s'exprimer, partager, créer, échanger...au lycée Marie Curie de Versailles

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21 octobre 2017

Charleville - Le récit de Tess Sadowski, 1re L1

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Arthur Rimbaud par Carjat

        

Ce matin-là, pas un bruit, une parole ou un rire pour rompre le silence glacé de la place Ducale. Les bords de la Meuse et les ruelles étaient à peine réchauffés par les premiers rayons du soleil venus caresser les toits. 


      Le groupe avançait ; des questions et exclamations fusaient. Je regardais autour de moi en imaginant ARTHUR RIMBAUD de l'autre côté de la rue, assis, dans la brume de l'aube, cherchant la force de s'enfuir. Certaines fois, je pouvais même entendre son pas vigoureux résonner sur les pavés. Je sentais presque de la liberté dans l'air. Charleville, cette petite ville triste, abandonnée et rejetée par ce grand poète : personne ne pouvait s'empêcher de le nier, nous aurions tous fait la même chose.


      La brume s'était atténuée, le soleil s'était enfin dévoilé : les couleurs automnales se mariaient avec le brun de l'architecture, le fleuve étincelait de mille lumières, le vent chantait entre les feuilles, nous commencions tous à sourire devant ce spectacle. Jusqu’au coucher du soleil, Rimbaud était dans toutes les bouches et toutes les têtes.

     Je pense que nous nous identifions tous à Arthur pour une raison différente : ce désir de liberté jamais assouvi, la recherche constante du frisson, cette fragilité qui le guide en permanence... 


      Ce court passage à Charleville a engendré chez moi une question :

 

Comment quelqu'un que nous n'avons jamais connu peut-il nous manquer à ce point ?

 

TESS SADOWSKI

16 octobre 2017

CHARLEVILLE, par Angèle NOEL

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Voyage à Charleville du 3 octobre 2017 - Classe de 1re L1

Sur les traces de Rimbaud

Mon moment favori de ce voyage à Charleville fut...l'aller dans le car.

Les rares personnes bien éveillées pouvaient assister à une somnolence collective, bercée par le lever du soleil.
Une léthargie communicative, un arrêt dans le temps.
La tête embrumée et dansant doucement sur la mélodie d'un moteur ronronnant.
Un paysage pictural onirique et une douceur dans les tons jaunes laissant peu à peu place à une attente.
Qu'allions-nous faire ?
Comment serait cette ville ?
Allions-nous en apprendre plus sur l’éternel adolescent qu'était Arthur Rimbaud ?

Angèle NOEL, 1re L1

Atelier d'écriture

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        Cet enseignement d’exploration constitue un cadre dans lequel chaque élève peut créer, expérimenter, jouer avec les mots, partager et échanger autour de ses productions.   

Participer à un atelier d’écriture permet aux élèves  de développer leur goût pour les mots et d’explorer leur imaginaire. Participer à un atelier d’écriture permet de progresser en expression écrite, de se familiariser avec la littérature dans sa diversité et de prendre confiance dans ses capacités créatrices.

Il s’agit essentiellement de

  • Dédramatiser l’exercice d’écriture (On écrit pour soi, pour partager avec les autres pas pour la note !)
  • Laisser la place à l’imaginaire et à l’inattendu
  • S’attacher à produire un travail de qualité : pour cela la plupart des textes seront publiés sur le blog du lycée et proposés à la lecture de tous.
  • Accepter de partager ses productions
  • Apprendre à écouter les propositions de l’autre

 

 

14 octobre 2017

Charleville - Le reportage de Mathilde

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Maison des Ailleurs, dernière maison du poète Arthur Rimbaud

 

 

·       Mon premier ressenti en arrivant dans la ville

            Tout de suite en arrivant, j'ai apprécié le cadre et l'environnement. Je trouve que c'est une ville pleine de charme comme le long du fleuve « La Meuse » sans oublier le beau musée mais également la grande place Ducale. Je pense même qu'on peut y trouver de l'inspiration pour l'écriture.

Donc, ma première réflexion a été de me demander pourquoi j'en avais eu un si mauvais écho ( « c'est pas très beau », « c'est spécial », c’est « le cul du monde » (Arthur Rimbaud) )

·       Ce qui m'a le plus marquée :

            Je pense que ce qui m'a le plus captivé restera le musée, notamment la salle où l'on a pu voir des objets appartenant à Rimbaud ou des documents originaux ; je trouve cela très intéressant : le fait de voir des objets qui ont traversé les époques donne l'impression de quelque chose de concret et une sensation de ''voyager'' dans le temps.

·       Ce que j'ai constaté :

            Grâce aux différentes visites guidées, j'ai constaté que même les personnes passionnées par l'histoire de Rimbaud n'ont pas toutes le même point de vue et la même version de certains faits. C'est donc intéressant de voir qu'il n’y a pas qu'une seule version et que de nombreux ''mythes'' au sujet d'Arthur Rimbaud existent.

            De plus, j'ai constaté que le fait de se retrouver en quelque sorte sur les pas d' Arthur Rimbaud donne encore plus envie de découvrir son parcours et sa vie car nous sommes immergés au cœur du sujet.

            Pour finir d'un point de vue plus général sur la journée, je dirai que c'est une sortie que nous avons tous apprécié car on a pu découvrir mieux un sujet qui aurait pu rester scolaire, dans une ambiance très plaisante et avec du coup certainement encore plus envie de s'investir.

Mathilde Quintela 1re L1

Rémy Johnson, Sortie à Charleville

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La Maison des Ailleurs à Charleville - Dernière maison habitée par Arthur Rimbaud

Le 3 octobre, nous avons  avec la classe de 1re L1 vécu une incroyable aventure !
C'était un mardi matin ; il faisait 12°C et il était six heures. J'aperçus en arrivant la classe et madame Peltier, madame Goyheneix et monsieur Garcia qui se trouvaient devant le lycée à papoter. Je dis bonjour à tout le monde et je partis me trouver une place dans le car qui allait nous emmener vers la ville natale de Rimbaud...

Pendant une heure, au début du trajet, je fis un petit somme. Lorsque je me réveillai, je vis mes camarades de classe avec le sourire à la tête et les yeux pétillant d'énergie, et je me mis à sourire et rire sans raison avec tout le monde : les deux dernières heures passèrent très rapidement.


Nous sommes arrivés ! Je regarde par la fenêtre, je vois la Meuse couler : quel magnifique fleuve !  Je me mets en route avec mes amis et nous nous hâtons d'aller sur la place Ducale où notre guide est venu nous rejoindre. Il nous fait venir jusqu’à la fontaine qui est au centre de la place et la visite commence : en premier lieu nous sommes allés devant la maison natale du poète, puis nous avons découvert son école qui est maintenant un espace pour la mairie, et nous avons fini au pied de sa statue qui se trouve au pied du collège Arthur-Rimbaud. Le conférencier nous a parlé de toute la vie de Rimbaud, de ses périples et de ses mésaventures.

J'étais surpris de constater que Rimbaud n'a pas connu le succès de son vivant et j'ai adoré le fait qu'il ait changé de pays, de mode de vie aussi souvent. L'accompagnateur nous a raccompagné place Ducale ;  il était midi.


A midi et quart, nous avons mangé à la cantine d'un lycée charmant, le lycée Chanzy ; son portail était très lourd mais ses portes nous étaient grande ouvertes. En face de ce lycée, une multitude de phrases étaient taguées sur le mur, ces phrases étaient en fait des citations de poèmes, de lettres de Rimbaud et d'autres auteurs symbolisant la littérature française.


Nous nous sommes donc dirigés vers le musée qui nous tendait ses portes depuis la matinée, la première pièce est sans aucun doute ma pièce préférée car nous étions sous les combles, de petites enceintes nous donnaient à écouter en  différentes langues le poème "Sensation" qui est probablement mon poème préféré de Rimbaud.

Dans la deuxième salle, nous avons vu la famille de Rimbaud, en particulier ses sœurs.

Dans la troisième salle, de nombreuses colonnes nous racontaient le voyage de Rimbaud en Afrique. Dans la toute dernière, nous vîmes des documents très précieux comme des dessins lui ayant appartenu ou des lettres.
En sortant, nous sommes allés dans sa deuxième maison juste en face de la Meuse. Pour finir la journée, nous nous sommes recueillis au cimetière où Rimbaud est enterré. Une boite aux lettres s'y trouve afin que l'on puisse lui écrire... mais sachant qu'il est mort, cela sera sans doute compliqué pour lui de lire son courrier !
La route du retour était beaucoup plus longue mais j'étais plein de bons souvenirs et la musique (même si elle n'était pas toujours à mon goût...) me rendait joyeux et plein d'enthousiasme à l'espoir de refaire une sortie aussi mémorable que celle-ci. 
 
Rémy Johnson, 1re L1

06 octobre 2017

Les oubliés (concours Ecrire le travail)

 Les oubliés, la nouvelle écrite par Lucile dans le cadre de l'atelier écriture dirigé par  Mme Gadal, professeur de Lettres, a été présentée et  primée au concours "Ecrire le travail" ,  organisé par l'académie de Versailles et le réseau de chercheurs DIM / GESTES (domaine d'intérêt majeur de la région Ile-de-France / groupe d'études sur le travail et la souffrance au travail).

La nouvelle sera  prochainement publiée dans un recueil

Félicitations Lucile !

Lire la suite...

26 juin 2017

YEARBOOK de l'EDE Théâtre en anglais 2016-17

2016 217 Yearbook 2nde 8

Projets autour du théâtre en langue anglaise de la Seconde européenne:

sorties théâtre et Ateliers théâtre en anglais avec la compagnie Drama-ties dans le cadre de l'Enseignement d'Exploration de la classe.

Mmes Goussot & Hue

2016-217_Yearbook_2nde_8.pdf

19 juin 2017

Arts plastiques Option - 2017

Travail réalisé par les élèves de Mme Torregrosa, professeur d'arts plastiques

08 juin 2017

la disparition du"e"

Dans un soupir

Il vit la raison,

L'illusion du plaisir

Troublant à la façon

Dont il voulut

Voir finir l'abandon

Ainsi, il s'ouvrit à l'oubli

Rime et Johana

Un stylo a inscrit sur un mur un prochain mot : "biscuit". L'inconnu qui nota ça fut confus. Le substantif trop flou à son goût bousculait son ciboulot. Il y avait trop d'imagination. Il finit donc par sortir, puis quitta sa maison , alla dans son parc favori pour y voir d'importants dindons tous gros.

Achille et Angelo

 

Au bord d'un lac ils ont aimé

Cupidon assurant plaisir

aux amants transis d'amour

L'amour combinant maints soupirs

L'amour, plaisir infini

Au bord du lac ils ont aimé

Puis mois, jours s'infiltrant dans la passion

Cupidon oublia l'amour du lac

Floriane et Noémie

Sirius alla voir son dragon à Godric's Hollow. Patmol mit son pantalon noir puis son pull tout doux. Il monta sur son balai puis vit Buck.Il passa par Poudlard voir son copain Lupin, un loup garou.Il vit plus loin Harry qui lui fit un coucou.Sirius donna du pain rassis à Harry. Il sauta sur son balai volant jusqu'à Godric's hallow. Il voulut voir la maison d'Harry nourrisson. Il vit Mathilda autour du dragon. Il courut , la tua.

Lisa et Mathias

 

 

 

 

 

 

05 juin 2017

Quelques cadavres exquis de la seconde 9

 

L’homme laid et bossu

Meurt lentement

Eperdument amoureux

Des lapins

 

Au Japon

L’arbre misérable

Qui se promenait dans la forêt

Rappait talentueusement

De manière anticonstitutionnelle

 

Au paradis

Où une licorne mangeait des gremlins

La grande feuille verte

Gesticulait maléfiquement

Dans un poulailler

De sorte que l’avenir soit prospère

 

L’œil rouge

Roulait lentement

Le sablier du temps

Afin de finir dans les bras de Gaston

En Andalousie

 

A Philadelphie

La bête humaine

Que la mort elle-même ne put sauver

Rampait

Pour vivre éternellement

 

Lentement mais résolument

Un beau et gros steak -frites

S’envolait

De sa force herculéenne

Dans l’unique but de trouver une rose enchantée.

 

Dans un endroit secret

Un jardin hanté

Qui danse

Mange rapidement

à la manière des rois d’antan

 

Les belles voitures jaunes

Que la mante religieuse vole

Etouffe le cerisier japonais

Dans le temple du vent

Lorsque l’horloge sonne minuit

 

Toutes les belles filles

qui chantaient

Mangeaient bizarrement

De la sorcière

 

L'enfant sauvage et agité

qui mange du pain

épile

rapidement

la banane jaune

l'année dernière

pour manger des pâtes

 

dans une forêt sombre

une belle pomme verte

sveltement et joliment

paraît un sanglier

dans sa chambre

parce qu'il court tout nu

 

lentement et sensuellement

une jolie jeune femme

grandit la lumière

dans une grotte

en raison d'une certaine cacophonie

 

 

Sous les cerisiers mourants

la grande taupe rougeâtre

rapidement mais subtilement

paraît

chez Décathlon

un astronaute

parce qu'elle doit quitter le royaume des ténèbres et regagner celui de la lumière

 

Rapidement et joliment

un samourai et son katana

 et un vampire blafard

se déplaçaient

devant la tombe de Dalida

qui filait à grande vitesse

entre deux époques révolues.

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