16 juin 2011

DELF

La cérémonie de remise des diplômes a eu lieu jeudi 30 juin 2011 au Collège Les Pyramides (Evry) en présence de M. Bourget, Inspecteur d'Académie. Saluons également la venue de M. Campenon, Proviseur du lycée Brassens, Mme Metz Proviseure adjointe, et Mme David, CPE.

La classe FLS

La classe FLS (Français Langue Seconde) du lycée Georges Brassens existe depuis 2000. Elle accueille chaque année entre 20 et 25 élèves nouvellement arrivés en France. Le français n'étant pas leur langue maternelle, ils bénéficient d'un soutien linguistique allant de 2 à 12 heures hebdomadaires.

Cette année, la classe se compose d'une vingtaine d'élèves originaires de pays aussi différents que l'Algérie, l'Arménie, le Brésil, le Cameroun (anglophone), l'Equateur, l'Irak, l'Italie, la Moldavie, le Pakistan, le Portugal, la Serbie (Kosovo),  le Sri Lanka, la Turquie... Ils sont inscrits pour la plupart en Seconde générale, deux sont en 1ère (L et S).

Présentation:

Alexandrina - Alina - Ana - Carla - Clency - Dan - Danildo - Ismaël - Jasmin - Jonnathan - Khaoula - Lianna - Marcos - Nimra - Pélagie - Rita - Sara - Sofia - Tanya

15 juin 2011

La naissance de Vénus


Botticelli, La naissance de Vénus, vers 1485. peinture sur toile, Galerie des Offices, Florence

NASCITA DI VENERE

 

Botticelli

Vénus, debout sur le plus beau des coquillages

Aborde nue, au moins sauvage des rivages,
Ne cachant de son corps avec ses longs cheveux
Que juste ce qu’il faut pour qu’y dardent nos vœux

Une nymphe, éployant un clair manteau, s’empresse

A vêtir en impératrice la déesse ;

Et deux vents accourus, beaux éphèbes ailés,
Des cuisses et des bras l’un à l’autre mêlés,
De qui l’un est Zéphire et dont l’autre est Borée,

Soufflent l'amour divin et la haine sacrée

Le visage est suavement indifférent
Comme attendant le culte à venir que lui rend
Toute herbe et toute chair depuis cette naissance,
Et se pare d’une inquiétante innocence.

Paul Verlaine, Epigrammes, oct. 1894, Ed. de La Plume

 

 

Orphée, la descente aux Enfers


Lorsque les dieux régnaient sur l'Olympe, le monde était peuplé de créatures étranges et enchanteresses. Et quelquefois on entendait ici et là des petites notes de musique qui s'entrelaçaient pour former la plus jolie des mélodies. C'est le musicien Orphée qui faisait naître ces accords fabuleux. Comblé de dons par Apollon (qui dirigeait l'orchestre des muses et jouait de la lyre), il reçut en cadeau du dieu une lyre à sept cordes, à laquelle il ajouta, dit-on, deux autres cordes, afin de rendre hommage aux neufs Muses. Il tirait de cet instrument des accents si émouvants et mélodieux que les fleuves s'arrêtaient, les roches le suivaient, les arbres cessaient de bruire, les oiseaux écoutaient en silence, les poissons sortaient de l'eau...  Qui aurait pu charmer un être aussi extraordinaire, si ce n'est la douce Eurydice ? Tous deux s'aimaient tendrement mais par malheur la jeune fille périt le jour même de leur mariage, mordue par un serpent. Mais l’histoire prend une tournure bien différente de celle du mythe bien connu. Pour Orphée, c'est le point de départ d'une exploration de l'univers infernal, peuplé d'âmes et de personnages mythiques. Un enfer joyeux ou terrible, c'est selon.

Avec :

Orphée: Dan (fls)

Eurydice: Clency (fls)

Charron : Ismaël (fls)

Cerbère : Fatouma (fls), Joao (fls) et Tanya (fls)

Les deux Eurydices : Monique et Nimra (fls)

Et : Anbarassane (fls), Jeanne, Marie-Thérèse, Mona, Olivia, Sara (fls), Thouraya

 
Le spectacle a été crée à partir d'un travail d'improvisation mené toute l'année à l'atelier théâtre, à l'aide de textes théâtraux ou poétiques très variés :

Jean Mambrino, Orphée innombrable, La saison du monde, 1986

Alfred de Musset, On ne badine pas avec l’amour, 1834

Virgile, Les Géorgiques, 28 avant JC

Jacques Prévert, Le Passeur, Histoires, 1972

Dante, l’Enfer, La Divine Comédie, 1307-1321

Maurice Maeterlinck, Les aveugles, 1890

Jean Racine, Iphigénie, 1674

Yannis Ritsos, Le retour d’Iphigénie, 1971-1972

Jean-Paul Sartre, Huis Clos, 1944

Fernando Pessoa, Faust, 1988

Gérard de Nerval, El desdichado, Les chimères, 1854

 


 

  


Le mot du jour

Exercice régulier de vocabulaire, "le mot du jour"  s’applique à chacun, chaque jour, en début de séance.Il s’agit tout simplement de relever un mot inconnu (ou une expression), et d’en chercher le sens dans un dictionnaire pour le faire partager à la classe. Il ne doit pas s’agir d’un mot entendu en contexte scolaire mais d'un mot relevé lors d’une lecture, entendu dans une conversation, à la radio ou à la télévision, vu sur une affiche, etc.

Concours "Dis-moi dix mots" - Edition 2011

Cette année encore, les élèves de la classe FLS du lycée Georges Brassens ont participé au concours organisé conjointement par la Délégation Générale à la Langue Française et aux Langues de France (DGLFLF) du ministère de la Culture et de la Communication et le ministère chargé de l'Éducation nationale.

Ce concours de création littéraire invitait collégiens et lycéens à faire jouer leur imagination autour du thème du partage et de la solidarité, en piochant parmi 10 mots : accueillant, avec, fil, cordée, harmonieusement, agapes, réseauter, chœur, complice et main.

Bravo à Anbarassane, Carla, Clency, Dan, Ismaël, Joao, Lianna, Nimra, Özlem, Tanya et une mention spéciale à Sara pour ses jolies illustrations.

Lire la nouvelle: Qui se ressemble s'assemble.pdf

 

Résultats

Les élèves FLS ont brillamment réussi les épreuves du DELF Scolaire A2 et B1 avec un taux de réussite de 83%. Félicitations!

La cérémonie de remise des diplômes a eu lieu le jeudi 30 juin 2011 au Collège Les Pyramides (Evry).

Tanya - Joao - Liana - Nimra

Le spectacle en images - Réfectoire du lycée - 01/06/2011

Quelques photos prises lors de la représentation du 1er juin 2011, dans le réfectoire du lycée:

Le spectacle en images - Théâtre de l'Agora (Evry) - 24/05/2011

Quelques photos prises lors de la restitution du 24 mai 2011 au théâtre de l'Agora, partenaire du lycée Georges -Brassens

El Desdichado

El Desdichado

Je suis le Ténébreux, - le Veuf, - l'Inconsolé,
Le Prince d'Aquitaine à la Tour abolie :
Ma seule Etoile est morte, - et mon luth constellé
Porte le Soleil noir de la Mélancolie.

Dans la nuit du Tombeau, Toi qui m'as consolé,
Rends-moi le Pausilippe et la mer d'Italie,
La fleur qui plaisait tant à mon cœur désolé,
Et la treille où le Pampre à la Rose s'allie.

Suis-je Amour ou Phébus ?... Lusignan ou Biron ?
Mon front est rouge encor du baiser de la Reine ;
J'ai rêvé dans la Grotte où nage la sirène...

Et j'ai deux fois vainqueur traversé l'Achéron :
Modulant tour à tour sur la lyre d'Orphée
Les soupirs de la Sainte et les cris de la Fée.

Gérard de Nerval, "El Desdichado", 1854

 

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