TEXTES DE ELEVES 2015-2016 › Nouvelles fantastiques des élèves de 4e3 ( 2015-2016)

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30 mai 2016

A la tombée de la nuit

Cela faisait six mois que mon frère Arthur était parti faire la guerre en Irak. Depuis six mois, ma vie ressemblait à un enfer. Je ne dormais plus, je mangeais peu. A chaque sonnerie de téléphone, je priais pour ne pas entendre la voix du colonel m’annonçant la mort de mon frère. Pour surmonter ce stress et cette peur, j'avais commencé à boire. Au début, je ne buvais qu’un verre par ci par là, mais cela devint rapidement une obsession. 

Le jour était venu de revoir mon frère. Ce soir, Arthur devait rentrer! Je l’attendais sans bouger sur le canapé, guettant le son de ses pas dans la rue. A la nuit tombée, j’entendis des bruits de pas dans la rue. Seraient-ce les siens ? Aucun doute, je ne pouvais les confondre avec nuls autres. C’était sous une pluie battante qu’Arthur ouvrit la porte. Il rentra mais m’accorda à peine un regard avant de monter dans sa chambre. Six mois que je l’attendais, que je vivais dans une peur atroce et je n’avais droit qu’à un regard rapide et furtif ! Indigné, je décidai de rejoindre mon frère dans sa chambre pour obtenir des explications. Je montai discrètement les escaliers. Je m’apprêtais à ouvrir sa porte quand j’entendis des sons perçants à vous glacer le sang, des sortes de hurlements de loups prêts à vous sauter dessus ! Mais le plus étrange, c’était que ses sons provenaient directement de la chambre de mon frère !

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Le Périple d’un jeune menteur

            Je m’appelais Matéo Dubois, j’avais 13 ans. Je possédais un chat qui se nommait Peau de paille, il me griffait souvent. Je venais de déménager à Paris, depuis une semaine. En cette fin d’année 2010, il faisait froid, avec un brouillard si oppressant que le monde semblait avoir disparu. Ce vendredi soir qui marquait le début des vacances de Noël, j’attendais avec impatience le retour de mon père, Patrick Dubois, banquier, et ma mère, Jacqueline Dubois, décoratrice d’intérieur. Mais je ne savais point pourquoi je les attendais impatiemment; j’étais sûr que j’allais me faire gronder car je n’avais pas fait mes devoirs. Quand mes parents rentrèrent enfin, ils me posèrent la question tant redoutée : « as-tu fait tes devoirs ? » En bon menteur, je leur répondiRésultat de recherche d'images pour "lumière de la tour eiffel"s « oui ».

           

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A ce moment précis, je vis le spot de la tour Eiffel et toutes les lumières autour de moi faire un flash !  

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Entre paranoïa et amnésie

Je venais de passer la soirée avec des amis dans un bar, j’avais bu quelques verres. A peine rentrée, fatiguée et déboussolée  je me préparai à aller me coucher. A ce moment-là, mon chat, nommé Arizona vint me faire un câlin, ou plutôt me réclamer à manger. Je suis de tendance maladroite, et comme d’habitude, je donnai un coup de pied dans sa gamelle d’eau, il y a en avait partout! Je nettoyai et allai me coucher.

Soudain, je me réveillai en sursaut, ma chaine hi-fi s'était déclenchée, seule, sans raison apparente...

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Souvenirs d'outre-tombe

J'étais en cours d'histoire, je regardais par la fenêtre, le soleil commençait à se coucher. La cloche retentit, c'était la fin des cours. Je sortis de l’établissement, fatigué de cette longue journée. Je rentrais chez moi quand j'entendis une personne qui criait mon nom :

« - Julien ! Julien ! Attends-moi !

  -Ah ! Théo, c'est toi ! dis-je en voyant arriver mon meilleur ami. »

Je continuais mon chemin avec lui jusqu'à ce que nos routes se séparent. Tandis que le jour se couchait, je marchais dans une ruelle déserte et sombre. Un brouillard oppressant pesait dans l'air. Je remarquai que je voyais à peine le bout de mon nez, quand je crus entendre mon nom en écho. Je me retournai en sursaut, mais je ne vis personne : je me sentais observé, comme si quelqu'un me suivait...

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Fille ou friandises?

J’arrivai avec ma mère devant notre maison de vacances. Les montagnes des alentours formaient une grande couronne comme celle des princesses dans les films. Une pluie froide s’abattit sur nous et nous ne vîmes plus grand chose à cause de la brume. Nous rentrâmes précipitamment dans la maison que nous avions louée. La porte grinça. Maman voulut appuyer sur l’interrupteur de la lumière mais rien ne se produisit. Maman alluma sa lampe de poche et trouva des bougies qu’elle enflamma avec son briquet. Elle prit les bougies et les fixa sur un chandelier. Avec maman, nous visitâmes la maison. Elle semblait abandonnée depuis des années et des toiles d’araignée pendaient dans la cave. C’était dégoûtant! Il y avait plein de petites bêtes qui faisaient peur! On aurait dit "le manoir hanté" de Walt Disney. Le soir on prit le dîner devant la fenêtre. Nous avalâmes des épinards accompagnés d’une bouillasse qui ressemblait à ce que je mangeais à la cantine. Puis, au dessert nous grignotâmes un gâteau au chocolat un peu amer.

Image du Blog lemondedamandine.centerblog.net

Tout à coup, je vis par la fenêtre une ombre qui bougeait.

 

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Sous un affreux masque

          En cette après-midi de brouillard oppressant, nous regardions, remplis de chagrin, la tombe de notre père décédé, un an auparavant, d’un accident de voiture.

« Tim, dis-je, il est désormais temps que tu saches ce qui est arrivé à notre frère. »

Il fit un signe de tête d’un air impatient. Je commençai à lui raconter.

« C’était un soir de décembre. Christian avait vingt ans quand cela s’est produit. Il faisait si sombre qu’on ne voyait pas ses yeux bleus. Ses cheveux bruns volaient dans ce vent glacial. Il rentrait de son travail comme tous les jours. Alors qu’il marchait dans les sinistres ruelles de sa vieille ville en sifflant, il fut arrêté par un sifflement qui était presque identique au sien. Il se retourna, mais personne n’était présent.

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Un réveil effrayant

Alice et Aria, deux jeunes sœurs résidant à différents endroits pour leurs études, décidèrent de séjourner dans un hôtel en Pologne pour se retrouver pendant deux semaines. Après un voyage fatiguant, elles arrivèrent finalement à destination. Là-bas, le ciel était menaçant et une brume amplifiait l'atmosphère pesante.

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Planche cassée ou planche mordue ?

Il y a longtemps déjà, Je marchais vers la mer, comme tous les samedis. J'allais surfer, les personnes sur la plage étaient déjà toutes parties. Je me jetai à l'eau et je commençai à glisser sur ma planche…

J'étais grand, blond avec des cheveux courts, apparemment, je ne plaisais pas trop aux filles. Le sable était chaud. Il y avait beaucoup de vagues, ce qui ne pouvait que me réjouir.

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Le poil de trop

C’est l’histoire d’un homme dénommé Maurice de 20 ans. Le soleil s’était couché depuis quelques heures, le brouillard était tombé et Maurice prenait l’apéritif avec ses copains. Il s’apprêtait à raconter une histoire quand soudain quelqu’un frappa à la porte. Maurice se leva et alla ouvrir. Il ne vit personne mais quelque chose le gênait, une ombre ou quelque chose de malsain. Il revint à la table et commença son histoire terrifiante : « Il y a 10 ans, je suis parti pêcher avec mes cousins sur un lac. C’était très tôt le matin, il y avait du brouillard, il faisait très froid. Tout était calme. Nous pêchions depuis des heures et nous n’avions rien à manger. Quand tout à coup mon cousin aperçut une ombre étrangeb..."

-Toc Toc Toc !

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