27 décembre 2011

Les sources de La Fontaine dans "La Mort et le Bûcheron"

27 12 2011
  • 1ère source : Esope :

« Un jour, un vieillard, portant du bois qu’il avait coupé, faisait une longue route. Succombant à la fatigue, il déposa quelque part son fardeau, et il appelait la mort. La mort arriva et lui demanda pourquoi il l'appelait. Alors le vieillard épouvanté lui dit: " Pour que tu soulèves mon fardeau ". Cette fable montre que tout homme aime la vie, même s'il est malheureux et pauvre. »

Ésope, "Le Vieillard et la Mort", trad. Nevelet.

  • 2nde source : Montaigne :

« Et Antishenes le Stoïcien, estant fort malade et s’escriant « Qui me délivrera de ces maux ? » Diogenes, qui l’ estoit venu voir, luy presentant un couteau « Cestuy-ci, si tu veux bientost. - Je ne dis pas de la vie, répliqua il, je dis des maux. »

Montaigne - Essais, II, XXXVII - Œuvres complètes », Textes établis par Albert Thibaudet et Maurice Rat, introduction et notes par Maurice Rat, Bibliothèque de La Pléiade, NRF, 1962, p. 738).

04 novembre 2011

Des sites sur les fables

4 11 2011

Si vous souhaitez consulter des sites sur La Fontaine, je vous renvoie vers un billet écrit précédemment sur le sujet.

09 mars 2011

Textes de Hugo pour prolonger la lecture de "Fable ou Histoire"

9 03 2011

Voici en annexe de ce billet "Fonction du poète", et dans la suite de ce billet le poème "A l'Obéissance passive":



Ô Dieu, puisque voilà ce qu'a fait cette armée,
Puisque, comme une porte est barrée et fermée,
Elle est sourde à l'honneur,
Puisque tous ces soldats rampent sans espérance,
Et puisque dans le sang ils ont éteint la France,
Votre flambeau, Seigneur !
Puisque la conscience en deuil est sans refuge
Puisque le prêtre assis dans la chaire, et le juge
D'hermine revêtu,
Adorent le succès, seul vrai, seul légitime,
Et disent qu'il vaut mieux réussir par le crime,
Que choir par la vertu ;
Puisque les âmes sont pareilles à des filles ;
Puisque ceux-là sont morts qui brisaient les bastilles,
Ou bien sont dégradés ;
Puisque l'abjection, aux conseils misérables,
Sortant de tous les cœurs, fait les bouches semblables
Aux égouts débordés ;
Puisque l'honneur décroît pendant que César monte ;
Puisque dans ce Paris on n'entend plus, ô honte,
Que des femmes gémir ;
Puisqu'on n'a plus de cœur devant les grandes tâches,
Puisque les vieux faubourgs, tremblant comme des lâches
Font semblant de dormir,
Ô Dieu vivant, mon Dieu ! prêtez-moi votre force,
Et, moi qui ne suis rien, j'entrerai chez ce corse
Et chez cet inhumain ;
Secouant mon vers sombre et plein de votre flamme,
J'entrerai là, Seigneur, la justice dans l'âme
Et le fouet à la main,
Et, retroussant ma manche ainsi qu'un belluaire,
Seul, terrible, des morts agitant le suaire
Dans ma sainte fureur,
Pareil aux noirs vengeurs devant qui l'on se sauve,
J'écraserai du pied l'antre et la bête fauve,
L'empire et l'empereur !

Les Châtiments -
Livre deuxième – "L'ordre est rétabli", VII

28 décembre 2010

Des sites sur La Fontaine

28 12 2010
  • site d'une famille fan des fables
  • un site qui retrace l'histoire des fables depuis Esope
  • le site de l'association Jean de La Fontaine à Château-Thierry