Vous pouvez vous renseigner sur les mythes en visitant ce site très complet. Attention, copier-coller interdit sans citation de la source !
17 janvier 2013
Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le mythe...
17 01 201313 décembre 2012
Texte d'Oscar Wilde
13 12 2012En annexe de ce billet, vous pouvez télécharger le texte de la pièce Salomé d'Oscar Wilde, dans sa première version, écrite en Français en 1893.
Vous pouvez économiser du papier en imprimant en recto verso, avec deux pages par feuille. On arrive alors à 29 pages sur 8 feuilles.
une annexe
Hérodias en ligne
13 12 2012En attendant de recevoir l'édition demandée, vous pouvez lire ce "conte" de Flaubert sur wikisource.
Pour vous renseigner sur Hérode Antipas, vous pouvez lire cet article de wikipédia.
Pour vous repérer parmi les lieux évoqués, une carte du royaume d'Hérode 1er, père d'Hérode Antipas, est visible sur ce site.
12 décembre 2012
Regards sur l'autre : textes complémentaires
12 12 2012Voici deux textes qui peuvent enrichir votre réflexion sur le groupement de textes étudié dans le cadre de l'argumentation. Le premier est de Roland Barthes : il analyse la représentation que le magazine Paris-Match a donné d'une famille française en Afrique. Le second est de Bougainville : dans cet extrait, le voyageur (celui-là même contre qui Diderot écrit son Supplément) fait une description émerveillée de l'île de Tahiti, contribuant à entretenir le mythe du "bon sauvage".
21 novembre 2012
Descriptif de la séquence "Regards sur l'autre"
21 11 2012Vous trouverez au fil de l'avancement de notre travail les documents relatifs à la séquence consacrée au regard sur l'autre.
Première partie de la séquence: le groupement de textes sur la colonisation
- Les textes étudiés en lecture analytique
- Les images de l'autre
- Le texte de Pline l'Ancien
Troisième partie de la séquence: étude de poèmes de la Négritude
- les textes du corpus
- le Discours sur la Négritude
Descriptif de la séquence sur l'amitié à la Renaissance
21 11 2012Vous trouverez au fur et à mesure de notre travail les documents relatifs à la séquence sur l'amitié au temps de l'Humanisme et de la Renaissance.
- Textes des lectures analytiques
- Chapitre 28 du premier tome des Essais en version PDF, traduction de Guy de Pernon.
- Textes de Cicéron
- Texte de La Boétie
- Portraits de Raphaël
- Textes évoquant l'amitié à travers les siècles
- descriptif provisoire
17 octobre 2012
Descriptif de la séquence sur Rimbaud
17 10 2012Vous trouverez au fil de la séquence les textes étudiés en lecture analytique et les documents étudiés en lecture cursive, ainsi que le descriptif provisoire.
Rappel: l'ensemble du recueil est téléchargeable sur le site d'Alain Bardel.
- Textes étudiés en lecture analytique
- Documents étudiés en lecture cursive :
- "Alchimie_du_verbe"
- textes d'écrivains et critiques sur Rimbaud
- "Visages de Rimbaud"
21 septembre 2012
Descriptif de la séquence sur le carpe diem
21 09 2012Vous trouverez au fil de la séquence sur le carpe diem les documents qui y correspondent :
- Les textes sources
- Les textes étudiés en lecture analytique
- Les textes étudiés en lecture cursive
- Les oeuvres étudiées en Histoire des Arts
- Le descriptif provisoire
- En annexe de ce billet, le texte de "Une Charogne" vous est proposé en téléchargement.
- Documents sonores:
- vous pouvez voir Brassens chantant "Saturne" en suivant ce lien ;
- pour "Marquise", suivez ce lien ;
- pour la version initiale de "Mon Amie la rose" par Françoise Hardy, allez ici ;
- pour la version de Natacha Atlas, elle s'écoute là ;
- Pour écouter l'émission de jeux littéraires oulipiens, allez sur le site des Papous dans la tête.
une annexe
Descriptif de la séquence sur la poésie
21 09 2012Vous trouverez au fil de l'avancée de notre travail les textes et le descriptif provisoire du travail sur la poésie.
- Le groupement de textes sur les figures du poète
- premier corpus sur les métaphores du poète
- second corpus sur les arts poétiques
- oeuvre étudiée en Histoire des Arts: L'Atelier du peintre
- descriptif provisoire
- La séquence sur les Illuminations
- Mariléa Ishak Boushaki, ancienne élève du lycée, a écrit sur le blog un billet qui contient une fiche sur le thème suivant : "Trouver une langue", dans le recueil Poésies. Cela peut vous aider à réfléchir à la poésie de Rimbaud, à condition d'appliquer cette réflexion aux Illuminations. Vous trouverez ce billet ici.
18 septembre 2012
Le symbole du poète animal
18 09 2012Pour compléter le corpus de poèmes étudiés en classe, vous pouvez lire ces quelques poèmes du XIXe siècle qui développent le motif du poète oiseau pour la plupart, sauf celui de Corbière où le poète est transformé en crapaud.
Leconte de Lisle, « Le Sommeil du Condor », Poèmes
barbares, 1862
Par-delà l’escalier des roides Cordillières,
Par-delà les brouillards hantés des aigles noirs,
Plus haut que les sommets creusés en entonnoirs
Où bout le flux sanglant des laves familières,
L’envergure pendante et rouge par endroits,
Le vaste Oiseau, tout plein d’une morne indolence,
Regarde l’Amérique et l’espace en silence,
Et le sombre soleil qui meurt dans ses yeux froids.
La nuit roule de l’est, où les pampas sauvages
Sous les monts étagés s’élargissent sans fin ;
Elle endort le Chili, les villes, les rivages,
Et la mer Pacifique, et l’horizon divin ;
Du continent muet elle s’est emparée :
Des sables aux coteaux, des gorges aux versants,
De cime en cime, elle enfle, en tourbillons croissants,
Le lourd débordement de sa haute marée.
Lui, comme un spectre, seul, au front du pic altier,
Baigné d’une lueur qui saigne sur la neige,
Il attend cette mer sinistre qui l’assiège :
Elle arrive, déferle, et le couvre en entier.
Dans l’abîme sans fond la Croix australe allume
Sur les côtes du ciel son phare constellé.
Il râle de plaisir, il agite sa plume,
Il érige son cou musculeux et pelé,
Il s’enlève en fouettant l’âpre neige des Andes,
Dans un cri rauque il monte où n’atteint pas le vent,
Et, loin du globe noir, loin de l’astre vivant,
Il dort dans l’air glacé, les ailes toutes grandes.
Question : quelle image du poète et de la poésie apparaît dans ces textes ?
Paul Verlaine, « Je ne sais pourquoi… », Sagesse, 1881
Je ne sais pourquoi
Mon esprit amer
D’une aile inquiète et folle, vole sur la mer,
Tout ce qui m’est cher,
D’une aile d’effroi
Mon amour le couve au ras des flots. Pourquoi, pourquoi ?
Mouette à l’essor mélancolique.
Elle suit la vague, ma pensée,
À tous les vents du ciel balancée
Et biaisant quand la marée oblique,
Mouette à l’essor mélancolique.
Ivre de soleil
Et de liberté,
Un instinct la guide à travers cette immensité.
La brise d’été
Sur le flot vermeil
Doucement la porte en un tiède demi-sommeil.
Parfois si tristement elle crie
Qu’elle alarme au lointain le pilote
Puis au gré du vent se livre et flotte
Et plonge, et l’aile toute meurtrie
Revole, et puis si tristement crie !
Je ne sais pourquoi
Mon esprit amer
D’une aile inquiète et folle vole sur la mer.
Tout ce qui m’est cher,
D’une aile d’effroi
Mon amour le couve au ras des flots. Pourquoi, pourquoi ?
Tristan Corbière, « Le Crapaud », Les Amours jaunes, 1873
Un chant dans une nuit sans air…
La lune plaque en métal clair
Les découpures du vert sombre.
… Un chant ; comme un écho, tout vif
Enterré, là, sous le massif…
– Ça se tait : Viens, c’est là, dans l’ombre…
– Un crapaud ! – Pourquoi cette peur,
Près de moi, ton soldat fidèle !
Vois-le, poète tondu, sans aile,
Rossignol de la boue… – Horreur ! –
… Il chante. – Horreur !! – Horreur pourquoi ?
Vois-tu pas son œil de lumière…
Non : il s’en va, froid, sous sa pierre.
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Bonsoir – ce crapaud-là c’est moi.
Ce soir, 20 Juillet.
Stéphane Mallarmé, poème appelé communément le « Sonnet du cygne », Poésies, 1899 (1887 pour la première publication)
Le vierge, le vivace et le bel aujourd’hui
Va-t-il nous déchirer avec un coup d’aile ivre
Ce lac dur oublié que hante sous le givre
Le transparent glacier des vols qui n’ont pas fui !
Un cygne d’autrefois se souvient que c’est lui
Magnifique mais qui sans espoir se délivre
Pour n’avoir pas chanté la région où vivre
Quand du stérile hiver a resplendi l’ennui.
Tout son col secouera cette blanche agonie
Par l’espace infligée à l’oiseau qui le nie,
Mais non l’horreur du sol où le plumage est pris.
Fantôme qu’à ce lieu son pur éclat assigne,
Il s’immobilise au songe froid de mépris
Que vêt parmi l’exil inutile le Cygne.
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