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23 sept. 2024

Cérémonie du 13 septembre 2024 : le lycée Jean Jaurès devient Lycée Missak & Mélinée Manouchian

Le vendredi 13 septembre dernier, une page s'est tournée dans l'histoire de notre établissement : le lycée Jean Jaurès est devenu officiellement le lycée Missak & Mélinée Manouchian.

 

A la suite de leur entrée au Panthéon en 2023, c'est sur une initiative du maire de Châtenay-Malabry, Carl Ségaud, que le nom des Manouchian s'est allié à l'identité de notre établissement. C'est avant tout une question de mémoire et d'hommage rendu à celui qui, il y a des décennies de cela, vécut sur cette même avenue Jean Jaurès de Châtenay-Malabry. Mais c'est une aussi une histoire de transmission de valeurs, de celles de l'engagé Jean Jaurès à celles de ces deux résistants arméniens rescapés d'un génocide dans leur pays d'origine et qui mirent leurs vies en péril pour le salut de la France occupée. 

 

En ce jour du 13 septembre dernier, notre lycée a eu l'honneur de recevoir à cette occasion plusieurs membres de la famille Manouchian, ainsi que Denis Pechanski, historien-biographe du couple. Sous le regard de plusieurs membres de la délégation politique souhaitant rendre hommage à ce couple historique, élèves, personnels et enseignants ont pu exprimer leur engagement à faire vivre le nom des Manouchian et à honorer leurs combats à travers la vie de l'établissement. 

 

Les projets fleurissent déjà afin d'accompagner les élèves dans l'appropriation de la nouvelle identité de leur lycée. Le jeudi 19 septembre dernier, ce sont plus de 200 élèves qui ont pu assister à la projection du film documentaire "Manouchian et ceux de l'Affiche rouge" au Rex de Châtenay-Malabry ainsi qu'à la conférence de Denis Pechanski.

 

 

D'ici octobre, plusieurs autres encore auront l'occasion de découvrir le film L'armée du Crime de Robert Guédiguian.

Enfin, plusieurs classes planifient déjà leur visite au Panthéon pour rendre hommage à ceux qui désormais veillent sur leur vie de lycéens et lycéennes : Missak & Mélinée Manouchian.

 

Nos remerciements vont à la Mairie de Châtenay-Malabry pour ces clichés pris pendant la cérémonie. 

6 juin 2022

Les 2nd GT1 : une fin d'année dans les musées parisiens

Le lundi 23 mai 2022, les élèves de la classe de 2nd GT1 du lycée Jean Jaurès ont débuté tôt une journée de visites sur la capitale organisée à leur initiative.

Plus tôt dans l'année, les élèves avaient pu découvrir une exposition temporaire prêtée par le Mémorial de la Shoah au lycée dans le cadre des échanges annuels avec le musée. Marqués par les documents observés, les élèves ont formulé la demande d'aller visiter le Mémorial et d'en apprendre davantage sur le sort des enfants juifs pendant la Seconde Guerre mondiale.

Notre premier arrêt pour cette journée a donc été le Mémorial, avec une visite guidée de l'exposition permanente, au cours de laquelle les élèves ont retracé les grandes lignes historiques de ce conflit mondial. Puis, ils ont découvert avec émotion le Mur des Noms. La visite s'est conclue sur le visionnage d'un film documentaire rapportant les témoignages directs de trois enfants arrêtés lors de la Rafle du Vel d'Hiv des 16 et 17 juillet 1942. Une discussion a ensuite pu être entamée sur la manière de conserver la mémoire de ces évènements de nos jours.

Puis est venu le temps du pique-nique, que nous espérions ensoleillé mais qui s'est avéré particulièrement humide sous le quasiment unique jour de pluie de ce mois de mai.

Armés de leur courage et de leur imperméables, les élèves se sont ensuite prêtés à un jeu de piste à la découverte du Quartier Latin. Leurs recherches les ont menés sur les traces des étudiants de la Sorbonne, à la découverte du Panthéon, de la montagne Sainte Geneviève et des jardins médiévaux du site de Cluny. 

Un grand merci à tous les élèves pour leur investissement, leur bon esprit et pour la maturité démontrée sur cette journée !

 

Contact : Mme Clotilde BELLAMY clotilde.bellamy@ac-versailles.fr

 

30 janv. 2022

Le Mémorial de la Shoah s'expose au CDI

En partenariat avec le Mémorial de la Shoah de Paris, le CDI du lycée Jean Jaurès accueille du 31 janvier au 11 février prochain l'exposition itinérante "De la découverte des camps au retour des déportés". 

Lors d'une heure de cours accompagnés d'un professeur ou sur leur temps libre, les élèves peuvent venir découvrir les 22 panneaux de cette exposition qui retrace dans un premier temps les débuts de la Shoah, puis se focalise plus particulièrement sur la découverte des camps. Les étudiants pourront découvrir la différence entre les camps dits de concentration et les camps de mise à mort, avec une attention particulière portée aux camps de Buchenwald, Dachau et Bergen-Belsen. 

 

Cette exposition sera suivie au mois d'avril d'une seconde intitulée "La Shoah en Europe". 

 

 

 

 

 

Dans le prolongement de ces expositions, trois classes ou groupes d'élèves se sont rendus à Paris au Mémorial de la Shoah. De décembre à février, deux classes de Terminales STI2D encadrées par leur professeur d'histoire-géographie ont pu assister à des ateliers de réflexions sur la thématique "Les préjugés, du quotidien à l'histoire".

Enfin, plus tôt sur ce mois de janvier, un groupe d'élèves de 1ere et Terminale Générale suivant l'option DNL anglais/histoire ont pu profiter d'une visite guidée du Mémorial. La découverte du Mur des Noms ainsi que la salle réunissant d'innombrables photos d'enfants déportés resteront deux moments forts de cette journée dédiée à la mémoire.

 

"Je n'aime pas l'expression "devoir de mémoire". En ce domaine, la notion d'obligation n'a pas sa place. Chacun réagit selon ses sentiments ou son émotion. La mémoire est là, elle s'impose d'elle-même. Il existe si elle n'est pas occultée une mémoire spontanée : celle des familles. Autre chose est le devoir d'enseigner, de transmettre. Là oui, il y a un devoir." Simone Veil, janvier 2005

"Ce qui a eu lieu est une abomination qu'aucune prière, aucun pardon, aucune expiation, rien de ce que l'homme a le pouvoir de faire ne pourra jamais réparer." "Puisse l'histoire des camps d'extermination retentir pour tous comme comme un sinistre signal d'alarme." Primo Levi, Si c'est un homme, 1947