Quelques exemples de paragraphes d'argumentation... 2C
Par Serge Archimbaud (Lycée Marguerite Yourcenar Morangis (91)) le 19 janvier 2016, 11:24 - Le français au lycée - Lien permanent
Par Serge Archimbaud (Lycée Marguerite Yourcenar Morangis (91)) le 19 janvier 2016, 11:24 - Le français au lycée - Lien permanent
Commentaires
La délivrance de Madame Bovary.
La délivrance de Madame Bovary.
Madame Bovary n'aimait pas sa vie. En effet, elle se sentait enfermée dans une vie conjugale plate et monotone qui ne répondait pas à son tempérament romantique et exalté. Par exemple, Mme Bovary dit " Ah, c'est bien peu de chose, la mort ! ... je vais m'endormir et tout sera fini ! ". Cette phrase montre que Madame Bovary en a assez de sa vie, qu'elle en aurait aimé une autre. Elle décide de s'empoisonner avec de l'arsenic. Pour Madame Bovary, ça sera comme un soulagement, une délivrance car elle ne vivra plus la même chose, la même douleur après sa mort. Malheureusement, elle souffre même pour mourir. Emma Bovary n'a pas une belle vie, même à sa mort. Pour conclure, Emma Bovary décide de se tuer pour avoir sa délivrance. :-)
L'homme noir ne doit pas être traité de race inférieure. En effet, l'infériorité et la supériorité n'existent pas chez l'être humain quelle que soit sa différence, sa couleur de peau ou même sa mentalité. Pourtant à l'époque de l'esclavagisme ces deux contraires ont bel et bien existé, les blancs se sont même demandés si les noirs avaient une âme, s'ils pouvaient être comparés à des animaux vivant dans la brousse. Pourquoi les traiter de race inférieure juste à cause de leurs différances ? Parce qu'ils ne vivent pas comme les blancs , parce que la culture n'est pas la même, parce que la couleur de peau est différente. Par exemple dans le texte, Candide de Voltaire, les blancs ont pris possession des terres et des habitants noirs pour en faire des esclaves, ils sont cruellement maltraités : " Les chiens, les singes et les perroquets sont mille fois moins malheureux que nous ". Les noirs sont-ils si inférieurs que ça ? Les blancs avaient-ils le droit de saccager les terres et les foyers ? D'enlever les maris et les fils des femmes noires pour en faire des esclaves et des serviteurs ? De les traiter sans pitié avec saute de haine et d'injustice pour leurs biens matériels et personnels ? Aujourd'hui, on peut répondre, non ils n'avaient pas le droit, personne n'est esclave de personne et faisons preuve d'humilité entre nous les humains.
Fabrice, un jeune noble candide
Fabrice est un anti-héros dans cet extrait. En effet, Fabrice est immature, il a une ignorance totale du monde de la guerre, il n'a qu'une idée en tête rejoindre à tout prix Napoléon son " idole " . On constate que cet extrait nous présente un héros naïf, passif et égaré. Fabrice n'accomplit aucune action héroïque, il est seulement spectateur. Il ne maîtrise pas l'action, il subit l'action. " On traversait une grande pièce de terre labourée, ... " . Le " On " indique qu'il ne domine pas la situation, il est emporté par l'escorte. Fabrice est " fort humain " , " ne mit les pieds sur aucun habit rouge " insistance sur la compassion de Fabrice pour les blessés. Mais en décalage avec le lieu : une bataille n'est pas le lieu où montrer de la pitié pour l'ennemi ce qui marque le décalage entre les valeurs guerrières épiques du héros traditionnel et les valeurs de Fabrice. Fabrice dit " m'y voilà donc enfin au feu ! " il identifie ce baptême avec sa transformation en " vrai militaire " . Or, le reste de l'extrait nous prouve au contraire son inaptitude à agir comme un militaire. Ainsi, nous avons pu constater dans cet extrait de La Chartreuse de Parme que Fabrice Del Dongo est un anti-héros, égaré, naïf dans ces illusions guerrières et qui se retrouve confronté à une réalité bien loin de tout héroïsme épique. C'est pour cela que Fabrice Del Dongo est un anti-héros.
La Justice au XVIII ème siècle
Dans Zadig, Voltaire fait la satire de la justice. En effet il se moque et critique la justice qui est rarement juste. Tout d’abord Voltaire nous montre que ses jugements sont non fondés. Zadig est accusé à tort d’avoir volé des animaux alors qu’il détient beaucoup d’informations grâce à son intelligence plus précisément à sa déduction. Il est condamné sans aucune preuve. De plus lors de son jugement, il est obligé de jurer en faisant référence à la religion « je vous jure par Orosmade ». La justice est donc religieuse. Mais ce n’est pas tout, une fois que son innocence a été proclamée, le roi décide de lui rendre son argent mais les frais de justice sont tellement importants qu’il ne récupère que très peu d’argent. La justice ne lui a posé que des problèmes alors qu’il était tout simplement innocent. Voltaire dénonce donc le fait que la justice est injuste, religieuse et que les personnes qui la constituent demandent beaucoup trop d’argent. Voila pourquoi, dans Zadig, Voltaire fait la satire de la justice.
Une justice injuste
Voltaire fait la satire de la justice de son temps. En effet, la satire est une œuvre dont l’objectif est de se moquer des mœurs, de façon ironique. Elle attaque communément les défauts de l’homme, de la société, de la politique ou même d’une époque. Dans le texte Zadig, Voltaire se moque de la justice en dénonçant plusieurs formes d’intolérances et d’injustices, en mettant en avant un personnage ayant un grand sens de l’observation, qui contre toute attente, va le mettre en difficulté : « Il fallut d’abord payer cette amende, après quoi il fut permis à Zadig de plaider sa cause au conseil du grand Desterham (…) ». Cette citation nous présente parfaitement un exemple de la satire de la justice. Elle nous prouve que la justice est malhonnête et qu’elle est inacceptable voire abusive car le personnage est obligé de payer une amende avant même de pouvoir s’expliquer, or il est innocent. Cette citation nous montre aussi le fait que de devoir payer pour pouvoir s’exprimer et pour pouvoir être cru par la justice pourrait s’apparenter à un vol. La justice pourrait donc faire preuve de corruption. Voilà pourquoi Voltaire fait la satire de la justice dans son texte : pour montrer de façon ironique et indirecte qu’elle n’est pas si juste que cela. Sans argent, un accusé ne peut s’exprimer face à la justice, et risque de se faire condamner pour rien. Aujourd’hui encore, les personnes puissantes, riches et célèbres ne seront pas traitées de la même façon qu’un citoyen ordinaire.
Une vie conjugale
Il ne faut pas s'enfermer dans une vie conjugale sans amour. En effet, souvent les personnes se marient pour l'argent et la stabilité ou alors comme dans l'ancien temps où on les forçait à se marier car ils ont le statut social et pas pour l'amour. Par exemple dans un extrait de Madame Bovary de Gustave Flaubert : "puis sur la bouche qui s'était ouverte pour les mensonges, qui avait gémi d'orgueil et crié dans la luxure ". Malheureusement sa vie conjugale était plage et monotone. Elle rêvait, souvent, de vivre une vie pleine d'amour étant petite, mais elle ne l'a pas eu donc elle s'est suicidée. Voilà pourquoi il ne faut pas s'enfermer dans une vie conjugale sans amour car sinon toute notre vie restera dans la tristesse.
Bel-Ami un homme ambitieux
L’île déserte :
Aujourd’hui, une journée d’été ordinaire. Je reçus une invitation pour participer à un jeu de survie, je décide d’y participer, pour cela il faut que je prépare une petite valise ou un petit sac qui contiendra ce que je voudrais. Je décide donc de prendre un briquet pour.. Allumer le feu ! Puis du fil et des compresses médicales au cas où je me blesserai, et ensuite un couteau de chasse pour pouvoir me défendre et chasser car l’on ne sait jamais ce qu’il peut se passer. Je risque même de me blesser avec mon propre couteau avec mes deux mains gauches, une dernière chose à prendre ? Un livre sur la faune et la flore, même si je n’y comprendrai rien… Bon à ce qu’il paraît, un homme vi t aussi sur cette île, c’est un mythe, enfin je l’espère, ce serait un ancien professeur exilé, M. Archimbaud ;-)La justice
Dans Zadig le conte philosophique, Voltaire fait probablement une satire de la justice française de manière subtile car dans le texte il fait référence à la justice du monde oriental assez méconnue à cette époque, notons que jadis cette pratique était très récurrente pour éviter la censure. Le personnage éponyme Zadig était doté d'une intelligence hors-norme. Un jour alors qu'il se promenait non loin du palais deux ennuques accoururent vers ce dernier en lui demandant s'il avait vu les animaux de la reine, Zadig leur répondit premièrement qu'il ne les avait point vus, en second lieu il leur fit une description exacte des animaux juste en ayant vu quelques traces de pas, et il se fit condamner par la suite pour un vol qu'il n'avait pas commis. Le premier élément qui fait la satire de la justice est que Zadig dut payer une amende avant d'être entendu, ce qui sous entend que cette justice était favorable aux riches car les pauvres qui ne pouvaient pas payer l'amende étaient condamnés sans pouvoir se défendre, cela montre donc que bien souvent des innocents pouvaient être jugés à tort. Voltaire montre aussi que les jugements étaient rendus rapidement sans aucune preuve concrète, Zadig est accusé par deux ennuques d'avoir volé les animaux de la reine, nul n'a cherché à savoir ce qui s'était réellement produit or ce jour il n'y avait ni preuves ni témoins, malgré cela l'accusation de vol et de mensonge est maintenue avant qu'il ne prouve le contraire lors du jugement. Les sanctions étaient également trop lourdes car Zadig était condamnés au knout (=bastonnade) et à l'exil à vie seulement en étant accusé de vol et de mensonge, là encore Voltaire condamne les erreurs judiciaires, car si les animaux ne furent pas retrouvés et que Zadig n'avait pas prouvé son innocence avec un bon sens logique, il aurait été puni injustement et cela aurait également ruiné sa vie. Voici donc comment Voltaire fait une satire de la justice française.
L'exploitation
Il ne faut pas exploiter les autres. En effet, nous sommes tous égaux. Les personnes exploitées sont malheureuses et maltraitées. Elles sont considérées comme des esclaves. Durant le XVIe siècle, les Européens sont arrivés au point de se demander si la population noire était humaine et s'il fallait la traiter comme des animaux. Alors que les " maîtres " vivent paisiblement, loin du travail, les esclaves travaillent très dur et subissent des choses atroces comme la mutilation. Par exemple, dans Candide de Voltaire : " Hélas ! je ne sais pas si j'ai fait leur fortune, mais ils n'ont pas fait la mienne " , parlant de ses parents. Cette citation montre à quel point l'esclave est malheureux et à quel point il n'aime pas sa vie. Ce pauvre homme a perdu sa jambe gauche et sa main droite. Sans doute aurait-il voulut être à la place de M. Vanderdendur, son maître, se faisant une somme d'argent à vendre ses esclaves noirs, sans faire le moindre effort. Voilà pourquoi il ne faut pas exploiter les autres.
La Tauromachie