Critiques de la nouvelle "Le Portrait" de Nicolas Gogol
Par Mme Vadelorge le 27 novembre 2009, 13:38 - Lectures - Lien permanent
Dans ce billet, un point de vue sur Le Portrait, nouvelle de Gogol, publiée dans le recueil Récits de Saint-Pétersbourg
- Edgar :
Le portrait de Nicolas Gogol est une courte nouvelle d'environ cent quinze pages. C'est un livre qui concerne la peinture. Pour cela, Nicolas Gogol a représenter un peintre, Tchartkov, qui mène une vie banale dans son atelier loué à Petersbourg en Russie. Cette nouvelle nous explique donc ce qu'est la vie de peintre. Pour les amateurs de peinture, ce peut donc être un sujet intéréssant mais même pour ceux qui n'apprécient pas la peinture, en lisant ce livre, (qui) apprennent ce qu'est la peinture. C'est donc aussi un sujet instructif.
Mais c'est aussi un récit fantastique car le peintre Tchartkov va voir le personnage du tableau qu'il a acheté sortir du tableau. De plus, il y a un effet fantastique qui est mené jusqu'au bout avec l'hésitation de l'interprétation de l'évênement surnaturel. On ne sait pas si c'est le peintre qui a révé ou si il a réellement vu le personnage sortir du tableau.
Pour faire cette nouvelle,Gogol a utiliser un language courant et un style d'écriture assez simple ce qui permet de bien comprendre l'intrigue. Les personnages, les lieux et les péripéties sont peu nombreux ce qui rend l'intrigue simple. Le rythme de l'histoire est assez soutenu car la vie de Tchartkov a évolué de façon surprenante en peu de pages. Lorsque l'apparition surnaturelle est évoqué, le champ lexical de la peur est trés présent ce qui crée une atmosphère inquiétante et un effet de peur.
Les personnages présents sont : Tchartkov (personnage principal), le propriétaire de l'atelier et quelques clients de Tchartkov qui veulent ce faire peindre.
Ce qui fait que cette nouvelle soit originale c'est qu'elle est composé en deux parties. La première partie est l'histoire, l'idée que l'auteur veut faire passer. La deuxième partie explique comment le mystérieux tableau a été peind et qui est le personnage présent sur le tableau. Cette nouvelle peut donc être différente des autres et devient originale.
Pour ma part, j'ai lu ce livre assez calmement pour bien comprendre l'intrigue et pour ne pas avoir des passages non compris à relire. Au final j'ai trouvé ce livre très intéréssant et instructif. J'ai préféré certains passages comme par exemple le moment où Tchartkov a radicalement changé de vie grâce au tableau.
- Kevin- Andrew :
Le Portrait de Nicolas GOGOL est une nouvelles d 'environ 70 pages appartenant au genre fantastique. Cette nouvelle est divisée en deux partie et on ne comprend pleinnement l'intrigue et l'histoir qu'après avoir lu les deux parties ce qui rajoute de l'originalité dans l'oeuvre. Les cadre spatio-temporel sont différents pour chacune des parties : le cadre spatio-temporel de la deuxième partie est plus récent que celui de la première partie mais le cadre de l'histoire enchassé dans la partie deux est antérieur a celui des deux autres. Le style de l'auteur peut etre analysé (compris) de tous et le niveau de langage est courant, (niveau de langage en peut plus complexe dans l'histoire enchassé de la seconde partie).
Cette oeuvre tourne autour de la peinture, principalement sur le tableau d'un usurier :
Dans la première partie, un jeune homme André Tchartkov, un peintre talentueux, trouve un tableau très vieux qui attire son attention a cause des ses yeux. Ce tableau provoca la perte son talent et une fin tragique. Le fait d'avoir une fin tragique s'applique a tout les propriétaire du fameux tableau. Pendant toute l'oeuvre l'auteur joue sur les yeux de l'homme représenté sur le tableaux, il veut le qualifier de vivant pour mieux capter l'attention du lecteur, procèdé qui fonctionne car après un départ lent d'environ 10 pages on est vite pri dans l'oeuvre une fois l'intrigue connue. A la première lecture de la première partie l'histoire reste incomplete.
Dans la deuxième partie, on change de personnage principal et on se retrouve avec un nouveau jeune homme dont on ne connait pas le nom. On en apprend un (peu) plus sur lui grâce a l'histoire enchassé qu'il raconte pendant casiment toute la seconde partie. Cette deuxième partie est le complèment de la première partie : elle raconte la légende, ou plutôt l'histoire du tableau de l'usurier. Ce qui nous permet de mieux cerner l'intrique de la première partie. On apprend qui est l'usurier et que le père du nouveau personnage est le créateur du tableau de l'usurier, le tableau maudit et que notre nouveau protagoniste a pour mission de détruire celui-ci...
- Josselin :
Le portrait de Nicolas Gogol est un livre que j’ai apprécié dans son ensemble pour de multiples raisons.
Le livre est bon d’un point de vue fantastique, le froid, et la nuit sombre de la Russie permettait facilement de rentrer dans le contexte fantastique. Puis il y a l’apparition quasi réel du vieillard, qui provoque chez le personnage principal l’angoisse et la terreur la plus total ce qui laisse un grand suspense. Le passage avec le rêve éveillé m’a plu également car le personnage ne s’est pas s’il rêve ou si il est éveillé cela donne un côté fantastique encore plus puissant.
L’ascension du personnage est aussi plaisante cela donne un côté positif au récit.
Le mélange du positif et du négatif m’on plus dans le Portrait.
Le personnage a en faite passer un pacte avec le diable et détruit sa vie et son talent sans s’en rendre compte. Il choisit l’argent au profit du talent ce qui lui cause sa perte. Ce passage m’a plus également.
Le récit est une bonne nouvelle, certains passages sont clairs et d’autre sombres. Cela permet de créer une neutralité au long du récit. C’est cela qui m’a plus.
Ci-dessous, un extrait du tome 1 de la bande dessinée Le Portrait de Dauvillier et Ravard