Marc Jimenez, Art et technosciences. Bioart et neuroesthétique, Klincksieck, 2016, collection «50 questions». Lu par Olivier Koettlitz.
Qu’il devait être doux le temps où régnait une séparation bien étanche entre les formes d’activité des hommes. Chacun devait avoir son territoire, avec sa cartographie propre, et tous devaient en bonne intelligence communiquer les résultats de leurs recherches aux autres, faire profiter autrui des progrès ou des bienfaits laborieusement acquis, non certes sans quelque suffisance ou auto-satisfaction bien légitime.