s'exprimer, partager, créer, échanger...au lycée Marie Curie de Versailles

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02 novembre 2017

Les Damnés - Comédie-Française, une critique de LILOU NUNÈS, 1RE LITTERAIRE

« Cette pièce a été un moment fort dont je me souviendrai toute ma vie. J’ai trouvé cette mise en scène unique, surtout avec les changements à vue. Le jeu des acteurs m’a énormément touchée au fond de moi ; le tout dernier moment du spectacle est un clin d’oeil glaçant à l’actualité et à la violence, omniprésente à notre époque. A la sortie de la pièce, j’ai été incapable de m’exprimer pendant plusieurs minutes tant cette pièce m’a mis une claque. Je la recommande à toute personne curieuse et ouverte d’esprit. Je pense aussi que si nous avons autant apprécié cette pièce, c’est parce que nous avons travaillé dessus avant et sur le film de Visconti ». LILOU NUNÈS

 

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LES DAMNÉS à la Comédie-Française

 

Les Damnés - Comédie-Française, une critique de EVANA LECOMTE, 1RE LITTERAIRE

« Les Damnés est une pièce exceptionnelle car forte en émotions. De nombreuses scènes sont marquantes. Celle que j’ai préférée est quand Sophie se fait renverser sur le corps une peinture noire, métaphore de la honte qui la recouvre et qu’elle essaye de camoufler avec des plumes blanches. C’était ma première pièce de théâtre et je ne risque pas de l’oublier ».

EVANA LECOMTE

 

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Les Damnés

 

Les Damnés - Comédie-Française, une critique de MANON HALLIER, 1RE LITTERAIRE

« J’ai vraiment apprécié la pièce des Damnés. Les acteurs ont beaucoup de mérite : ils brûlent, courent, tombent au sol, pleurent, frappent, se dénudent. Je m’attendais à quelque chose de bien plus violent et choquant. Tant mieux pour moi : je n’ai pas été heurtée. Les acteurs sont vraiment bien choisis. L’acteur qui jouait Martin faisait des effets de voix et simulait la folie ardente. J’ai beaucoup aimé la femme qui assumait le rôle d’Elisabeth, j’ai trouvé sa prestation précieuse. Les cercueils ont un rôle clé. Ils scandent la pièce et l’on comprend que cette famille se tue toute seule à petit feu. » MANON HALLIER

 

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Les Damnés

 

21 octobre 2017

Charleville - Le récit de Tess Sadowski, 1re L1

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Arthur Rimbaud par Carjat

        

Ce matin-là, pas un bruit, une parole ou un rire pour rompre le silence glacé de la place Ducale. Les bords de la Meuse et les ruelles étaient à peine réchauffés par les premiers rayons du soleil venus caresser les toits. 


      Le groupe avançait ; des questions et exclamations fusaient. Je regardais autour de moi en imaginant ARTHUR RIMBAUD de l'autre côté de la rue, assis, dans la brume de l'aube, cherchant la force de s'enfuir. Certaines fois, je pouvais même entendre son pas vigoureux résonner sur les pavés. Je sentais presque de la liberté dans l'air. Charleville, cette petite ville triste, abandonnée et rejetée par ce grand poète : personne ne pouvait s'empêcher de le nier, nous aurions tous fait la même chose.


      La brume s'était atténuée, le soleil s'était enfin dévoilé : les couleurs automnales se mariaient avec le brun de l'architecture, le fleuve étincelait de mille lumières, le vent chantait entre les feuilles, nous commencions tous à sourire devant ce spectacle. Jusqu’au coucher du soleil, Rimbaud était dans toutes les bouches et toutes les têtes.

     Je pense que nous nous identifions tous à Arthur pour une raison différente : ce désir de liberté jamais assouvi, la recherche constante du frisson, cette fragilité qui le guide en permanence... 


      Ce court passage à Charleville a engendré chez moi une question :

 

Comment quelqu'un que nous n'avons jamais connu peut-il nous manquer à ce point ?

 

TESS SADOWSKI

16 octobre 2017

CHARLEVILLE, par Angèle NOEL

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Voyage à Charleville du 3 octobre 2017 - Classe de 1re L1

Sur les traces de Rimbaud

Mon moment favori de ce voyage à Charleville fut...l'aller dans le car.

Les rares personnes bien éveillées pouvaient assister à une somnolence collective, bercée par le lever du soleil.
Une léthargie communicative, un arrêt dans le temps.
La tête embrumée et dansant doucement sur la mélodie d'un moteur ronronnant.
Un paysage pictural onirique et une douceur dans les tons jaunes laissant peu à peu place à une attente.
Qu'allions-nous faire ?
Comment serait cette ville ?
Allions-nous en apprendre plus sur l’éternel adolescent qu'était Arthur Rimbaud ?

Angèle NOEL, 1re L1

Atelier d'écriture

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        Cet enseignement d’exploration constitue un cadre dans lequel chaque élève peut créer, expérimenter, jouer avec les mots, partager et échanger autour de ses productions.   

Participer à un atelier d’écriture permet aux élèves  de développer leur goût pour les mots et d’explorer leur imaginaire. Participer à un atelier d’écriture permet de progresser en expression écrite, de se familiariser avec la littérature dans sa diversité et de prendre confiance dans ses capacités créatrices.

Il s’agit essentiellement de

  • Dédramatiser l’exercice d’écriture (On écrit pour soi, pour partager avec les autres pas pour la note !)
  • Laisser la place à l’imaginaire et à l’inattendu
  • S’attacher à produire un travail de qualité : pour cela la plupart des textes seront publiés sur le blog du lycée et proposés à la lecture de tous.
  • Accepter de partager ses productions
  • Apprendre à écouter les propositions de l’autre

 

 

14 octobre 2017

Charleville - Le reportage de Mathilde

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Maison des Ailleurs, dernière maison du poète Arthur Rimbaud

 

 

·       Mon premier ressenti en arrivant dans la ville

            Tout de suite en arrivant, j'ai apprécié le cadre et l'environnement. Je trouve que c'est une ville pleine de charme comme le long du fleuve « La Meuse » sans oublier le beau musée mais également la grande place Ducale. Je pense même qu'on peut y trouver de l'inspiration pour l'écriture.

Donc, ma première réflexion a été de me demander pourquoi j'en avais eu un si mauvais écho ( « c'est pas très beau », « c'est spécial », c’est « le cul du monde » (Arthur Rimbaud) )

·       Ce qui m'a le plus marquée :

            Je pense que ce qui m'a le plus captivé restera le musée, notamment la salle où l'on a pu voir des objets appartenant à Rimbaud ou des documents originaux ; je trouve cela très intéressant : le fait de voir des objets qui ont traversé les époques donne l'impression de quelque chose de concret et une sensation de ''voyager'' dans le temps.

·       Ce que j'ai constaté :

            Grâce aux différentes visites guidées, j'ai constaté que même les personnes passionnées par l'histoire de Rimbaud n'ont pas toutes le même point de vue et la même version de certains faits. C'est donc intéressant de voir qu'il n’y a pas qu'une seule version et que de nombreux ''mythes'' au sujet d'Arthur Rimbaud existent.

            De plus, j'ai constaté que le fait de se retrouver en quelque sorte sur les pas d' Arthur Rimbaud donne encore plus envie de découvrir son parcours et sa vie car nous sommes immergés au cœur du sujet.

            Pour finir d'un point de vue plus général sur la journée, je dirai que c'est une sortie que nous avons tous apprécié car on a pu découvrir mieux un sujet qui aurait pu rester scolaire, dans une ambiance très plaisante et avec du coup certainement encore plus envie de s'investir.

Mathilde Quintela 1re L1

Rémy Johnson, Sortie à Charleville

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La Maison des Ailleurs à Charleville - Dernière maison habitée par Arthur Rimbaud

Le 3 octobre, nous avons  avec la classe de 1re L1 vécu une incroyable aventure !
C'était un mardi matin ; il faisait 12°C et il était six heures. J'aperçus en arrivant la classe et madame Peltier, madame Goyheneix et monsieur Garcia qui se trouvaient devant le lycée à papoter. Je dis bonjour à tout le monde et je partis me trouver une place dans le car qui allait nous emmener vers la ville natale de Rimbaud...

Pendant une heure, au début du trajet, je fis un petit somme. Lorsque je me réveillai, je vis mes camarades de classe avec le sourire à la tête et les yeux pétillant d'énergie, et je me mis à sourire et rire sans raison avec tout le monde : les deux dernières heures passèrent très rapidement.


Nous sommes arrivés ! Je regarde par la fenêtre, je vois la Meuse couler : quel magnifique fleuve !  Je me mets en route avec mes amis et nous nous hâtons d'aller sur la place Ducale où notre guide est venu nous rejoindre. Il nous fait venir jusqu’à la fontaine qui est au centre de la place et la visite commence : en premier lieu nous sommes allés devant la maison natale du poète, puis nous avons découvert son école qui est maintenant un espace pour la mairie, et nous avons fini au pied de sa statue qui se trouve au pied du collège Arthur-Rimbaud. Le conférencier nous a parlé de toute la vie de Rimbaud, de ses périples et de ses mésaventures.

J'étais surpris de constater que Rimbaud n'a pas connu le succès de son vivant et j'ai adoré le fait qu'il ait changé de pays, de mode de vie aussi souvent. L'accompagnateur nous a raccompagné place Ducale ;  il était midi.


A midi et quart, nous avons mangé à la cantine d'un lycée charmant, le lycée Chanzy ; son portail était très lourd mais ses portes nous étaient grande ouvertes. En face de ce lycée, une multitude de phrases étaient taguées sur le mur, ces phrases étaient en fait des citations de poèmes, de lettres de Rimbaud et d'autres auteurs symbolisant la littérature française.


Nous nous sommes donc dirigés vers le musée qui nous tendait ses portes depuis la matinée, la première pièce est sans aucun doute ma pièce préférée car nous étions sous les combles, de petites enceintes nous donnaient à écouter en  différentes langues le poème "Sensation" qui est probablement mon poème préféré de Rimbaud.

Dans la deuxième salle, nous avons vu la famille de Rimbaud, en particulier ses sœurs.

Dans la troisième salle, de nombreuses colonnes nous racontaient le voyage de Rimbaud en Afrique. Dans la toute dernière, nous vîmes des documents très précieux comme des dessins lui ayant appartenu ou des lettres.
En sortant, nous sommes allés dans sa deuxième maison juste en face de la Meuse. Pour finir la journée, nous nous sommes recueillis au cimetière où Rimbaud est enterré. Une boite aux lettres s'y trouve afin que l'on puisse lui écrire... mais sachant qu'il est mort, cela sera sans doute compliqué pour lui de lire son courrier !
La route du retour était beaucoup plus longue mais j'étais plein de bons souvenirs et la musique (même si elle n'était pas toujours à mon goût...) me rendait joyeux et plein d'enthousiasme à l'espoir de refaire une sortie aussi mémorable que celle-ci. 
 
Rémy Johnson, 1re L1

06 octobre 2017

Les oubliés (concours Ecrire le travail)

 Les oubliés, la nouvelle écrite par Lucile dans le cadre de l'atelier écriture dirigé par  Mme Gadal, professeur de Lettres, a été présentée et  primée au concours "Ecrire le travail" ,  organisé par l'académie de Versailles et le réseau de chercheurs DIM / GESTES (domaine d'intérêt majeur de la région Ile-de-France / groupe d'études sur le travail et la souffrance au travail).

La nouvelle sera  prochainement publiée dans un recueil

Félicitations Lucile !

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26 juin 2017

YEARBOOK de l'EDE Théâtre en anglais 2016-17

2016 217 Yearbook 2nde 8

Projets autour du théâtre en langue anglaise de la Seconde européenne:

sorties théâtre et Ateliers théâtre en anglais avec la compagnie Drama-ties dans le cadre de l'Enseignement d'Exploration de la classe.

Mmes Goussot & Hue

2016-217_Yearbook_2nde_8.pdf

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