Incendies

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25 avril 2016

Documents pour la séquence sur Incendies

25 04 2016

Voici les documents relatifs à la séquence sur Incendies de Wajdi Mouawad :

15 avril 2016

Le travail de Joana Hadjithomas et Khalil Joreige sur le Liban

15 04 2016

Vous pouvez voir ci-dessous un montage de cartes postales travaillées par les artistes libanais Joana Hadjithomas et Khalil Joreige. Ils sont de la même génération que Wajdi Mouawad et se demandent eux aussi comment raconter, comment mettre en images, une guerre aussi violente et fratricide que les guerres civiles libanaises. Pour Wonder Beirut, ils inventent un personnage de photographe qui aurait détruit en les brûlant des cartes postales montrant une image idéale de Beyrouth dans les années 1960. On voit sur les photographies des hôtels de tourisme du haut desquels les milices se combattaient et qui portent encore aujourd'hui les traces des balles et des explosifs. En montrant ces cartes postales, les artistes veulent retrouver une part de l'histoire du Liban qui est encore difficile à raconter et à montrer: c'est un travail contre l'oubli. 

Montage-Wonder-Beirut.jpg
Montage-Wonder-Beirut.jpg, avr. 2016

Quels échos pouvez-vous faire entre Incendies et leur travail ? Observez également des images de leur film documentaire sur le camp de détention de Khiam, avec des témoignages de détenus dont Soha Bechara (dont la post-face de votre édition d'Incendies parle également). 

Khiam-Soha-2000.jpg
Khiam-Soha-2000.jpg, avr. 2016

Plus d'informations sur leur site

03 février 2016

Le poème "Al Atlal"

3 02 2016

Voici un traduction du poème Al Altlal, du poète égyptien Ibrahim Nagi, que Sawda et Nawal chantent dans la pièce de Wajdi Mouawad :

Ruines 
Ne cherche pas, mon âme, à savoir qu'est devenu l'amour 
 C'était une citadelle imaginaire qui s'est effondrée 
Abreuve-moi et trinquons à ses ruines 
Conte en mon nom l'histoire 
Maintenant que mes larmes ont coulé 
Raconte comment cet amour s'est transformé en passé et pourquoi il m'est devenu un sujet de douleur 
Je ne parviens pas à t'oublier 
Toi qui m'avais séduite par tes discours si doux et raffinés 
Tendant ta main vers moi 
 Comme celle que l'on tend 
 Par dessus l'onde, à celui qui se noie 
 Et comme la lumière que recherche un errant 
 Mais où est donc passé cet éclat dans tes yeux 
 Mon amour, j'avais eu un jour la joie de visiter ton nid 
 Me voici aujourd'hui oiseau solitaire, roucoulant ma douleur 
 Tu es devenu suffisant comme un être capricieux et gâté 
 Tu pratiques l'injustice comme un puissant tyrannique 
 Mon désir de toi me brûle l'âme et le temps de ton absence n'est que braises cuisantes 
 Donne-moi ma liberté et brise mes chaînes Je t'ai tout donné ; il ne me reste plus rien 
 Ah! Tu m'avais saigné les poignets par tes chaînes 
 Pourquoi les garderai-je alors qu'elles n'ont plus d'effet sur moi 
 Pourquoi croire à des promesses que tu n'as pas tenues 
 Je n'accepte plus ta prison 
 Maintenant que le Monde est à moi 
 Il est loin mon bien-aimé séduisant, tout de fierté, de majesté, et de pudeur 
 Si sûr de lui, comme un roi de beauté et avide de gloire 
 Exhalant le charme, comme la brise des vallées, agréable à vivre comme les songes de la nuit 
 J'ai perdu à jamais ta douce compagnie dont le charme rayonnait de splendeur pour moi 
 Je n'étais qu'un amour à la dérive, un papillon perdu qui s'était approché de toi 
 Entre nous, la passion était notre messager et l'ami qui avait fait déborder notre coupe 
 Y a-t-il jamais eu plus enivrés d'amour que nous? 
 Nous nous étions entourés de tant d'espoir 
 Nous avions emprunté un chemin au clair de lune, précédés que nous étions par la joie 
 Nous avons ri comme seuls deux enfants savent le faire et nous avons couru encore plus vite que notre ombre 
 C'est quand l'ivresse nous quitta que la lucidité revint et que nous nous sommes réveillés 
 Mais le réveil fut sans illusion 
 Finis les rêves d'un monde imaginé, voici venir la nuit, ma seule compagne 
 Et puis voici la lumière qui annonce le jour et l'aube dont le ciel s'embrase 
 Voilà la vie réelle, telle que nous la connaissons, avec ces amants qui reprennent chacun leur chemin 
 Toi qui veilles en oubliant les promesses, et te réveilles en t'en souvenant 
 Sache que lorsqu'une blessure se referme, le souvenir en fait saigner une autre 
 Il faut apprendre à oublier Il faut apprendre à effacer les souvenirs 
 Mon bien-aimé, tout est fatalité 
 Ce n'est pas nous qui faisons notre malheur 
 Un jour peut-être nos destins se croiseront, lorsque notre désir de nous rencontrer sera assez fort 
 S'il arrive alors qu'un de nous renie son amant et que notre rencontre soit celle de deux étrangers 
 Et si chacun de nous poursuit un chemin différent, ne crois pas qu'il s'agira alors de notre choix mais plutôt de celui du destin.

Le poème a été interprété par Oum Kakthoum. Lien vers la vidéo si vous ne la lisez pas ci-dessous : 

01 février 2016

Les chansons de Nihad

1 02 2016

Dans la pièce Incendies, on trouve deux chansons :

  • "Roxane", du groupe The Police. Cette chanson a été écrite en 1978 et est parue sur l'album New Wave
Vous pouvez écouter la chanson ici
Paroles: 
Roxanne
You don't have to put on the red light
Those days are over
You don't have to sell your body to the night

Roxanne
You don't have to wear that dress tonight
Walk the streets for money
You don't care if it's wrong or if it's right

Roxanne
You don't have to put on the red light
Roxanne (Put on the red light)
Roxanne

I loved you since I knew you
I wouldn't talk down to you
I have you to tell just how I feel
I won't share you with another boy

I know my mind is made up
So put away your make up
Told you once I won't tell you again
It's a bad way

Roxanne
You don't have to put on the red light
Roxanne (Put on the red light)

  • "The Logical song", du groupe Supertramp, écrite en 1979 et figurant sur l'album Breakfast in America
Vous pouvez l'écouter ici
Paroles: 
When I was young, it seemed that life was so wonderful,
a miracle, oh it was beautiful, magical.
And all the birds in the trees, well they'd be singing so happily,
joyfully, playfully watching me.
But then they send me away to teach me how to be sensible,
logical, responsible, practical.
And they showed me a world where I could be so dependable,
clinical, intellectual, cynical.

There are times when all the world's asleep,
the questions run too deep
for such a simple man.
Won't you please, please tell me what we've learned
I know it sounds absurd
but please tell me who I am.

Now watch what you say or they'll be calling you a radical,
liberal, fanatical, criminal.
Won't you sign up your name, we'd like to feel you're
acceptable, respecable, presentable, a vegtable!

At night, when all the world's asleep,
the questions run so deep
for such a simple man.
Won't you please, please tell me what we've learned
I know it sounds absurd
but please tell me who I am.

18 janvier 2016

Mise en scène d'Incendies par Wajdi Mouawad

18 01 2016

Lien vers la vidéo si vous ne la lisez pas ci-dessous :

Ecouter une mise en scène de la pièce Incendies

18 01 2016

Vous pouvez écouter la mise en scène radiophonique faite pour l'émission Fiction et Cie en 2006 au théâtre 71 de Malakoff. 

Avec (par ordre d’entrée sur scène) : Maurice Bénichou (Hermile Lebel) Christophe Reymond (Simon) Vanessa Larre (Jeanne) Juliette Roudet (Nawal jeune fille ) Laurence Bourdil-Amrouche (Nawal Femme ) Charles-Eric Petit (Wahab) Evelyne Guiumarra (Jihane, mère de Nawal) Martine Sarcey (Nazira, grand mère de Nawal) Simon Duprez (Antoine, infirmier) Julia Vaidis-Bogard (Sawda) Laurent Lederer (le médecin) Aomar Lekloum (Abdessamad) Magid Bouali (le guide) Rabah Loucif (le concierge de l’école) Gérard Dournel (Malak) Jacques Frantz (Chamseddine) Malik Faraoun (Nihad) Sabrina Baldassara (narratrice) Bruitage Bertrand Amiel

Lien vers le podcasts si vous ne parvenez pas à le lire ci-dessous :

Conférence de presse de Wajdi Mouawad sur Le Sang des promesses

18 01 2016

Vous écouterez cette conférence et prendrez des notes sur ce que dit Majdi Mouawad à propos de la pièce que nous étudions, au festival d'Avignon en juillet 2009.

Lien vers la vidéo si vous ne parvenez pas à la lire dans ce billet.

Vous pouvez également visionner cette autre conférence de presse.