THEME ANNUEL - ORGANISATION › CONCOURS CLEMI - CAUSETTE

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30 mars 2015

SELECTION DE L'ARTICLE CONCOURS CLEMI - CAUSETTE

Le comité de sélection s'est réuni ce jour pour choisir l'article qui sera présenté pour le lycée au concours Clemi - Causette 2015.

Le comité comprenait des enseignants, la documentaliste, les deux élèves délégués de la classe.

Après un vote consultatif de la seconde 2, l'article plébiscité a été celui retenu par le comité :

Les Mathilde en bisbille.

28 mars 2015

LES MATHILDE EN BISBILLE ...

  Si les femmes du XVIIIe et XXIe siècle venaient à se rencontrer...

  Depuis le 31 janvier 2013, les femmes ont le droit de porter un pantalon en France.  la loi interdisant "le travestissement des femmes", datant de 1800, a enfin été abrogée. N'ayez crainte Mesdames, vous n'êtes plus hors la loi !

Yasmine Gheffale et Saïd Haroun, seconde GT 2, Lycée de l'Hautil, Jouy-le-Moutier.

Blog "Egalité, égalité, égalité" : http://blog.crdp-versailles.fr/accpersoseconde2lhautil/

24 mars 2015

CONGE PARENTAL : UNE REPARTITION PLUS JUSTE

Congé parental : une répartition plus juste

Depuis le 1er janvier 2015, une réforme du congé parental est entrée en vigueur. En effet les règles ont changé conformément à la loi de financement de la sécurité sociale pour 2015.

Le congé parental est désormais mieux partagé entre les parents. Pour son premier enfant, chacun des parents à droit à six mois de congé. Pour deux enfants, le congé peut durer jusqu'à 3 ans, chaque parent ne pouvant prendre que 24 mois maximum. La réforme permet une répartition du congé plus équitable : la mère ne peut plus prendre un congé de 3 ans comme auparavant. En effet si les parents veulent prendre un congé d’une durée de 3 ans, le congé devra être réparti entre les 2 parents, par exemple 18 mois chacun.

La société commence à changer, les pères veulent également avoir la possibilité de s’occuper de leur enfant. Les soins aux bébés ne sont plus uniquement réservés aux femmes. On observe de plus en plus de père au foyer grâce au développement du congé paternité (11 à 18 jours) et du congé parental.

Un homme qui s’occupe de la maison, qui fait le ménage, la cuisine et s'occupe des enfants était difficile à trouver, mais plus maintenant. Les stéréotypes sur les hommes - sportif, travailleur, toujours absent - commencent à disparaître. Ceux-ci empêchaient les hommes de s'occuper de leur foyer et de postuler à des emplois dits féminins. Est-ce un premier pas, enfin, vers une réelle égalité entre les sexes face au travail, aux tâches domestiques et à l'éducation des enfants ?

23 mars 2015

PUBLICITE : L'IMAGE DE LA FEMME A BIEN CHANGE

De la parfaite ménagère à l’objet sexuel : une évolution enviable ?

Depuis longtemps, les publicités véhiculent une image très négative de la femme.

De nos jours, près de 40% des Français se disent aujourd'hui "souvent choqués par la manière dont on montre les femmes dans la publicité, que ce soit à la télévision, dans la presse ou par affichage", affirme Philippe Hubert journaliste de Ipsos Public Affairs d'après plusieurs autres sondages réalisés via Internet.

Depuis les années 1950,  la femme n’est bonne qu'à la cuisine, au ménage et à la garde des enfants, en bref aux tâches domestiques. Elle est présentée comme modèle de "la fée du logis".

Contrairement à elle, l'homme est présenté comme le travailleur sans lequel la famille ne survivrait pas. Ce dernier domine sa femme, elle est à ses pieds. Elle saute de joie lorsque celui-ci lui offre un aspirateur, ou autre objet ménagé par exemple.

L’image de femme soumise incite la société à suivre ce modèle.

Mais ce temps là a bien changé !  Les femmes sont maintenant devenues des objets sexuels, ça progresse dis donc ! La "femme objet" est une femme considérée comme un objet de désir. En effet, les images de femmes légèrement vêtues voire nues sont de plus en plus abondantes dans la publicité.




Adidas (jeu de mots avec Adid“ass”, “cul” en anglais) midilibre.fr  2006

Cette marque, très connue du public, Adidas, montre la femme comme un objet sexuel. Cette publicité représente la femme de façon dévalorisante. Cette affiche comme beaucoup d’autres utilise la femme pour faire vendre. Et ça marche!

Publicité pour American Apparel 2011-2012 - vivelapub.fr

Cette publicité montre la femme en position d’infériorité par rapport à l'homme, comme d'habitude devrions-nous dire! Cela devrait révolter mais contre toutes attente, ce côté provoquant plaît et attire la clientèle.

Beaucoup de personnes pensent que l'image de la femme est, de nos jours, trop dénudée et trop vulgaire. C’est à nous de faire quelque chose. Alors révoltons-nous!

MARGUERITE THIBERT : UNE FEMME MILITANTE

Marguerite Thibert était une féministe engagée et une militante active. Elle occupa des postes hauts placés, à l'international, notamment au Bureau International du Travail (BIT).

Elle est née en 1886 et décède en 1982. Elle fut diplômée d'un doctorat en lettres avec sa thèse "Le féminisme dans le socialisme français de 1830 à 1850". Elle était membre de plusieurs associations en faveur du travail pour les femmes. elle enseigna au Collège Sévigné à Paris. Elle fit son entrée au BIT en 1926 où elle rédigea plusieurs réglementations et rapports en faveur des femmes. Après la Seconde Guerre Mondiale, c'est devenue une féministe internationale.

De nos jours, l'inégalité salariale hommes-femmes est très importante. Par exemple, en Europe les hommes gagnent environ 16.4% de plus que les femmes et dans le monde environ 25% (avec les mêmes compétences).

En 1990, l'espace Simone de Beauvoir de Nantes crée le prix Marguerite Thibert qui récompense les femmes de plus de 18 ans se battant pour réduire les inégalités au travail.

Talbi Louise

Ducly Mehdy

Brizemur Lorraine

2nde2

22 mars 2015

UN MICRO TROTTOIR

Nassima SAOUDI                                                                                 Micro-trottoir
Clarisse CHOUNLAMOUNTRI

Nous avons questionné des lycéens de Seconde sur la question de la légitimité des inégalités et stéréotypes véhiculés entre les hommes et les femmes encore au XXIe siècle. Nous avons récolté une vingtaine de réponses à cette question, aussi bien de filles que de garçons.

En grande majorité, les élèves pensent qu'il n'est pas normal d'avoir des stéréotypes entre les hommes et les femmes, on a remarqué que les stéréotypes scolaires et professionnels reviennent à plusieurs reprises dans leurs réponses. Selon certains étudiants : « il est normal que les hommes et femmes soient rattachés à des stéréotypes ou inégalités car ils existent depuis des siècles ». Cependant, la plupart de ces stéréotypes sont faussés car 80% des filles interrogés souhaitent s'orienter dans la filière économique et social (ES) et scientifique (S), et seulement 45% des garçons interrogés veulent aller en S ou ES.

Une grande partie des élèves interrogés trouvent qu'il n'est absolument pas normal d'avoir des inégalités salariales entre les hommes et femmes : «Les hommes et femmes effectuant le même travail, devraient être payés de la même façon » car en effet, nous sommes tous égaux ! Selon eux, il n'y a aucune différence ni compétence particulière entre chaque individu (filles et garçons) : « Il n'y a aucune différence de force ou de quoi soit d'autres, nous sommes tous égaux ! ». On observe que les réponses sont divisés, les garçons pensent eux que « les femmes sont plus faibles que les hommes, et qu'il est donc normal, qu'elles soient moins bien traités. » . Au contraire, les filles trouvent que tout le monde devrait avoir les mêmes droits et devoirs, ce sont des valeurs et principes ancrés dans la constitution.

En conclusion, les avis sont partagés, on remarque une différence entre les réponses des filles ainsi que celles des garçons. Nous avons compilé quelques réponses filles et garçons dans le tableau ci-dessous :

 

Filles

Garçons

Stéréotypes

« En règle général, il est normal que nous soyons rattachées à des stéréotypes mais, à notre époque, ces stéréotypes ont évolué et devrait s'effacer de notre quotidien »

« Je ne pense pas que les stéréotypes d'aujourd'hui soit encore vrai, car moi, je souhaiterais me diriger dans une filière Littéraire et je déteste les matières scientifiques »

Inégalités

«  Je trouve qu'il n'est pas normal qu'au XXIe siècle encore, il y ait des inégalités, car au fond, nous sommes tous égaux »

« C'est vrai qu'il n'est pas normal d'avoir des inégalités mais cela reste compréhensible car les femmes sont moins compétentes que les hommes (physique) »        

16 mars 2015

ARTICLE CLEMI

 Il existe de nombreux préjugés sexistes dans le quotidien des français. Nous allons nous intéresser aux préjugés concernant le monde du travail. En effet, les inégalités et préjugés persistent au niveau des salaires, des métiers, ou même du taux de chômage. Nous allons présenter quelques exemples ainsi que notre opinion et celui de personnes engagés dans cette cause.

     Tout d'abord, l'inégalité entre les hommes et les femmes au niveau des salaires existe. En 2011, une étude prouve que le salaire des femmes est inférieur à 19,3 % par rapport à celui d'un homme. Ce pourcentage n'est qu'une moyenne et peut être bien plus important dans certains cas. Voici un témoignage de Laetitia , 38 ans , juriste : "Quand je filais à 19 h pour relayer ma nounou, mes collègues ricanaient : « Tu prends ton après-midi ? » Alors que pour boucler mes dossiers, je ne déjeunais pas, je bossais en nocturne chez moi, ou bien je retournais au bureau une fois les enfants couchés. Et ça marchait: je culpabilisais... En huit ans, j'ai pris deux congés de maternité. Pas un jour de plus. Mais du coup, j'ai été « punie »: jamais aucune augmentation de salaire. Au fil du temps, les écarts entre moi et les autres se sont vite creusés. 40% de différence avec des garçons entrés en même temps que moi, moins diplômés, et moins habitués aux dossiers complexes. " ( Source : www.marieclaire.fr ) Cela montre l'inégalité entre les hommes et les femmes. Pourquoi une femme devrait avoir un salaire inférieur à celui des hommes sous prétexte qu'elle est maman ? Si elle effectue son travail comme ses collègues masculins , elle devrait disposer du même salaire. 

 Il existe également des préjugés sur les types de métiers. Par exemple , un homme souhaitant faire sage-femme, esthéticien, ... ou une femme souhaitant être maçon, garagiste, ...aura du mal a trouver une place dans ce type de métiers. En effet les préjugés sont ancrés dans les esprits. Cette différence se remarque également dans les études. Par exemple, en raison des préjugés, il y aurait plus de filles en filière littéraire ou plus de garçons en filière scientifique. D’où viennent ces stéréotypes ? 

Nous pouvons nous intéresser aux médias, notamment à la télévision et au cinéma. En effet, avec l'expansion d'un type d'émissions " télé-poubelle" telle que les télé-réalités, les femmes sont montrées belles mais bêtes et les hommes , beaux et "machos". Le public de ce type d'émission est plutôt jeune : ces stéréotypes influencent donc les jeunes. Mais ces préjugés persistent également dans l'industrie du cinéma. En effet dans plusieurs films, le rôle de la femme est bafoué, elles sont vues comme naïves et sensuelles, comme dans la saga  James Bond par exemple.


Sabot Daphné,Ducly Walid,Dumont Salomé