Le poil de trop
Par cinquieme78 le 30 mai 2016, 07:07 - Nouvelles fantastiques des élèves de 4e3 ( 2015-2016) - Lien permanent
C’est l’histoire d’un homme dénommé Maurice de 20 ans. Le soleil s’était couché depuis quelques heures, le brouillard était tombé et Maurice prenait l’apéritif avec ses copains. Il s’apprêtait à raconter une histoire quand soudain quelqu’un frappa à la porte. Maurice se leva et alla ouvrir. Il ne vit personne mais quelque chose le gênait, une ombre ou quelque chose de malsain. Il revint à la table et commença son histoire terrifiante : « Il y a 10 ans, je suis parti pêcher avec mes cousins sur un lac. C’était très tôt le matin, il y avait du brouillard, il faisait très froid. Tout était calme. Nous pêchions depuis des heures et nous n’avions rien à manger. Quand tout à coup mon cousin aperçut une ombre étrangeb..."
-Toc Toc Toc !
Maurice s’interrompit et ouvrit la porte. Deux loups garou étaient là ! Les deux loups garou avaient un visage mal formé, une horrible tête, livide, des yeux noirs arrondis en forme de chat. Ils me terrifiaient, leur nez était crochu et aquilin, leurs lèvres mal dessinées et il leur manquait une oreille ! Ils étaient vêtus d'habits noirs déchirés. Ils entrèrent dans la maison. Un des deux loup nous regroupa dans le salon, le deuxième loup partit dans les chambres. Il fouillait, il cherchait de l'argent ou des bijoux de valeur. Le loup redescendit. Ils avaient tous les deux des couteaux. Les loups s'avancèrent et soudain Maurice poussa les deux loups et dit à ses copains de partir. Ils se cachèrent dans la maison, dans les chambres partout. La peur était parmi nous. Un de ses amis se fit remarquer et les deux hommes prirent leurs couteaux et allèrent lui planter dans le corps, mais tout à coup un bruit sourd se fit entendre, ils partirent très vite.
Des policiers arrivèrent. Nous hésitions à sortir de notre cachette tremblants de peur. Les policiers nous emmenèrent dans leur fourgon. Nous pensions aller au commissariat, quand tout à coup le chauffeur prit la direction de la forêt. Il faisait très sombre, il se mit à pleuvoir. Nous étions terrorisés. Les policiers se mirent à rire très fort. Le fourgon s'arrêta brusquement. Les hommes m'emmenèrent dans une caravane et m'attachèrent. Ils me laissèrent seul dans le noir. J'entendis des hurlements atroces... des coups de feu... mais qu'avaient-ils fait à mes amis? Je réussis à me détacher et je partis en courant.
Je ne savais pas où aller. J'étais complètement perdu. Je ne savais plus où j'étais. Je ne comprenais plus rien. Qui étaient ces hommes? Que me voulaient-ils? Pourquoi ? J'essayai de courir le plus vite possible. Quand tout à coup, je vis quatre yeux rouges dans la nuit... je m'arrêtai net. Je n'osais plus bouger. J'arrivais juste à distinguer une forme énorme. Ils se mirent à rugir et ils me griffèrent. Par chance, ils se retournèrent je pus partir sans y laisser ma vie. J'aperçus une lumière au loin. Une voiture! Elle s'arrêta. Je me précipitai. Je ne pouvais pas le croire... Ils étaient là... les deux loups avec leurs couteaux juste derrière moi !...
Le conducteur me demanda pourquoi je courais; dans sa voiture je lui répondis qu' il y avait des loups derrière moi; il vit ma blessure à la jambe et me conduisit chez lui, j'avais un mal de crâne atroce. Arrivé chez l'homme, il m'installa dans son lit, me donna des médicaments et me fit dormir. A mon réveil, j'étais chez moi ! Que s'était-il passé? Je soulevai ma couette pour regarder ma jambe et je vis une griffure. En rentrant dans mon salon, ma maison était dérangée, je soulevai un coussin et je vis une touffe de poils. Petit à petit, je me souvenais avoir bu. Avais-je été saoul ?
Maxime Fichelle et Léo Le Brun