mélodie démoniaque (Mathis - 4e7)
Par Pablo Picasso 4e7 le 20 décembre 2017, 14:54 - Archives - Lien permanent
J'ai l’impression que cette nuit me hanterait jusqu’a la fin de mes jours...
Je rentrais du travail, comme à mon habitude. Devant ma grande VILLA de Moscou, je sentis une odeur de rouille. Écoeuré, je mis mes clés dans la serrure, près à demander à ma femme de ménage ce que ça voulait dire mais une main rugueuse et moite me pris l’épaule. Apeuré, je me retournais immédiatement. Rien! Etais-je devenu fou? Mettant sur le compte de la fatigue l'évènement, je me dépêchais de manger, m'enfermais dans ma chambre à double tours puis je me couchais. Je fis un rêve étrange, plutôt un cauchemar. Je rêvais que j'étais dans un grand vide, un vide noir comme dans les cendres d’un feu de forêt. Puis je remarquais une musique effrayante. Je courus pour ne plus l’entendre, elle était toujours là, je me bouchais les oreilles, elle était toujours là, je criai, elle était toujours là! Une heure, deux heures, trois heures,cette musique me rendait fou! Au bout d’une attente qui me semblait interminable, je me réveillais en sursaut, couvert de sueur. Mes dents claquaient, je tremblais de tous mes membres et mon coeur battait à m’arracher la poitrine. la musique était toujours là. Etais-ce moi qui continuait à rêver? Moi qui délirais? Ou la réalité?
Je pris ma AK-47, sortis de ma chambre qui n'était plus fermée et accourus pour sortir de chez moi. La musique était dans toutes les pièces. Mais, quand je descendais elle n'était plus là. J’avais la sensation d’être observé. Je m’assis sur une chaise de mon salon qui me repoussa brusquement. Je voulais m’asseoir contre un mur de mon salon mais deux mains comme celles de la veille sauf que cette fois je pus les observer. Elles étaient vertes, couvertes d’écailles avec des doigts longs suivis de griffes longues et d’un blanc immaculé. Soudain un bruit démoniaque m’entoura. Je tournais la tête et un spectacle effrayant s’offrit à moi. Mon salon avait totalement changé, mes murs normalement gris étaient devenu noirs, mes tableaux avaient un sourire sadique et un regard démoniaque. Le sol était transparent et je ne voyais en dessous qu'une brume verte et épaisse. D'un Coup je compris d’où venait le bruit. Tous mes meubles sans exception, frappaient de leurs pieds sur un sol invisible mélodie différente de la première mais encore plus effrayante. Comme envouté par cette sombre musique, je sentis à peine deux mains se poser sur mon cou et serrer.
Je m'évanouis me demandant toujours si c'était un rêve? Moi qui délirais? Ou …
LA REALITE?!
Commentaires
Mathis,
Mathis,j’ai bien aimé le concept de ta nouvelle basée sur le rêve, la description de ton lieu était bien détaillée « mon salon avait totalement changé mes murs normalement gris était devenu noirs ». Aussi la manière que tu as décrit le bruit m’a beaucoup plus « une heure,deux heures,trois heures cette musique me rendait fou »