Mot-clé - réchauffement

Fil des billets - Fil des commentaires

01 décembre 2018

Actualités en décembre 2018 : dérèglement climatique suite, #OnEstPret suite

 

Le dérèglement climatique continue à avoir des répercutions visibles...

La France est le pays européen le plus touché par les catastrophes climatiques. Plus de mille personnes mourraient chaque année des conséquences climatiques dans notre pays, avec un coût de plus de 2 milliards d’euros… (article).

 

En météorologie, l'automne commence le 1er septembre et se termine le 30 novembre. Les chiffres ci-dessous proviennent du site de Météo-France.

  • La température "normale", moyenne en automne sur l'ensemble de la France, est de 13,1°C. Mais... avant les années 1980, la température moyenne était presque toujours inférieure à 13,1 et, depuis l'an 2000, la température moyenne est presque toujours supérieure à 13,1°C : 2018, environ 1° au dessus de la normale, 2014 2,3° au dessus, 2011 1,7° au-dessus, 2006 2,4° au-dessus... 
    Le début de l'hiver météorologique est également anormalement doux en 2018 : pendant la première décade de décembre, la température moyenne a été de 10,7 °C, soit 4,5 °C au-dessus de la moyenne de référence, c'est la troisième des premières décades de décembre les plus douces depuis l'après-guerre, derrière celles de décembre 1953 (11,2 °C, +5,0 °C par rapport à la normale) et 2000 (11,1 °C, +4,8 °C par rapport à la normale). 
  • La pluviométrie moyenne en France est de 268 mm en automne. En 2018, elle a été déficitaire sur la majeure partie du pays (après un été caniculaire et sec !) : ce déficit a dépassé 50 % sur l'Alsace, la Lorraine et la Franche-Comté. Les régions méditerranéennes, en revanche, ont été frappées par plusieurs épisodes de pluies diluviennes en octobre et novembre, les cumuls de précipitations y sont 1,5 à 2 fois supérieurs à la normale. En moyenne, sur la France et sur la saison, la pluviométrie est de près de 30 %. C'était déjà le cas en 2017 ; les 3 années précédentes présentaient également un déficit pluviométrique.

Le résultat est un état de sécheresse parfois grave dans plusieurs département à l'entrée de l'hiver. L'information est donnée par le site ministériel Propluvia.

  • En état de crise le 5 décembre : Nièvre, Jura, Savoie, Haute-Savoie
  • En état d'alerte renforcée le 5 décembre : Somme, Meuse, Meurthe-et-Moselle, Moselle, Vosges, Bas-Rhin, Haute-Saône, Doubs, Isère, Drôme, Pyrénées Orientales
  • En état d'alerte le 5 décembre : Nord, Seine-et-Marne, Val-de-Marne, Haute-Marne, Allier

Soit 20 départements ayant des mesures de restriction en eau sur les 95 départements métropolitains : en ce début d'hiver météorologique, il fait trop sec dans plus d'un département sur 5, dont 2 départements franciliens ! (carte)

Au 13 décembre, malgré la pluie et la neige tombée pendant la première quinzaine du mois de décembre, il y a encore des arrêtés préfectoraux de restriction d'eau dans 16 départements : 3 départements sont encore en état de crise (Nièvre, Savoie et Haute-Savoie), 9 en état d'alerte renforcée, 4 en état d'alerte.

Parmi les répercutions visibles début décembre...

  • les impacts touristiques : un manque d'eau pour les canons à neige, par exemple au ballon d'Alsace ou à Piau-Engaly dans les Pyrénées, a des conséquences pour le tourisme et les emplois saisonniers : s'il ne neige pas assez et si on ne peut utiliser les canons à neige, les stations de ski ne peuvent ouvrir. Début décembre, on note notamment en montagne des températures des températures particulièrement douces, plus proches d'un mois d'octobre que d'un mois de décembre. Les stations de ski déplorent donc la fonte du manteau neigeux (plutôt due aux températures élevées sur les Pyrénées et les Alpes du Sud, mais aussi en raison de la pluie abondante dans l'Ouest du Massif-Central, le Jura, les Vosges et les Alpes du Nord). Les précipitations sont sous forme de pluie en dessous d'une certaine altitude du fait de la douceur des températures. (source)
  • les impacts agricoles sont très importants, en particulier pour les éleveurs : En Bourgogne notamment, les pâturages ayant souffert de la canicule, les éleveurs ont dû utiliser dès le mois d'août le fourrage récolté pour l'hiver, et désormais ils manquent de nourriture pour nourrir la totalité de leur troupeau. Ils doivent dès lors vendre une partie de leur cheptel... mais cela signifie brader leurs animaux : d'une part les animaux ayant été rationnés plusieurs mois ont fait moins de viande, et une viande de moins belle qualité. D'autre part, de nombreux éleveurs sont contraints de vendre leurs animaux, en France, mais aussi dans plusieurs pays d'Europe marqués par la sécheresse (Allemagne, Belgique, Grande-Bretagne, Suède, Irlande) : au total, plus de 200.000 Tonnes de viande supplémentaire sur le marché ! Les éleveurs vendent 30% moins cher leurs animaux. Le revenu d'un éleveur sur deux est habituellement inférieur au SMIC, avec les difficultés climatiques actuelles, l'obligation d'acheter du fourrage cher et de vendre leurs animaux à un prix bradé, la situation financière des éleveurs devient de plus en plus précaire. Surcoût de la sécheresse : 10.000 € par exploitation.
  • les impacts industriels : En Allemagne, l'usine BASF (production chimique) de Ludwigshafen est impactée par le niveau très bas du Rhin depuis cet été : les bateaux d'approvisionnement n'arrivent plus jusqu'à l'usine qui emploie 36 000 personnes.

Evolution de la température moyenne quotidienne par rapport à la normale - France - 1er septembre au 26 novembre 2018

 

 

Voici de nouvelles vidéos proposant des trucs et astuces pour agir pour le climat.

... Céline H - Comment devenir écolo sans être parfait ni culpabiliser

 

Dépenser mieux / jeter moins :

 

Manger mieux :

 

 

Des actions pour le climat :

1er décembre 2018 : du G20 à la COP 24

 

Deux grandes réunions ont lieu en décembre : G20 et COP 24

 

  • Le premier G20 a eu lieu en 1999. Il s'agissait alors d'une réunion des ministres des Finances et des gouverneurs des banques centrales pour faire face aux crises qui touchaient plusieurs économies émergentes, une concertation économique entre pays industrialisés et pays émergents. Depuis 2008, ce ne sont plus les ministres mais les chefs d'états et de gouvernement qui se réunissent pour décider un plan d'action face aux grands problèmes financiers et économiques (2008 : grande crise financière). Progressivement, et grâce en particulier à la France, on ne parle pas que de problèmes économiques, mais aussi de problèmes environnementaux, par exemple depuis 2014 la question des énergies est débattue ; depuis cette année, le sujet de l'éducation est aussi abordé.
  • L'ensemble des 20 états représentés au G20 concentre les 2/3 de la population mondiale et 85% des richesses produites sur Terre (PIB mondial), 75% du commerce mondial, 80% de l’investissement global, 92% des dépenses mondiales en R&D (statistiques données sur le site du ministère des affaires étrangères).
  • En 2018, le sommet du G20 a lieu le vendredi 30 novembre et le samedi 1 décembre 2018 à Buenos Aires : c'est la première fois qu'il a lieu en Amérique du Sud.  (site officiel)
  • Sous la présidence de l'Argentine, ce G20 a trois priorité : Les questions concernant le numérique : l'éducation permet de diminuer la fracture numérique et ainsi développer les compétences des travailleurs ; la mobilisation des financements publics et privés dans les infrastructures ; l’agriculture durable (l’importance de la productivité des sols dans le respect des exigences environnementales et la sécurité alimentaire.)

  • Samedi 1 décembre 2018, pendant la plénière du matin, les chefs d'états doivent bâtir un consensus autour du développement durable et du climat. Avec d'un côté les Etats-Unis qui se sont retirés de l'accord de Paris, la Russie et la Turquie qui n'ont pas ratifié ces accords, et le Brésil qui vient d'élire un président climatosceptique. Et de l'autre les Européens, la France en tête en partenariat avec la Chine, qui espèrent imposer leurs priorités sur le climat...(article)

 

 

Voici ce qu'a déclarré António Guterres, secrétaire général des Nations Unies, lors d’un point de presse à Buenos Aires aux côtés des chefs des diplomaties française, Jean-Yves le Drian, et chinoise, Wang Li, le vendredi 30 novembre, premier jour du sommet du G20 (source) :

 

Permettez-moi d'être très clair : nous sommes confrontés à une véritable urgence. Nous sommes confrontés à des conséquences dramatiques pour la vie de nombreuses personnes dans le monde, en particulier dans les situations les plus vulnérables, et à des perspectives très tragiques pour la fin du siècle si nous ne sommes pas en mesure d'accroître notre engagement et notre ambition.

Dans (les) pays (les plus vulnérables), le leadership que la France et la Chine ont apporté dans la lutte contre le changement climatique est absolument crucial et je suis extrêmement heureux que les deux pays se soient rencontrés quelques jours à peine avant Katowice pour réaffirmer leur engagement et leur leadership.

Pour le Secrétaire général, le fait que la France et la Chine soient aujourd'hui ensemble dans l’action pour le climat envoie un message extrêmement important à la communauté internationale : nous voulons vraiment nous assurer que le changement climatique n’avancera pas plus vite que nous et que nous serons capables de gagner cette bataille pour l'avenir de l'humanité et pour une planète en bonne santé.

 

L'avant-veille, il rappelait (source) :

Ne pas agir signifie davantage de catastrophes, de crises et de pollution de l’air qui pourraient coûter à l’économie mondiale jusqu’à 21.000 milliards de dollars d’ici à 2050. Une action ambitieuse pour le climat ne ralentira pas seulement la hausse des températures, elle sera bénéfique pour les économies, pour l'environnement et pour la santé publique .

 

On nous rappelle aussi pourquoi il est nécessaire de limiter le réchauffement climatique à une moyenne mondiale de 1,5° par rapport aux niveau préindustriels (sachant qu'on a déjà atteint 1°) :(article sur les enjeux et explications concernant notamment les accords de Paris) :

  • perte irréversible d'habitat pour les animaux dans l'Arctique et l'Antarctique ;
  • cas beaucoup plus fréquents de chaleur extrême mortelle ;
  • pénurie d'eau pouvant toucher plus de 300 millions de personnes ;
  • disparition de récifs coralliens essentiels à des communautés entières et à la vie marine ;
  • élévation du niveau de la mer qui menace l'avenir et l'économie de petites nations insulaires entières, etc.

" il est encore possible de limiter le changement climatique à 1,5 °C, mais la fenêtre d'opportunité se ferme et elle nécessitera des changements sans précédent dans tous les aspects de la société."

Cette infographie montre les conséquences d'un réchauffement de +2 ou +4° sur l'insécurité alimentaire dans le monde. Avec une augmentation de +2°, la faim risque d'être aggravée pour 189 millions de personnes. Avec une augmentation de +4°, 1,8 milliard de personnes pourraient devenir vulnérables à l'insécurité alimentaire à des niveaux bien plus élevés qu'aujourd'hui.

 

Simultanément, à Katowice en Pologne, se termine la quatorzième conférence des jeunes pour le climat (COY14). Au programme du samedi 1 décembre :

  • les aspects sanitaires des changements climatiques
  • la finance et le climat
  • le développement des énergies possibles en Afrique de l'Est en lien avec le climat futur
  • l'engagement civique pour le climat à Taïwan
  • l'engagement d'étudiants chinois et leurs projets
  • le rôle des étudiants pour la mise en oeuvre des accords de Paris
  • les dangers du changement climatique pour la vie des Hommes, des animaux et des végétaux
  • l'intérêt du compost
  • des projets pour limiter les déchets plastiques dans l'environnement
  • des performances artistiques

 

 

 

La Conférence de Katowice de 2018 sur le climat a lieu à Katowice en Pologne du 3 au 14 décembre 2018.

C'est la 24ème convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques.

Elle est présidée par le secrétaire d'Etat au ministère polonais de l'énergie, Michal Kurtyka. 

 

A l'occasion de la COP 24, de nombreuses émissions traitent de l'urgence climatique.

 

Point de départ : vidéo 30 novembre 2018

 

Un peu d'humour... Rien à carrer

 

29 novembre 2018

Actualités en novembre 2018 : #OnEstPret + actions de l'ONU pour le climat

 

Camp fire, le feu responsable de la destruction de Paradise. image de la NASA sur Wikipedia

 

Novembre c'est le mois où on encourage à lutter contre le tabac et, cette année, le mois où des youtubeur lancent des défis pour le climat

 

"Le changement climatique arrive aujourd'hui en fin de partie, où très vite l'humanité va devoir choisir entre prendre des mesures sans précédent ou accepter qu'il est trop tard et en subir les conséquences."

 

professeur Hans Joachim Schellnhuber, climatologue, directeur émérite du Postdam Institute for Climate Impact Research.

 

(enquête sur les répercussions du dérèglement climatique, disponible jusqu'au 26 novembre - le début du reportage montre les dégâts causés par les excès d'eau en Asie du Sud Est, en particulier en Indonésie ; la deuxième partie concerne les régions du grand Nord, avec le dégel du permafrost ; dans la troisième partie on voit des zones asséchées d'Afrique, comme le Nord du Cameroun ou dans les alentours du lac Tchad. En conclusion, on nous fait un panorama des migrations climatiques à l'échelle planétaire. Certains passages sont particulièrement impressionnants et... inquiétants !).

 

On Est Prêt

Pendant un mois à partir du 15 novembre, participez au Grand Défi pour le climat. Ensemble, avec plus de 60 créateurs, nous pouvons avoir un vrai impact à l'échelle individuelle, industrielle et politique. Il y a trois équipes : diminution des déchets, manger différemment, économies d'énergies. Voici les défis que les différentes équipes proposent :

Dans le groupe "diminution des déchets" : Je ramasse 10 déchets par jour dans la rue - La gourde au lieu des bouteilles en plastique - Je n’achète plus de plastique - Je deviens Zero waste - Je fabrique mes produits ménagers “home made” (lessive, dentifrice, produit vaisselle, etc) - Je n'achète rien de neuf - J'évite le supermarché - Je vais chez le commerçant avec mes boites et bocaux...

Dans le groupe "manger différemment" : J’essaie un mois sans viande / J’essaie un mois sans viande et sans poisson / Je deviens vegan - Je mange local - Je ne mange que des fruits et légumes de saison - Je n'achète aucune nourriture industrielle (et je prépare mes plats) - Rappelons que la production de viande et de produits laitiers est à la fois victime et coresponsable du changement climatique.

Dans le groupe "économies d'énergies" : Je ne me déplace qu’en vélo - Je ne chauffe jamais à plus de 18°C chez moi - Je ne prends plus UBER - Je réduis ma consommation d’électricité - Je choisis la marche à pied dès que je le peux - Je prends une douche de 3 min max et pas tous les jours et j’y fais pipi

 

 

 

 

Zéro déchet, éviter les achats inutiles

 

Internet

 

Alimentation

 

 

 

Les actions de l'ONU : organisation des Nations Unies.

 

  • Diaporama diffusé sur Twitter par l'ONU : Climate change and biodiversity 
  • La 24ème session des parties de la convention cadre des nations unies sur les changements climatiques (COP 24 en Pologne) aura lieu en décembre. Mais dès novembre ont lieu certaines manifestations : en particulier, la 14e Conférence mondiale de la jeunesse (COY14) se déroule du 29 novembre au 1er décembre 2018. COY14 est organisé par de jeunes volontaires et vise à autonomiser les jeunes en matière de justice climatique, de politique climatique et de développement durable

 

Le monde a deux ans pour agir contre le changement climatique sauf à affronter des "conséquences désastreuses"

"Si nous ne changeons pas d'orientation d'ici 2020, nous risquons (...) des conséquences désastreuses pour les humains et les systèmes naturels qui nous soutiennent"

 

Antonio Guterres, chef de l'ONU (article complet)

 

Climat : « Ne prenez pas cette planète pour acquise, c’est la seule que nous ayons »

 

Amina J. Mohammed, Vice-Secrétaire générale des Nations Unies.

 

« La période propice à l’action est sur le point de s’achever » : la concentration de CO2 bat des records. (bilan 2017 des gaz à effet de serre)

« Les données scientifiques sont sans équivoque. Si l’on ne réduit pas rapidement les émissions de gaz à effet de serre, et notamment de CO2, les changements climatiques auront des conséquences irréversibles et toujours plus destructrices pour la vie sur Terre »

 

Petteri Taalas, secrétaire général de l’agence onusienne OMM (Organisation météorologique mondiale)

 

Annonce de la commission européenne

Selon le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, pour limiter la hausse des températures à 2 voire mieux à 1,5 degrés, il faudrait arriver à la neutralité climatique à l'horizon 2040.

Ce que l'union européenne prévoit :

  • parvenir en 2030 à une baisse de 45% des gaz à effet de serre grâce à une amélioration de l'efficacité énergétique et plus d'énergies renouvelables
  • parvenir en 2050 à la neutralité climatique = aucune émission de gaz à effet de serre.

 

Les conséquences du dérèglement climatique : Novembre 2018

 

Les aléas climatiques affectent irrémédiablement six aspects cruciaux de la vie humaine : santé, alimentation, eau, économie, infrastructures et sécurité.

 

Changements agricoles

Chaque augmentation d'un degré Celsius de la température moyenne dans le monde réduit d'environ 6 % le rendement du blé, 3,2% le rendement du riz et 7,4% le rendement du maïs. (source)

il va manquer entre 10 et 15% de pommes de terre par rapport à la moyenne sur cinq ans et surtout elles seront plus petites et de moins bonne qualité (source)

  • Cueillette d'olives dans le Val d'Oise
  • En France, la sécheresse et la chaleur ont provoqué d'importantes difficultés pour les agriculteurs, "du jamais vu" en particulier en Bourgogne Franche-Comté : des animaux mal nourris (donc moins de lait, en ayant dû donner en été une partie du stock d'hiver, donc des stocks très insuffisants d'aliments pour les animaux à l'entrée de l'hiver), un rendement divisé par deux des moissons, les nouveaux semis ne germent pas, donc des coûts plus importants et des revenus moindres... Des changements sont indispensables, côté producteur et côté consommateur. débat.

 

Sécheresse sur une grande partie de la France

 

Inondations dans des régions habituellement désertiques

"Quand la température de l'atmosphère augmente d'un degré, l'humidité grimpe de 7% et les épisodes de pluies diluviennes deviennent plus fréquents."

  • la région méditerranéenne est très vulnérable : L'intensité des pluies a augmenté de 22% autour de la Méditerranée depuis cinquante ans. Selon certaines scientifiques, l'intensité des pluies pourrait augmenter de 10% autour de la Méditerranée d'ici à 2100. Plus intenses et plus fréquentes, ces précipitations pourraient avoir des conséquences plus souvent catastrophiques, la vie quotidienne sera de plus en plus impactée, on observe de gros dégâts dans les cultures, par exemple dans les oliveraies de Corse (moins d'olives, des olives gorgées d'eau donc contenant moins d'huile, par endroit des arbres arrachés).
    Mais aussi, quand il ne pleut pas, des périodes de sécheresse avec diminution des débits des cours d'eau (en 60 ans, baisse de 30% des débits, jusqu'à 50% en plein été) et impact sur la biodiversité.
    L'origine : le réchauffement climatique. Le développement des villes, l'artificialisation des régions côtières, ont amplifié les problèmes, de même que la disparition des zones humides... Modifier l'urbanisation est urgent, surtout dans les zones côtières très vulnérables et très touristiques
  • au Koweit et en Arabie saoudite
  • en Jordanie
  • au Qatar

 

  • Au Sahel, ce n'est pas la quantité annuelle de pluies qu'il faut regarder, mais la répartition des pluies : le climat devient extrême au Sahel, avec des périodes sèches sévères entrecoupées d'épisodes de pluies intenses (donc plus d'inondations pendant la saison humide, c'est particulièrement inquiétant en Afrique de l'Ouest) : l'atmosphère devenant plus chaude contient plus de vapeur d'eau. Les averses provoquent d'autant plus d'inondations que la capacité d'absorber de l'eau des sols a diminué, notamment du fait de l'urbanisation ; les crues génèrent des déplacements des populations, d'autant que les populations plus nombreuses habitent souvent dans des zones facilement inondables.. Les récoltes deviennent très aléatoires. (article)

 

  • En Australie, fin novembre, on observe des inondations à Sidney : jusqu'à 106 millimètres de pluie sont tombés en quelques heures dans certains secteurs, alors que la moyenne des précipitations en novembre sur cette grande ville australienne est de 84 millimètres.
  • A l'opposé, de violents incendies ravagent le Queensland, frappé par la canicule.

Aux Etats-Unis

« D’ici le milieu de ce siècle, les pertes annuelles aux Etats-Unis liées au changement climatique pourraient atteindre des centaines de milliards de dollars, soit davantage que le produit intérieur brut (PIB) actuel de nombreux Etats américains. »

National Climate Assessment  - article du Monde

 

En lien avec les incendies dramatiques de Californie :

 

En chanson :

 

Le lac d'Annecy durant la sécheresse de l'automne 2018, image wikipedia

 

Lutter contre le gaspillage alimentaire - 17 au 25 novembre 2018 : semaine Européenne de Réduction des Déchets

Du 17 au 25 novembre 2018, c'est la semaine Européenne de Réduction des Déchets.

 

Campagne 2018

 

Voici ce qu'on peut lire sur l'application WAG du WWF (novembre 2018) :

1/3 des aliments destinés à la consommation est gaspillé dans le monde. Or...

  • on estime que près d'un milliard de personnes souffrent de la faim ou de la malnutrition.
  • Des quantités importantes de ressources naturelles, d'eau et d'énergie sont utilisées pour fabriquer et transporter l'ensemble de ces produits, puis pour les traiter comme déchet : avec un rejet dans l'atmosphère de 3,3 Gt de gaz à effet de serre par an, le gaspillage alimentaire émet autant de gaz à effet de serre qu’un pays dont le niveau d’activité se situerait en 3e position juste après celui de  la Chine et des USA

 

La loi du 11 février 2016 relative à la lutte contre le gaspillage alimentaire fixe notamment l'objectif national de réduction du gaspillage alimentaire à 50 % à l'horizon 2025. Voici des documents pour en savoir plus.

Une idée : Comment faire son propre film alimentaire écologique ? (2018)

 

Exemple, le poisson.

D'après un rapport de la FAO, 30% des prises mondiales n'arrive pas jusqu'à l'assiette d'un consommateur :

  • environ 1/4 des prises sont accidentelles ou rejetées car les poissons sont trop petits ou indésirables
  • de nombreuses pertes sont dues au fait que le poisson n'a pas été correctement conservé le long de la chaîne du pêcheur au consommateur.

(lu le 29 novembre 2018 sur l'application WAG du wwf).

 

 

Le dérèglement climatique

 

Le dérèglement climatique est dû aux émissions de gaz à effet de serre : dioxyde de carbone, méthane, vapeur d'eau.

L'origine de ces gaz est multiple.

  • Les transports émettent du dioxyde de carbone. (entre autre... "hommage" aux automobilistes en chanson)
    A l'inverse, on peut se demander, comme dans cette vidéo de 2018, quelles seraient les conséquences d’une journée sans voiture dans le monde entier ?
  • L'envoi de mails avec des pièces jointes contribue à l'effet de serre (article de 2017) ; des élèves m'ont fait découvrir un moteur de recherche, Ecosia, dont les bénéfices servent à planter des arbres (vidéo) et ainsi capter du dioxyde de carbone pour compenser son émission liées aux recherches internet. Lilo est un autre moteur de recherche qui cherche à être solidaire et "écolo". Lilo existe depuis 2015 et est français, Ecosia a été créé en 2009 et est basé en Allemagne.
  • L'agriculture "industrielle" est responsable d'au moins 20% des émissions mondiales de gaz à effet de serre. La moitié provient de l’élevage via les rejets de méthane principalement des bovins, l’autre moitié des usages de pesticides, d’engrais générateurs de protoxyde d’azote, et de déforestation (selon les sources, la déforestation à elle-seule pourrait être responsable du quart des émissions mondiales de gaz à effet de serre) : La transformation d’une forêt en culture largue dans l’atmosphère du carbone stocké depuis des centaines d’années dans les arbres et les sols. Inversement, l'agroécologie permet aux cultures de stocker plus de carbone qu'elles n'en émettent, il s'agit de pratiques agricoles sans labours, maintenant en permanence une couverture agricole, associant des arbres aux cultures... Concernant la déforestation, chaque année, 13 millions d'hectares de forêts disparaissent à travers le monde, l'équivalent de 4 fois la superficie de la Belgique, ou de 10 terrains de foot toutes les 15 secondes ! infographie sur la déforestation ; article sur l'agroécologie

 

Le réchauffement climatique a des conséquences très variées :

  • Dans l'Antarctique, on voit que les plates-formes de glace sont "grignotées", elles s'amincissent à la suite de ce réchauffement, ce qui les fragilise : de gigantesques icebergs peuvent se détacher des plates-formes de glace, ce que les scientifiques appellent le vêlage. Exemple : vêlage de l'iceberg A68 le 12 juillet 2017.
  • Conséquence de la fonte des glaciers et des plates-formes de glace, mais aussi de l'augmentation du volume des océans, le niveau de la mer monte, provoquant des inondations et aggravant l'érosion des côtes.

  • Dans le Nord (Sibérie, Alaska...) les sols habituellement gelés (permafrost = pergélisol) se réchauffent... (été 2018 : on enregistre 30°C au niveau du cercle plaire !!!). Les répercutions sont multiples. Des gaz contenus dans le permafrost s'en échappent : en particulier le dioxyde de carbone et le méthane, mais aussi du protoxyde d'azote, trois gaz à effet de serre, qui vont donc accélérer le réchauffement climatique (article du CNRS, 2015 ; BFM, 2017). La forêt boréale est impactée non seulement par le dégel du permafrost (le sol devient instable), mais aussi par la migration d'un insecte nuisible aux arbres (article de sciences et avenir, 2014).; le permafrost vu par le professeur feuillage
  • Le réchauffement de l'atmosphère augmente l'évaporation de l'eau d'une part, la quantité d'eau contenue dans l'air d'autre part. Cela entraîne de plus fortes précipitations. Cela peut diminuer la quantité et la qualité des eaux douces disponibles, cela peut modifier la direction des vents, la trajectoire des tempêtes, cela peut perturber des phénomènes climatiques importants comme El Nino. Certaines caractéristiques des catastrophes naturelles sont en train de changer (article et vidéo du Figaro, 2017 : le point fin août, après le passage de la tempête Harvey ; article de France Info, 2017 : après le cyclone Irma)

  • En ce qui concerne le pourtour méditerranéen, les canicules sont plus fréquentes ; les conditions climatiques sèches et chaudes favorisent la survenue de feux de forêts (qui restent le plus souvent d'origine anthropique = origine humaine) et... en brûlant, la forêt méditerranéenne dégage du dioxyde de carbone, gaz à effet de serre qui contribue au réchauffement climatique ! (article de sciences et avenir, 2017)

  • Le réchauffement climatique menace aussi la biodiversité, en particulier dans les écosystèmes sensibles comme les récifs coralliens et les forêts boréales. Toutes les régions du monde sont plus ou moins impactées, par exemple les séquoias géants de Californie souffrent de la sécheresse (vidéo France 2, 2017). Dans les océans, les êtres vivants sont aussi impactés par l'acidification des océans, qui favorise la dissolution du calcaire donc impacte la capacité des coraux à produire leur récif, les mollusques à fabriquer leur coquillage... Garder de plus en mémoire que quand l'eau se réchauffe, elle contient moins de dioxygène, d'où risque de mortalité par asphyxie (exemple : mortalité des huitres et des moules de l'étang de Thau pendant l'été 2018 : article du Monde, 2018 reportage sur France 3, 2018).

  • Le réchauffement climatique va aussi modifier la distribution des moustiques responsables de maladies comme le paludisme ainsi que de plantes libérant des pollens allergènes : cela peut avoir des impacts sanitaires. (vidéo d'une chercheure de l'Institut Pasteur). Nos modes de vie favorisent de plus la prolifération des nuisibles (article du Monde, 2017).
  • L'agriculture change. Exemple : Italie : à la découverte du premier café produit en Europe (2018) ; des bananes en Côte d'Or (2018)...

 

L'organisation météorologique mondiale (OMM) a publié un rapport alarmant fin novembre 2018, juste avant l'ouverture de la COP 24 - la réunion annuelle organisée par l'ONU à propos des changements climatiques, cette année à Katowice en Pologne (article relatant ce rapport) :

  • Sur les dix premiers mois de l'année, la température moyenne est supérieure de près de 1°C par rapport à l'ère préindustrielle. Pour rappel, l’un des principaux objectifs de l'accord de Paris est de limiter le réchauffement de la Terre à 1,5°C d’ici 2100.
  • 2018 est «en bonne voie de figurer au quatrième rang» des années les plus chaudes, depuis le début des relevés météorologiques, à la fin du 19e siècle. Les 20 années les plus chaudes ont été enregistrées au cours des 22 dernières années. Cette année n'a pas été "excessivement chaude" grâce au phénomène climatique La Nina qui a rafraichi les premiers mois de l'année. Mais le prochain épisode El Niño aurait de 75% à 80% de risque de revenir dès la fin de l'année 2018, ce phénomène climatique prend sa source dans le réchauffement des eaux de surface du Pacifique équatorial, il a des répercutions importantes sur la température et les précipitations de diverses régions de la planète, donc sur les récoltes, la biodiversité etc.
  • «Si la tendance se poursuit, la température risque d'augmenter de 3° à 5°C d'ici à la fin du siècle, [...] si nous exploitons la totalité des ressources connues en combustibles fossiles, la hausse de la température sera nettement plus importante». Petteri Taalas, secrétaire général de l'OMM.
  • Le niveau moyen de la mer de janvier à juillet 2018 était supérieur d'environ 2 à 3 mm par rapport à la même période de l'an dernier.
  • Entre le début de l'année 2018 et le 20 novembre, on a recensé 70 tempêtes cycloniques dans l'hémisphère nord, contre 53 en moyenne. D'importantes inondations ont été enregistrées dans le sud de l'Inde, dans l'est de l'Afrique et autour de la Méditerranée.

 

d'autres articles sont en lien, utilisez les Tags pour les retrouver.

25 novembre 2018

Menaces sur la biodiversité !

La "mare aux canards"... sans canard

 

L'érosion de la biodiversité : carte mentale d_A., élève de seconde

 

 

Quelques documents parus sur le site du ministère de la transition écologique en 2018 :

De nombreuses espèces animales et végétales sont menacées de disparition. Pour certains scientifiques, c'est extrêmement alarmant, l'homme pourrait être à l'origine de la sixième extinction de masse...

Selon le rapport "Planète Vivante" rendu en octobre 2018 par le WWF, la dégradation de la biodiversité mondiale atteint un niveau dramatique. Isabelle Autissier, présidente du WWF France, tire la sonnette d’alarme. Présentation par le responsable agriculture et alimentation de l'ONG, Arnaud Gauffier.

Il existe des accords internationaux pour protéger la biodiversité.

  • La convention sur la diversité biologique est le premier accord mondial prenant en compte tous les aspects de la diversité biologique. Elle a été adoptée et ouverte à la signature le 5 juin 1992 lors du sommet de la Terre à Rio (Brésil). Elle est entrée en vigueur le 29 décembre 1993 et est en vigueur (au 1 novembre 2012) dans 192 Etats et l'Union européenne (193 Parties).

  • Lors de la COP13 (2016), les états ont signé une convention sur la diversité biologique, s'engageant d’intégrer la biodiversité dans tous les secteurs. La COP 13 reconnaît l’intérêt de l’agro-écologie pour promouvoir la biodiversité en agriculture :  diversifier les variétés cultivées et races élevées, préserver / développer les pollinisateurs, organismes auxiliaires… (COP = Conference Of Parties : Conférence des Parties - des Etats qui en font Partie).

Il y a aussi des actions locales.

 

Pour finir... La disparition des oiseaux en chanson...

 

 

Il y a eu d'autres extinctions massives.

  • La cinquième extinction est celle au cours de laquelle les dinosaures ont disparu, un extrait de C'est pas sorcier relate les 2 causes probables, collision d'un météorite ou intense activité volcanique en Inde.

13 novembre 2018

Suite aux fortes pluies... Ce que 2018 nous a appris.

Conséquence du réchauffement climatique...

  • Les températures sont plus élevées
  • => Il y a d'avantage d'évaporation
  • => L'air est d'avantage chargé en vapeur d'eau
  • => Quand il pleut, les quantités d'eau de pluies peuvent être très importantes

=> Cela peut provoquer d'importantes inondations, pouvant noyer humains mais aussi toute la biodiversité, mais pas seulement...

 

  • 2018. La mousson est exceptionnelle. Ainsi dans le Kerala, un état du sud-ouest de l'Inde, les pluies torrentielles (plus d'un tiers de pluies par rapport à la normale) ont provoqué d'immenses crues et des glissements de terrains, Des centaines de milliers de personnes déplacées, des centaines de morts, des milliards de dollars de dégâts, des risques de contamination de l'eau potable dans les zones sinistrées...  vidéo.
  • Cette même mousson s'est abattu sur le Laos... les quantités exceptionnelles d'eau ont provoqué l'effondrement d'un barrage fin juillet (d'où inondations, victimes, dégâts...). article
     
  • 2018 est aussi marqué par des épisodes cévenols remarquables autour du bassin méditerranéen explication. Ainsi en octobre, il est tombé par endroits 4 à 6 mois de pluie en 6 à 8 heures dans l'Aude, provoquant des dégâts très importants article. Parmi les dégâts, un pont a été emporté par la force du courant. vidéo. Aux informations, on parle essentiellement des dégâts concernant les humains, mais la nature est également touchée. La biodiversité dans l'Aude.
  • En Italie, les pluies diluviennes ont provoqué l'effondrement d'un pont autoroutier à Gênes en août, et en Sardaigne en octobre ! article
  • De même, des pluies diluviennes peuvent provoquer l'effondrement d'immeubles, comme ce fut le cas à Marseille en novembre :si une fissure est ravinée par des pluies diluviennes, à un moment une pierre clé peut sauter ; le risque est d'autant plus important en cas d'infiltrations par une toiture pas complètement étanche, fragilisant toute la structure. article.
     

En ce qui concerne le Val d'Oise, les inondations fluviales et pluviales font partie des risques naturels majeurs avec les mouvements de terrain. article
Voici quelques exemples :

 

Un autre aspect du réchauffement climatique a aussi pour conséquence des inondations :

  • Il fait plus chaud
  • la chaleur provoque la fonte des glaces (icebergs, glaciers...)
  • & la chaleur provoque la dilatation de l'eau (une eau chaude prend plus de place que les eaux froides)
  • => le volume des océans augmente
  • => le niveau de la mer et des océans augmente
  • => les côtes sont inondées
  • => des îles disparaissent, des villes risquent d'être inondées.

Le Bangladesh est touché à la fois par l'augmentation des typhons qui inondent les terres d'eau salée, et par les crues de ses 300 cours d'eau (parmi lesquels le Gange)... (vidéo 2014 film 2016 )

 

En plus...

Le dioxyde de carbone dissout dans les océans provoque une acidification des océans, avec pour conséquence la mort des coraux qui protégeaient les côtes... Cela amplifie les dégâts dus à la montée des eaux...

vidéo très synthétique sur les conséquences du réchauffement climatique

27 octobre 2018

Actualités en octobre 2018 : menace sur la biodiversité, pollution, dérèglement climatique...

 
Je vous encourage à suivre les actualités. Ces derniers jours, voici ce que vous pouviez voir :
 
Parus le 30 octobre.
Très inquiétant mais aussi très clair, résumant très bien les menaces sur la biodiversité : Selon le rapport "Planète Vivante" rendu en octobre 2018 par le WWF, la dégradation de la biodiversité mondiale atteint un niveau dramatique. Isabelle Autissier, présidente du WWF France, tire la sonnette d’alarme. cf le billet sur la biodiversité pour avoir des informations complémentaires.
 
Journal de 13h lundi 29 octobre sur 13h : vers la fin du journal, on nous présente un café sicilien (le premier café cultivé en Europe) - le climat de Sicile est de plus en plus tropical et permet d'y cultiver désormais du café ! on nous parle ensuite d'une île des Philippines, qui était polluée par les touristes et désormais des règles ont été posées pour éviter de continuer à polluer.
Voici d'autres actualités de ce 29 octobre sur le site de France info :
une excellente vidéo que je vous conseille de visionner : Quelles seraient les conséquences d’une journée sans voiture dans le monde entier ?
 
 
Journal de 13h samedi 27 sur France 2 : Le 2ème titre développé est la pollution aux hydrocarbures qui touche le parc naturel des Calanques après avoir touché le Var. On nous montre le travail de dépollution, l'inquiétude des pêcheurs. Peu après on nous explique le brusque changement météo. Quelques minutes plus tard, un reportage sur les inquiétudes concernant les coraux et le rôle de la mission Tara. Vers la fin du journal, on nous parle de la préservation des espèces en voie d'extinction au parc animalier de Peaugres.
Grand soir 3 (sur France 3) de mercredi 24 octobre : vers le milieu, un reportage synthétique sur  les conséquences de la sécheresse + à la fin on nous montre des conséquences des températures exceptionnelles (tourisme en Côte d'Azur, fruits et légumes en Alsace).
​C politique, la suite, Épisode du dimanche 21 octobre sur France 5 : le dernier tiers parle de la lutte contre les pesticides par des citoyens français contaminés et par un euro-député (menacé par les lobbies dans sa lutte contre les pesticides) ; cet euro-député rappelle l'enjeu pour la santé et pour la biodiversité.
​Plus ancien, une chronique sur la pollution lumineuse : https://www.france.tv/france-2/telematin/372745-sciences-la-pollution-lumineuse-mets-la-en-veilleuse.html