Présentation du "Spleen" de Baudelaire par les élèves de Seconde C
Par Serge Archimbaud (Lycée Marguerite Yourcenar Morangis (91)) le 12 janvier 2016, 22:12 - Le français au lycée - Lien permanent
Dans le cadre d'un cours d'initiation à la lecture analytique, les élèves de Seconde C présentent le poème de Baudelaire, "Spleen" au sein des "Commentaires".
Commentaires
"Spleen" est un mot anglais qui signifie " rate " mais qui dans le poème désigne l'angoisse et l'ennui. Dans son poème, Baudelaire nous décrit son état moral. Le poème est composé de 5 quatrains où les rimes sont croisées. Les 4 premières strophes ne forment qu'une seule phrase car Baudelaire introduit ses 3 premières strophes par " Quand ", faisant ainsi une anaphore afin d'accumuler les sensations. La sensation principale que procure ce poème est l'oppression : " le ciel bas et lourd " on ne sent aucune élévation et aucune échappatoire. Ensuite, Baudelaire utilise le lexique de la noirceur avec les termes : " nuit ", " noir ", " chauve-souris ", " araignée " ainsi que l'oxymore " un jour noir ".
Dans son poème " Spleen " du recueil Les Fleurs du mal de la première partie " Spleen et idéal ", Charles Baudelaire, un célèbre poète du XIXe siècle, fait passer un message. Il essaye de nous faire comprendre le sens du mot anglais "spleen" qui signifie dans son sens premier la rate, mais désigne ici une sorte de mélancolie. Mais ce mot reste vague tout comme le poème en lui-même. Les trois premiers quatrains commencent avec le mot " quand " c’est une anaphore qui cause une accumulation de sentiments qui prépare au tournant du poème qui se trouve dans le dernier quatrain. Le poème comporte des combats perdus d’avance avec " Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits " : le jour noir équivaut à plusieurs nuits et est même plus triste. La couleur noire est aussi présente à la fin du poème ce qui montre l’aspect circulaire et infinie du poème.
Baudelaire est un poète du XIXème qui a été aussi critique d'art dans sa jeunesse. D'ailleurs la peinture a beaucoup inspiré son écriture comme avec Albrech Dürer et son tableau Melancholia de 1514 qui a été l'inspiration du poème "Spleen". "Spleen" est un mot anglais qui renvoie à la rate, organe dont la médecine ancienne pensait qu'elle sécrétait "la bile noire", cause d'humeur mélancolique. Il est composé de cinq quatrains composés d'alexandrins et de rimes croisées. Dans ce poème on parle surtout de la mélancolie et de la dépression en utilisant des comparaisons. Par exemple "Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle". La comparaison insiste sur l'oppression dans la dépression. Ou en utilisant des allégories par exemple "Où l'Espérance, comme une chauve souris". L'allégorie est représentée par un oiseau aveugle au lieu d'une colombe blanche qui signifie la paix, l'espoir. Ou encore en utilisant des catachrèses par exemple " et de l'horizon embrassant tout le cercle".
" Spleen " est le 80ème poème de la partie « Spleen et idéal » du recueil de poèmes Les Fleurs du Mal de Charles Baudelaire. Baudelaire était un grand poète qui faisait partie du mouvement littéraire « le symbolisme ». Il était aussi critique d’art et traducteur d’Edgar Allan Poe. Le regard du critique d’art est perceptible dans sa poésie ainsi que l’influence d’Edgar Allan Poe. Baudelaire utilise un mot anglais « spleen » qui signifie « la rate » ce qui désigne une émotion faite d’angoisse et d’ennui issue d’une profonde méditation sur le temps et la mort. Baudelaire met en scène tout un univers allégorique dans son poème. Les différentes images de ce poème sont liées à des références tels que la bible, la mythologie, la renaissance, le romantisme. Ce poème est composé de cinq quatrains avec des rimes systématiquement croisées et est écrit en alexandrins, les trois premiers quatrains ne forment qu’une seule et longue phrase, et ces mêmes quatrains commencent par « Quand », et vont servir à marquer une atmosphère et préparer le tournant du quatrième quatrain. Dans ce poème, Baudelaire fait de nombreuses références par exemple : « Le ciel, l’horizon, les nuits » s’inscrivent dans la tradition romantique et qui peut être une référence au poème "Méditation poétique" de Lamartine ou encore « Le cercle » qui évoque les cercles des enfers de Dante, un célèbre poète italien du 14ème siècle qui invente un voyage aux enfers. Mais cercle est aussi une catabase (le motif antique de la descente aux enfers). Il utilise aussi de nombreuses figures de style tels que l’allégorie (qui est une idée abstraite représentée sous des traits humains) et la personnification par exemple : « proie aux longs ennuis » est une personnification qui penche vers l’allégorie, Il utilise aussi la comparaison, par exemple : « L’Espérance comme une chauve-souris » l’espérance est changée en un animal aveugle. Il met en opposition des images verticales et horizontales, par exemple : «le jour embrassant » est une image verticale qui est en opposition avec « il nous verse », qui est une image horizontale. Spleen nous donne des images inattendues, fantastiques, originales et burlesques.
Je vais présenter le poème de Baudelaire qui se nomme "Spleen". Ce poème se trouve dans le recueil "Les fleurs du mal". Charles Baudelaire était poète, critique d'art et traducteur d'Edgar Poe. Il a choisi le nom "Spleen" pour son poème pour faire référence à son travail de traducteur, mais aussi car celui-ci représente la rate, mais aussi l'angoisse et l'ennui sur la méditation du temps et de la mort. A travers son poème, on retrouve plusieurs tableaux comme celui de Delacroix qu'il admirait Il utilise des images de la bible , de la mythologie ... Ce poème n'est pas un sonnet , il est constitué de cinq quatrains et de rimes croisées. La répétition du mot "quand" permet de montrer le décor et l'atmosphère. Baudelaire a utilisé le présent de narration et de vérité générale. Il joue avec les mouvements verticaux et horizontaux, les allitérations et les assonances nasales. Ce poème a des rythmes et des sonorités .
Le poème " Spleen " a été écrit en 1857 par Charles Baudelaire. Ce poème est issu de la section " Spleen et Idéal " des Fleurs du Mal. Il est composé de cinq quatrains. Les vers sont des alexandrins et les rimes sont croisées. Ce poème fait référence à l'ennui, il y a une atmosphère pesante. Dans le vers 1, le climat est pesant et douloureux. Dans le vers 4, le poète dit " jour noir ", on comprend que le jour est plus horrible que les nuits d'après le poète. Dans le vers 11, le poète écrit " peuple muet d'infâmes araignées ", on comprend que son cerveau s'est transformé en une toile d'araignée. Le poème est triste, Charles Baudelaire nous le fait comprendre en introduisant des mots comme "un cachot humide". Dans le vers 6, il utilise une allégorie, "L'Espérance" est écrit avec une lettre majuscule.
" Spleen ", le poème le plus célèbre de Charles Baudelaire contenu dans Les Fleurs du Mal, représente en toute perfection le sentiment d'angoisse et le monde tel son côté sombre. Le mot " spleen " traduit un univers symbolique dans le monde poétique et mélange tradition et renouveau. Cette nouveauté, Baudelaire l'a puisé sous l'influence de l'auteur Edgar Allan Poe dont il était le traducteur et sous l'influence de Delacroix dont il s'inspire des méthodes picturales allégoriques représentant l'obscur. Les raisons pour lesquelles nous retrouvons le symbolisme dans ce poème sont les images fantastiques et cauchemardesques qui dépassent totalement le réel et dans " Spleen ", ces images sont retranscrites en des images burlesques et originales, mais qui en même temps associent l'angoisse et la mélancolie. Baudelaire utilise la tradition romantique du paysage état d'âme pour désigner les différentes tournures de ces paysages qui prennent évidemment des tournure sombres et pesantes, il utilise aussi des valeurs philosophiques et des métaphores employant des catachrèses. Des éléments tels que la fiction, l'étrange, l'enfer, la mélancolie et l'ennui sont les principaux constituants du poème qui se fonde sur une longue méditation sur le temps et la mort qui est l'aboutissement de l'éternel sentiment de "spleen". O-)
« Spleen » est un poème de Charles Baudelaire. Baudelaire est un poète du XIXème siècle. Il fait partie du mouvement littéraire du « symbolisme ». Baudelaire a été inspiré, comme beaucoup d’écrivains de cette époque, par la peinture, plus précisément par Delacroix. On peut trouver dans ses œuvres des références aux peintres dont il s’est inspiré et des références aux mythologies comme les textes de religions tels que la Bible. Charles Baudelaire a aussi été traducteur de l'écrivain Edgar Allan Poe et critique d’art. « Spleen » est un poème de l’œuvre Les Fleurs du Mal . Baudelaire choisit un mot anglais « spleen » qui veut dire « la rate » en anglais, un organe du corps qui, dans les temps anciens, était désigné par la médecine comme la cause d’une humeur mélancolique. « Spleen » comporte cinq quatrains, ces quatrains ont des rimes croisées (ABAB), les trois premières strophes forment une anaphore car elles commencent toutes les trois par « Quand » pour préparer la chute des deux derniers quatrains. Charles Baudelaire décrit son paysage mais avec des choses presque « moche » comme : « araignée » ou encore « chauve-souris ». On dirait presque qu’il cherche à nous faire décaniller.
" Spleen " est un poème dramatique issu du recueil Les Fleurs du Mal écrit par Charles Baudelaire en 1857. Étant un poème, il appartient au registre lyrique. Baudelaire est un grand écrivain du XIXeme siècle qui s'inspirait beaucoup de la peinture. Aussi, de nombreux mouvements littéraires sont apparus au XIXeme siècle, comme le romantisme, le réalisme, le symbolisme et le naturalisme. Ce poème appartient donc au symbolisme puisque l'auteur a une vision non-naturaliste du monde . " Spleen " est un mot anglais signifiant la rate mais désignant, ici, la mélancolie. Ce poème exprime donc l'angoisse, l'ennui, la tristesse que ressent Baudelaire, ainsi que sa dépression. Enfin, plusieurs figures de style sont utilisées dans " Spleen ", comme l'anaphore de " Quand " au début des trois premières strophes ce qui crée un effet de répétition et détermine une conséquence. " Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle ", " Quand la terre est changée en un cachot humide " et " Quand la pluie étalant ses immenses traînées ", alors " des cloches tout à coup sautent avec furie ". Baudelaire utilise également la comparaison : " Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle ", le ciel est comparé à un couvercle, ce qui donne une impression d'enfermement et d'oppression. Mais, il emploie aussi l'allégorie " l'Espérance " avec une autre comparaison " comme une chauve-souris " qui devient une métaphore filée.
Charles Baudelaire est le poète qui a écrit Les Fleurs du Mal en 1857. Il est aussi connu pour être un grand critique d'Art du XIXème siècle. Baudelaire associe l'un de ses poèmes en prose à de grand tableaux. Comme pour " Spleen " il utilise l'oeuvre d'Odilon Redon, L'Araignée souriante en 1881 pour illustrer l'une des images que comporte ce poème. Le titre " Spleen " est un mot anglais qui signifie la " rate ". Grand traducteur Baudelaire n'a pas choisi ce titre en anglais pour rien, c'est pour une question de sensation d'ennui et de mal être qu'il appela le poème " Spleen " . Ce poème nous fait ressentir une angoisse ou une oppression. On peut voir que le poème " Spleen " se compose de cinq quatrains en alexandrins. Les trois premières strophe commencent par " Quand " ce qui crée une anaphore afin d'accumuler des sensations pour mieux se préparer au tournant du poème . Les rimes du poèmes sont croisées ( A B A B ) comme " couvercle " qui rime avec " cercle " et " ennuis " avec " nuit ". Le poème comporte des allégories qui associent entre elles des actions et des acteurs.
" Spleen " est un poème écrit par Charles Baudelaire en 1857 et fait partie des poèmes les plus dramatiques. Le mot " Spleen " est d'origine anglaise, il signifie " rate ". L'auteur a fait preuvre d'innovations dans le monde de la poésie car il brise toutes les règles d'un poème classique qui étaient jusqu'alors de présenter des sentiments positifs tels que l'amour ou la joie. En effet, "Spleen" évoque essentiellement l'angoisse d'exister. Baudelaire a fait de ce poème un symbole dramatique appartenant au registre de la tristesse et a permis d'ouvrir les voies de la modernité poétique. O-)
" Spleen " est un poème écrit par Charles Baudelaire. Il a été publié en 1857. C'est le poème numéro 80 de la partie " Spleen et Idéal ". Charles Baudelaire est un poète du XIXème siècle. Il a aussi été un critique d'art et le traducteur d'Edgar Allan Poe. Son métier de critique d'art est perceptible dans ses œuvres. Baudelaire fut un grand admirateur du peintre Delacroix. On retrouve aussi l'influence d'Edgar Allan Poe car dans son poème, Baudelaire utilise des images cauchemardesques qui sont à la fois concrètes et fantastiques. Baudelaire utilise un mot anglais " spleen " qui en son sens premier renvoie à la rate. Mais dans son poème, il va donner un tout autre sens à ce mot. " Spleen " va désigner une émotion faite d'angoisse et d'ennui. Pour mieux mettre en relief cette émotion métaphysique, Baudelaire met en place un univers allégorique. Les images qu'il utilise dans son poème sont liées à l'univers de la Bible, de la Mythologie ... Le poème " Spleen " est composé de cinq quatrains, ce n'est donc pas un sonnet, avec des rimes systématiquement croisées. Quant au quatre premier quatrains, ils ne constituent qu'une seule et même phrase. Les trois premiers quatrains servent à mettre en place le décor pour préparer le tournant du poème qui arrive dans le quatrième quatrain. Baudelaire joue avec des mouvements horizontaux et verticaux. " Le jour embrassant " qui est une image horizontal en totale opposition avec " Il nous verse un jour noir " qui est quand à elle une image verticale.
" Spleen " est un poème issue des Fleurs du mal de Charles Baudelaire, célèbre poète du XIXème siècle. Il était traducteur d'Edgar Allan Poe et critique d'art. " Spleen " est un mot anglais qui veut dire « la rate » c'est un organe du corps qui, dans les temps anciens, était désigné par la médecine comme la cause d’une humeur mélancolique. Ce poème comporte cinq quatrains en rimes croisées, il est dramatique et mélancolique. Les quatre premiers quatrains développent une seule phrase avec trois subordonnées introduites par le mot « Quand » qui forme une anaphore. Dans ce poème, il y a l'image de l'enfermement, "l a prison ", " le ciel " qui est un couvercle , " la pluie " qui imite la prison. Baudelaire décrit son état avec le champ lexical de l'intériorité " sur l’esprit ", " l’espérance "," au fond de nos cerveaux ", " dans mon âme ", " sur mon crâne " . Il décrit son état moral. Ensuite, Baudelaire cite des paysages sombres et étouffants " jour noir ", " nuits ", " cachots humides ", " pluie ". Charles Baudelaire disait qu'il n'y avait rien de pire que l'ennui or " Spleen " représente l'angoisse et l'ennui, des sentiments métaphysiques.
« Spleen » est un poème écrit en 1857 par Charles Baudelaire, faisant partie du recueil de poèmes Les Fleurs du Mal. Il est le quatre-vingtième poème de la partie « Spleen et idéal ». Charles Baudelaire est un écrivain et poète du XIXème qui faisait partie du mouvement littéraire du "symbolisme’’. Le symbolisme est une tendance esthétique qui se développe en réaction contre le réalisme, dont les auteurs préfèrent la poésie qui retranscrit le spirituel, les correspondances, que le roman. Charles Baudelaire était traducteur d’Edgar Allan Poe et critique d’art. Dans ses poèmes nous voyons que l’art y est retranscrit, il a été inspiré par des tableaux comme " Mélancolie " de Dürer qui montre une allégorie de la mélancolie. Une allégorie est une idée abstraite représentée par quelque chose de concret (ici la peinture des anges sur un thème gris assez sombre et triste). Charles Baudelaire a utilisé comme titre « Spleen » qui veut dire en anglais " rate’’. Pour Baudelaire cela représente l’angoisse et l’ennui sur le temps et la mort. « Spleen » est composé de cinq quatrains avec des rimes croisées et est fait d’alexandrins, les trois premiers quatrains commence par " Quand "et forment donc une même phrase qui sert de préparation au dernier quatrain. La répétition de " Quand’ " est une anaphore, cela crée une énergie au poème pour redonner de la force à la lecture. Dans son poème Baudelaire utilise des images qui font penser au poème de Lamartine « Méditation Poétique » tel que " Les nuits et le ciel " ou le tableau de Dante de la descente aux Enfers comme " Le Cercle ". Dante est un poète du XIVème et Lamartine est un poète, romancier du XIXème. Dans « Spleen » nous retrouvons une personnification « En proie aux longs ennuis » ensuite une comparaison « L’Espérance comme une chauve-souris » et dans ce poème il oppose l’horizontal et le vertical (« embrassant » et « verse »).
« Spleen » est le poème n° 80 dans la partie intitulée « Spleen et Idéal » du recueil de poèmes de Charles Baudelaire, Les fleurs du Mal. Il a été publié en 1857. « Spleen » est un mot anglais qui désigne la rate mais qui, dans ce poème, désigne une émotion faite d’angoisse et d’ennui, issue d’une profonde méditation sur le temps et la mort, il est le sentiment d’un éternel retour. Dans ce poème, Baudelaire met en scène tout un univers allégorique pour mieux représenter, aux yeux du lecteur, le sentiment métaphysique (qui est une réflexion philosophique). Ce poème est constitué de cinq quatrains avec des rimes croisées, nous pouvons donc nous attendre à un poème qui progresse pas à pas. Les quatre premiers quatrains constituent une seule et longue phrase. Les trois premiers commencent de la même façon par « Quand », ils vont donc servir à mettre un décor, une atmosphère et vont préparer le tournant du poème qui survient dans le quatrième quatrain. « Spleen » est mis en scène de sorte que le lecteur est impliqué dans le regard du poète.
« Spleen » est un poème de Baudelaire écrit au XIX ème siècle. Il se trouve dans le recueil Les Fleurs du Mal publié en 1857. Les Fleurs du Mal est un oxymore comparant les fleurs et le mal. Les fleurs représentent ici la beauté, la bonté... Les fleurs sont aussi une image qui montre que du mal, de la laideur peut pousser la beauté. En effet, Les Fleurs du Mal sont en fait des fleurs qui poussent sur du fumier. Image que Baudelaire illustre d'ailleurs dans son poème « Hymne à la Beauté » où il dément la paradoxe, qui est que que la beauté est toujours associée à la bonté et inversement que la laideur est associée à la méchanceté, paradoxe aussi démenti dans les romans tel que Notre-Dame-de-Paris de Victor Hugo. « Spleen » est composé de cinq quatrains où les rimes sont toutes croisées. Les trois premières strophes commencent par « Quand » ce qui facilite la mise en place des atmosphères, tout comme un grand nombre de figures de style telles que des comparaisons « Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle » ou encore des allégories « Où l'Espérance comme une chauve-souris ». Le « Spleen » est avant toute chose un mot anglais signifiant « la rate », organe du corps humain pouvant sécréter la « bile noire ». Mais ici le « Spleen » est un état de mélancolie profonde entre l'angoisse et la mort. Baudelaire tient son influence anglo-saxonne du célèbre romancier américain Edgard Allan Poe de qui il fut le traducteur. Les ambiances, les lieux et les atmosphères cauchemardesques et mélancoliques de son univers viennent du critique d'Art qu'il était en 1859. C'était un grand admirateur du peintre Delacroix de qui il tient sa source d'inspiration. Dans son œuvre, Baudelaire compare le Sublime avec le Burlesque. Il modernise ainsi l'Art de la poésie.
« Spleen » fait partie du recueil de poèmes intitulé Les Fleurs du Mal publié par Baudelaire en 1857. Baudelaire est poète, critique d’art et traducteur d’Edgard Allan Poe, c’est pour cela qui utilise un mot anglais : « Spleen » qui signifie « rate » en anglais mais ici cela signifie une émotion faite d’angoisse, de mélancolie et d’ennui où le désespoir de vivre est très présent. Ce poème est le quatre vingtième de la partie « Spleen et Idéal ». Ce poème fait partie du registre lyrique. Il appartient au mouvement du symbolisme, c'est-à-dire un mouvement où les auteurs expriment leurs idées, leurs sentiments à l’aide de symboles pour créer une atmosphère qu’essaye de comprendre le lecteur. En effet, Baudelaire exprime ses sentiments, c'est-à-dire son mal-être, sa dépression, qui ne fait que grandir tout au long du poème, à travers des images, des comparaisons tel que « Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle ». On retrouve dans ce poème des images qui font penser à certaines peintures comme Le cauchemar de Füssli (1782), Dante et Virgile aux Enfers de Delacroix (1822) ou la gravure d’Albrecht Düret Melancholia. Il s’inspire donc de l’art. Ce poème est composé de cinq quatrains avec des rimes croisées « couvercle », « ennuis », « cercle », « nuits ». Les quatre premiers quatrains constituent une même phrase. Les trois premiers quatrains commencent par l’anaphore « Quand » (propositions subordonnées de temps) qui nous prépare à ce qui va nous être révélé dans les deux derniers quatrains (conséquences). Baudelaire reste dans la tradition en décrivant un paysage « ciel », « horizon », « nuit ». Il décrit son état d’âme comme dans les Méditations poétiques de Lamartine (romantisme) et fait référence à la Bible avec « cercle » qui est une catabase c'est-à-dire un motif antique de la descente aux enfers ; à la mythologie avec « esprit gémissant » qui font par exemple penser à Prométhée de Gustave Moreau (1868). De plus, il fait de nombreuses allégories qui sont des idées abstraites représentées sous des traits humains comme « proie aux longs ennuis », « Espérance », « furie » ou encore " L’ennemi " ; elles donnent un effet de modernité car le poète décrit plus que son état d’âme. Le lecteur est inclus dans cette atmosphère « nous ». En utilisant « pèse comme un couvercle », Baudelaire fait preuve de modernité car « pèse » est une catachrèse, c’est lorsque l’on redonne toute sa force à une expression métaphorique en la développant, de plus « couvercle » est une image originale car elle est matériel ; et pour finir « infâmes » est le contraire de noble et donc est en contradiction avec le romantisme. Dans ce poème on trouve de nombreux mouvements opposés « pèse » et « verse », « murs » et « plafonds » ainsi que des enjambements « chauve-souris s’en va » d’ailleurs « chauve-souris » et « pourris » qui est en rupture avec les motifs traditionnels de l’histoire des arts car c’est un mot grotesque qui fait partie du registre burlesque (termes comiques et familiers qui sont utilisés pour désigner quelque chose d’élevé ou de sérieux) ; « plafonds pourris » est une métaphore in abstentia (métaphore dans laquelle le comparé est absent). Il y a également des allitérations en « c »… et des assonances nasales « an », « on » qui font que le poème est musical. Le poète est de plus en plus enfermé « ciel », « terre », « cerveau » et « corbillard » où il décrit sa propre mort. Le poète est privé de tout sens, les « araignées » sont muettes et la « chauve-souris » est aveugle ce qui montre son mal-être métaphysique de plus le poème est éternel avec la répétition de « noir ». On remarque un paroxysme entre la lenteur des premiers quatrains et la vitesse du quatrième quatrain. « Spleen » est donc un poème en rupture et en continuité avec les motifs traditionnels de l’histoire des arts.
Baudelaire est le traducteur d’Edgar Alan Poe. Les écrivains sont très liés aux peintres et Baudelaire n’exceptant pas à la règle s’inspire aussi de peintures comme Le cauchemar de Füssli ou bien Dante et Virgile aux enfers de Delacroix, pour réaliser " Spleen "qui veut dire « la rate ». Il s’inspire de beaucoup d’autres peintures car lui-même est critique d’art. En écrivant Les Fleurs du Mal il commence à proposer de nouvelles classes, faire une rupture tout en gardant des motifs traditionnels. Il utilise pour réaliser ses poèmes la mythologie, la renaissance, la bible et bien d’autres sources d’inspiration. Dans son poème " Spleen ", Baudelaire utilise la catabase ( c’est le motif antique de la descente aux enfers). Il introduit des allitérations en « c », en « l » mais aussi en « s ». Les quatre premiers quatrains développent une seule phrase avec trois subordonnées introduites par le mot « Quand » qui forme une anaphore afin de nous préparer à ce qu’il va nous dire dans la quatrième strophe. Il introduit le registre burlesque, utilise des termes comiques, familier pour désigner quelque chose d’élevé, de sérieux. Baudelaire joue avec des mouvements horizontaux et verticaux. " Le jour embrassant " qui est une image horizontale en opposition avec " Il nous verse un jour noir " qui est quant à elle une image verticale.
Bonjour, je suis enchanté de voir le travail de cette classe. Je suis moi même élève de seconde. Toutes ces présentations m'ont beaucoup aidé et inspiré, cette oeuvre mérite autant d'engouement !
Je trouve que ce blog est intéressant et que votre étude est enrichissante.
Merci au revoir !
Eric
« Spleen et Idéal » ouvre Les Fleurs Du Mal dont la première section établit un bilan : voué de toute éternité à la faute, au mal et à une souffrance rédemptrice, le monde réel inspire à Baudelaire un dégoût et un ennui qui vont jusqu'à lui faire envier « Le sort des plus vils animaux »( De Profundis Clamai). Et cause chez lui une tristesse profonde qu'il nomme le « Spleen » . Ce mot signifie « rate » en Anglais car Baudelaire était aussi critique d'art et traduisait Edgar Allan Poe un célèbre romancier et poète américain. Selon l'ancienne médecine, la mélancolie provenait d'un dysfonctionnement de la rate ce qui provoquait une source d'angoisse et de désespoir. Baudelaire faisait partie d'un mouvement littéraire « le symbolisme » qui est en grand partie réactionnaire au Naturalisme et au Réalisme, des style antiidéaliste qui tente de représenter la réalité. Le symbolisme quant à lui, est en faveur de la spiritualité, de l'imagination et des rêves d'où les études approfondies et la méditation sur ce qu'est le mal et le désespoir atroce selon différents ouvrages étudiés par Baudelaire tel que la bible, la mythologie grecque, la Renaissance et le Romantisme. On constate que le poème « Spleen » est composé de cinq quatrains avec des rimes croisées qui sont placées en alexandrins. Les trois premiers quatrains forment une anaphore commençant par « Quand » afin d'avoir un effet plus intensifié de cause. Le poème est aussi composé de plusieurs figures de style différents telles que l'allégorie, la personnification et la comparaison tout au long du poème.
Abichou Yasmine
Les Fleurs du Mal est un recueil de Charles Baudelaire comportant 152 poèmes écrit en 1857.
Avant de publier ses poèmes Baudelaire fut critique d’art et traducteur d’ Edgard Allan Poe (écrivain américain) d’où le nom anglais « spleen » titre d’un des poèmes de Baudelaire signifiant « rate » organe dont l’ancienne médecine pensait qu’elle secrétait la bile noire (cause d’humeur mélancolique).
Le poème " Spleen " est le poème numéro 80 de la première partie nommé « Spleen et Idéal ». Les trois premiers quatrains commençant tous par un complément circonstanciel « Quand » qui sert à préparer le tournant du poème qui commence seulement à partir du quatrième quatrain. Les trois premiers quatrains forment une seule et même phrase, à certains endroits l’auteur inclut même le lecteur : « Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits ». La crise de mélancolie va crescendo pour s’arrêter à la mort. Le poème est construit de telle sorte que le lecteur se sent enfermé dans ‘’un cachot humide’’.
Donc ce poème est une longue catabase (descente aux enfers).
Baudelaire, poète de la modernité, publie son recueil de poèmes Les Fleurs du Mal en 1857.
Il expérimente en passant du romantisme, au mouvement parnassien, puis en insufflant le symbolisme. De même, il remet au goût du jour la forme oubliée du sonnet, et popularise le poème en prose ( Spleen de Paris, 1869).
Il mène une vie de tourments et de difficultés. L'angoisse se retrouve dans le concept central du spleen.
Le poème " Spleen " de Baudelaire est issu de la sélection " Spleen et Idéal " des Fleurs du Mal. Baudelaire est un poète très célèbre du XIXème siècle. Le poème " Spleen " signifie la " rate ". Il est composé de cinq quatrains, de vers en alexandrins et de rimes croisées. " Spleen " évoque le mal-être profond, la tristesse, l'angoisse... Baudelaire utilise beaucoup de champs lexicaux pour évoquer ses problèmes. Comme le champ lexical de l'intériorité et des sentiments : " sur l'esprit "(V.2), " l'espérance " (V.6), " au fond de nos cerveaux " (V.18), " l'angoisse " ( V.13)...; Baudelaire en utilisant ce champ lexical nous décrit son paysage intérieur. On relève aussi le champ lexical du paysage qui nous décrit de façon très sombre et étouffante : " ciel " (V.1), " jour "(V.4), " nuits " (V.4)... " Spleen " est plutôt un poème qui nous montre les souffrances insurmontable du poète puisqu'il utilise aussi le champ lexical de la souffrance : " longs ennuis " (V.2), " triste " (V.4)... Il fait aussi beaucoup de comparaison, il compare l'espérance à une chauve-souris, la pluie à des barreaux de prison. En faisant cette comparaison, il nous montre à quel point il s'étouffe. Dans l'avant dernière strophe, la souffrance du poètes atteint le plus haut niveau, qu'on appelle le paroxysme. On pourrait croire qu'après le paroxysme il y a un calme, qu'il retrouve ses forces mais ça n'a pas été le cas puisqu'à la dernière strophe, dernière ligne, on voit la défaite du poète qui est montré par le groupe nominal "plante son drapeau noir".
" Spleen " est un poème de Charles Baudelaire issu des Fleurs du Mal qui est un recueil de 152 poèmes écrit en 1857. Tous les vers de ce poème sont des alexandrins avec à chaque fois des rimes croisées, ce poème est composé de 5 quatarins. Dans ce poème on peut remarquer que les 3 premières strophes forment une seule et même phrase, on en conclut que le poème commence réellement à partir du 4ème quatrain. Ici la mélancolie prend une dimension dramatique. Charles Baudelaire exprime par des allusions une crise d'angoisse comme si la vie n'était qu'un simple cauchemar, nous pouvons nous en rendre compte dans cette phrase " Quand la terre est changée en un cachot humide ". Dans cette phrase l'auteur fait référence à une vie pénible où il rabaisse la terre en un vieux cachot humide.
Le poème " Spleen " de Charles Baudelaire est issu du recueil " Les Fleurs du Mal ", publié en 1857. Ce poème est fait en alexandrins et possède cinq quatrains. Dans son poème, Baudelaire exprime son mal-être. Il établit tous d'abord une correspondance entre son état moral et un paysage digne de cauchemars. Il parle de ses sentiments d'ennuis et d'horreurs en utilisant des images fortes et marquantes. Les sentiments de l'auteur augmentent au fur et à mesure dans le poème, en ayant toujours une vision sordide de la vie. Ce poème est l'un des plus marquants et innovants du XIX° siècle car il comprend dans ses quatrains, à la fois de l'ancien et du nouveau, des allitérations, des assonances et surtout, il possède des rimes impaires.
" Spleen " est un poème de Charles Baudelaire issu des Fleurs du Mal. Inspiré par la peinture pour écrire ses poèmes, Baudelaire a été beaucoup critiqué pour ses sources d'inspiration venant des tableaux comme " Mélancolie " du peintre Abrech Durer. Dans " Spleen ", Baudelaire utilise des images cauchemardesques où on retrouve l'influence d'Edgar Allan Poe. " Spleen " est composé de quatre quatrains qui sont tous des alexandrins aux rimes croisées. Baudelaire illustre la mélancolie, l'angoisse, comme par exemple " Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle ". Il s'inspire de la mélancolie où il utilise aussi des catachrèse et des allégories pour associer les actions et les acteurs.
" Spleen " est un poème écrit par Charles Baudelaire le 80ème tiré des Fleurs du mal. Dans ce poème Baudelaire nous décrit son moral.
C'est un célèbre poète de la modernité. Spleen est un mot de la langue anglaise qui veut dire "rate".
Un sentiment d'oppression est présent à l'écoute ou à la lecture de ce poème.
Baudelaire a fait une anaphore en commençant les trois premiers quatrains par le mot Quand " cela permet d'accumuler un sentiment d'angoisse.
Le poème comporte 5 quatrains avec des rimes croisées, différents termes sont en rapport avec le sombre pour maintenir le sentiment de désespoir et d'angoisse.
Dès le premier vers des exemples sont présents pour rendre le tout encore plus réaliste " Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle ".