humour puisqu'il fait penser à une professeure de notre collège et donc fait partie des éléments d'ancrage.
Les lieux sont mis en évidence de façon à nous permettre de bien nous situer dans l'histoire.
Le point à améliorer serait la chute, la situation finale affaiblie la nouvelle qui méritait une fin à son image.

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