Mot-clé - poisson

Fil des billets - Fil des commentaires

09 décembre 2018

Un Noël "écolo"

 

Noël est une fête qui permet de se retrouver en famille. Malheureusement, cela se traduit souvent par une surconsommation et des poubelles excessivement remplies. Pourtant, il est possible de faire une belle fête de famille, chaleureuse et joyeuse, sans polluer la planète ni aggraver le dérèglement climatique. Voici quelques idées.

 

Jeter moins.

image libre de droit

 

Pour commencer, regardons tout ce qui est acheté pour être utilisé quelques instants avant d'être jeté...  Il est possible de choisir des solutions durables en remplacement.

  • Les papiers cadeaux remplissent souvent plus d'une poubelle après Noël ! Côté budget, dépenser entre 3 et 10 € par rouleau pour un emballage qui sera jeté, c'est cher ! Et pour la planète, entre le film plastique qui entoure chaque rouleau, les encres chimiques, le scotch ni recyclable ni réutilisable, l'eau utilisée dans la fabrication, l'énergie consommée pour la fabrication, le transport, puis le traitement des déchets...  Selon Éco-Emballages, chaque français jette environ 300 grammes de papier cadeau pour Noël, soit 20 000 tonnes de déchets supplémentaires, 380 000 arbres ou 11 000 tonnes de CO2.
    Il existe plein de solutions alternatives, telles que la technique japonaise traditionnelle du furoshiki : emballer dans un tissu qui est, lui aussi, un cadeau offert. emballages cadeaux ; autres idées sur le site de la ville de Drancy ; et bien sûr, les cadeaux peuvent respecter des normes écologiques : conseils de l'ADEME pour choisir ses cadeaux.

  • Pour être festive et belle, la table doit-elle être mise avec des serviettes en papier, assiettes en carton ou en plastique, verres en plastiques et canettes en aluminium, verrines en plastique, sur une nappe qui sera jetée après n'avoir été utilisée qu'une fois ? En plus d'une dépense non négligeable pour le budget si à chaque réunion familiale on achète pour jeter dès la fête finie, c'est aussi un coût notable pour la planète. Par exemple une verrine de 2 cL en plastique, fabriquée à base de pétrole dont les stocks diminuent, a une durée de vie de 500 ans pour une durée d'utilisation de 5 secondes !

  • Enfin, choisissons les aliments de manière à nourrir la famille, pas la poubelle ! En moyenne, 17% des restes de festins terminent la fête à la poubelle, sans compter les feuilles plastiques qui séparent chaque tranche de saumon, les emballages des papillotes etc.
    Pour limiter le suremballage, on peut acheter une partie des aliments en vrac, acheter les boissons en bouteille à partager et non en canettes individuelles, etc.
    Pour éviter de jeter des restes alimentaires, on peut être vigilant à acheter des quantités adaptées pour les denrées hautement périssables, et mettre au frais tous les restes pouvant être terminés le lendemain.

  • Pour la décoration : écolo-design par des lycéens.

 

Manger mieux

 

Un repas festif n'est pas forcément synonyme d'excès de produits industriels dont la liste d'ingrédients rivalise d'additifs... Voici quelques produits locaux et de saison du Val d'Oise ou proche Val d'Oise qu'il est possible d'acheter en circuit court (producteurs du 95, producteurs du Parc Naturel Régional du Vexin, panier bio de Cergy ou via des ruches)

  • Légumes : Il est possible d'acheter directement à des maraîchers des courges, des choux, des carottes de plusieurs couleurs et de gros radis, des betteraves, des poireaux et diverses salades, des pommes de terre ou des champignons, cultivés dans le Val d'Oise, Venant d'un peu plus loin en France, on peut penser aux châtaignes. On peut les assaisonner avec de l'huile et de la moutarde du Vexin, des aromates cultivés à Cergy ou dans l'Oise à Saint-Germer-de-Fly, ou même du safran bio produit à Ecouen.

  • Viandes / volailles / poissons... : on peut penser aux belles volailles élevées à Auvers-sur-Oise, aux escargots d'Oinville-sur-Montcient, aux truites et saumons de fontaine frais, fumés ou en rillettes et aux écrevisses de la pisciculture de Villette (78).

  • Produits laitiers : on peut penser aux fromages de chèvre de Chauvry ou d'Auvers-sur-Oise... mais il n'y en a que de mars à novembre : les fromages frais ne sont pas des fromages de saison. L'hiver est la saison des fromages à durée d’affinage moyenne comme les tomes, des fromages à pâtes persillées (bleus, fourmes, Roquefort), et des fromages à durée d’affinage longue (Comté, Gruyère). Par exemple le Rollot ou coeur de Rollot est un fromage à pâte molle et croûte lavée produit dans la Somme, qui fait partie des fromages de saison produits à moins de 100 km.

  • Fruits : les pommes et les poires sont caractéristiques de notre région, on peut s'en procurer dans des vergers proches comme à la croix verte. En circuit court, il est aussi possible d'acheter des agrumes de Sicile : citrons, oranges, mandarines.

  • Desserts et friandises : on peut choisir de préparer des gâteaux avec de la farine de blé français et des oeufs de poule élevées en plein air dans le Val d'Oise ou dans un département voisin. Plusieurs producteurs vendent du miel du Vexin. On peut aussi penser aux friandises traditionnelles comme le caramel d'Isigny venant de Normandie, le sucre d'orge des religieuses de Moret-sur-Loing (Seine et Marne), les bonbons à la Rose de Provins (Seine-et-Marne) ou les bonbons au coquelicot de Nemours (Seine-et-Marne). Enfin, bien des confitures gourmandes peuvent être achetées directement aux producteurs, par exemple de la confiture de fraises de Cergy, pour agrémenter laitages et desserts.

  • Boissons : des bières, du cidre, du jus de pomme / pomme poire et du sirop de fruits rouges très riche en fruits sont produits dans notre département.

Et voici deux livres de recettes du Vexin :

  • Côté cuisine avec par exemple la recette d'un cocktail du Vexin français, un velouté d'endive au pain d'épices et miel du Vexin et un velouté de champignon, une recette vexinoise traditionnelle de terrine de lapin, une cassolette d'escargots vexinois, et côté dessert la recette d'un tiramisu revisité au pain d'épices ainsi que la recette d'un pain d'épices artisanal.
  • Terre de Saveur avec par exemple la recette d'un suprême de volaille aux morilles

 

image libre de droit

 

Faire attention à la consommation électrique

 

Entre la préparation des repas et les décorations lumineuses, on consomme beaucoup plus d'électricité à Noël. D'après le wwf, l'éclairage des foyers français est responsable de 75% de la surconsommation de Noël ! Pour diminuer cette surconsommation, on peut penser à éteindre les lumières inutiles (par exemple rien ne sert d'éclairer l'entrée ou la salle de bain si tout le monde est dans le séjour !), privilégier des éclairages à led, des décorations lumineuses utilisant l'énergie solaire, raisonner la quantité achetée, etc.

29 novembre 2018

Lutter contre le gaspillage alimentaire - 17 au 25 novembre 2018 : semaine Européenne de Réduction des Déchets

Du 17 au 25 novembre 2018, c'est la semaine Européenne de Réduction des Déchets.

 

Campagne 2018

 

Voici ce qu'on peut lire sur l'application WAG du WWF (novembre 2018) :

1/3 des aliments destinés à la consommation est gaspillé dans le monde. Or...

  • on estime que près d'un milliard de personnes souffrent de la faim ou de la malnutrition.
  • Des quantités importantes de ressources naturelles, d'eau et d'énergie sont utilisées pour fabriquer et transporter l'ensemble de ces produits, puis pour les traiter comme déchet : avec un rejet dans l'atmosphère de 3,3 Gt de gaz à effet de serre par an, le gaspillage alimentaire émet autant de gaz à effet de serre qu’un pays dont le niveau d’activité se situerait en 3e position juste après celui de  la Chine et des USA

 

La loi du 11 février 2016 relative à la lutte contre le gaspillage alimentaire fixe notamment l'objectif national de réduction du gaspillage alimentaire à 50 % à l'horizon 2025. Voici des documents pour en savoir plus.

Une idée : Comment faire son propre film alimentaire écologique ? (2018)

 

Exemple, le poisson.

D'après un rapport de la FAO, 30% des prises mondiales n'arrive pas jusqu'à l'assiette d'un consommateur :

  • environ 1/4 des prises sont accidentelles ou rejetées car les poissons sont trop petits ou indésirables
  • de nombreuses pertes sont dues au fait que le poisson n'a pas été correctement conservé le long de la chaîne du pêcheur au consommateur.

(lu le 29 novembre 2018 sur l'application WAG du wwf).