
L’ouvrage de M. Fœssel se présente comme une critique du catastrophisme contemporain qui reprend le thème de la fin du monde sous un jour nouveau. Le fait que nous soyons désormais en mesure de détruire notre planète et que, comme le laisse entendre G. Anders, nous ne vivions plus dans une époque mais dans un délai nourrit une représentation sécularisée de la fin du monde qui n’a plus rien à voir avec sa forme religieuse qui s’ouvrait sur l’espérance d’un après porteur de salut.