Première soirée "Tous au théâtre" 2024-25
Par Clotilde Bellamy le 6 déc. 2024, 13h46 - Polyvalent - Lien permanent
Le jeudi 5 décembre dernier, les élèves volontaires du dispositif « Tous au théâtre » du lycée Missak & Mélinée Manouchian se sont retrouvés au théâtre Firmin Gémier / Patrick Devedjean d’Antony pour leur première représentation de la saison 2024-2025.
Le dispositif qui propose trios spectacles aux élèves dans l’année a ouvert le bal avec une représentation du Théâtre Majaz : Une histoire subjective du Proche-Orient mais néanmoins valide… je pense écrit et joué par Laura Houda Hussein. Un seul en scène, ou presque, où l’actrice est accompagné du oudist Hussam Aliwat, qui accompagne la mise en scène de son histoire par la musique traditionnelle du oud.
Le projet Une histoire subjective du Proche-Orient mais néanmoins valide... je pense s’articule sur trois épisodes. Chacun est dédié à une ville; Beyrouth, Jérusalem puis Paris en mêlant récit et musique live, une toile à travers laquelle se dessine une cartographie sensible du Proche-Orient.
« Beyrouth ou bon réveil à vous! se situe à Beyrouth et débute un jour avant la guerre de 2006 avec Israël. La narratrice à l’aube de ses 20 ans, alors en voyage au pays de son père, doit se rendre à un concert de Fairuz, finalement annulé. C’est l’histoire d’un passage brutal à l’âge adulte, et de la transmission d’une histoire, familiale et politique, entre un père et sa fille.
Le deuxième épisode, Jérusalem, premiers pas sur la lune est une traversée de l’autre côté de la frontière. Quelques mois après la guerre, alors étudiante en école de théâtre, la narratrice rencontre et tombe amoureuse d’un israélien. Dans un conflit entre culpabilité et défiance, elle part pour la première fois voir le pays de l’autre côté. Celui-là même qui lui faisait la guerre un an auparavant.
Dans le troisième et dernier chapitre Paris, oeil pour oeil dent pour dent, la narratrice alors en train d’écrire la suite de cette histoire, se retrouve envahie par le personnage du père qui l’empêche de continuer. Pour pouvoir aller au bout de ce récit, elle va devoir le confronter à sa violence, à la guerre qu’il a infligée à sa propre famille, dans l'intimité de la maison. Dans un dernier voyage, elle creuse aux racines de l’amour et de la violence des hommes, et s’arme du pouvoir des mots pour y mettre un point final. » (source : site du théâtre Majaz)
Contact : Clotilde Bellamy clotilde.bellamy@ac-versailles.fr