Une réelle illusion, Auriane L. 403, Blaise Pascal

Encore une belle journée qui s'achevait! Je réussis une fois de plus à envoyer un psychopathe dans une cellule.

Encore une belle journée qui s'achevait! Je réussis une fois de plus à envoyer un psychopathe dans une cellule. Même si d'autres encore furent tapis dans l'ombre des ruelles de Lyon. Ah, Lyon, quelle ville magnifique! Je pus même dire qu'il s'agissait de la commune parfaite, en tout cas, en ce qui me concerne. De l'attractivité, des habitants aimables et les meilleurs produits locaux à portée de main! Tout fut réuni pour proclamer la cité comme la crème des agglomérations.

 

Suite à cette journée bien remplie, je commençai alors à me laisser emporter dans le monde des rêves. Après trente minutes à me retourner dans tous les sens, je m’endormis enfin, et j’entamai mon songe. Je me retrouvai dans une forêt, assez étrange, voire même, angoissante. Il n'y avait qu'un seul bruit, celui d'un feu, un petit feu de camp, sans surveillance. Je pouvais à peine voir autour de moi, tellement les arbres furent fins et très serrés. Un seul sentier se présenta à moi, il me parut plus que lugubre. Le chemin eut beau me glacer le sang, je m'engageai sur cette seule et unique route de terre. Plus je m'avançai plus le ciel s'avéra sombre. Des corbeaux croassèrent sur les branchages aux alentours de moi. Je m'en approchai de peu qu'ils s'envolèrent déjà, effrayés par ma simple présence.

 

Soudain, entre deux arbres, je parvins à apercevoir un homme de profil. Il sembla tel un homme d'affaire ordinaire, vêtu d'une chemise blanche, un veston gris, un pantalon droit ainsi que de belles chaussures noires... Le style parfait d'un simple employer de bureau de 1940. Je voulus m'en approcher pour qu'il m'indique une voie à suivre. Mais en ne faisant qu'un seul pas vers lui, son regard changea immédiatement de direction pour me fixer sans interruption, me glaçant d'effroi. Pendant que je reculai pas à pas, l'individu se tourna lentement vers moi, me laissant découvrir son profil droit. Il me terrifia. La moitié de son visage parut brûlé. Sa main droite sembla tel des lames d'acier plus qu’aiguisées! Tout à coup ma vision horrifique s'empressa de me rattraper! Et provoqua ensuite la fin de cet effroyable cauchemar en m'enfonçant ses lames acérées sous le menton. Les seuls mots qu'il m'adressa avant que je m'éveille sont: « Je peux être bien plus qu'une simple pensée » .

 

Je me retrouvai en sueur dans mon lit. Tout me fit peur de la plus sinistre des maisons hantées au plus innocent des poupons. Le simple fait d'entendre du vent la nuit m'effrayait au plus haut point! Je ne dormi plus, je ne travaillai plus,j'angoissai en permanence. Quand je sortis, ce fut uniquement pour aller chercher mon lait ou mon journal. Puis, à l'instant même où je rentrai, je fermai immédiatement les verrous à double tour ainsi que les volets et les rideaux. Je passai mes journées dans ma chambre, à essayer de me persuader que cet abominable monstre ne s'avérait être qu'une peur sortie du fruit de mon imagination, en tout cas c'est ce qui me semblait le plus logique. Ce fut la seule option rationnelle, et ça m'effrayai incommensurablement, il y avait bien plus de raisons beaucoup plus fantasques. Peut-être que ce laideron viendra jouer le rôle de la grande faucheuse... Ou alors, pour je ne sais quelle raison, il veut tous simplement m’achever sans arrêt jusqu'à ce que je cède à la fatigue ou au stresse. Quoi qu'il en soit cette… chose m'observai, me traquai, et je savais quelle ne cessera pas temps que ce bougre n'eut pas ce qu'il voulut.

Commentaires

1. Le 08 janvier 2018, 14:42 par Sofia

Bonjour Auriane. Tout d'abord, ton histoire est fantastique, ça c'est sur. Cependant il a tellement de précision que l'on peut vite se perdre dans dans l'histoire. Cela reste tout de même très bien. Tu fais ressentir la peur et le doute, ton histoire part d'un cadre réel. C'est très bien, bravo.

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